Parenthèse

Préjugés sur notre couple: vasectomie, thérapie de couple, éducation

Episode Summary

Cette semaine sur le podcast, Claude et Lysandre répondent à vos préjugés à leur sujet mais toujours avec humour et vulnérabilité. De la vie à deux aux thérapies de couple, en passant par la parentalité, les réseaux sociaux et... Simple Plan (!), ils se livrent dans une discussion riche en réflexions et en anecdotes. Au programme : - Répondre (franchement) aux préjugés envoyés par le public - Le tabou de la vasectomie et la pression sociale sur les hommes - Le dilemme entre la banlieue et la ville avec des enfants - La santé mentale, la consultation de couple et les blessures du passé - Les réseaux sociaux, le besoin de solitude et la quête d’équilibre familial

Episode Notes

Cette semaine sur le podcast, Claude et Lysandre répondent à vos préjugés à leur sujet mais toujours avec humour et vulnérabilité. De la vie à deux aux thérapies de couple, en passant par la parentalité, les réseaux sociaux et... Simple Plan (!), ils se livrent dans une discussion riche en réflexions et en anecdotes. 

Au programme : 

- Répondre (franchement) aux préjugés envoyés par le public 

- Le tabou de la vasectomie et la pression sociale sur les hommes 

- Le dilemme entre la banlieue et la ville avec des enfants 

- La santé mentale, la consultation de couple et les blessures du passé 

- Les réseaux sociaux, le besoin de solitude et la quête d’équilibre familial 

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Episode Transcription

(0:01 - 0:16)

Une production du Studio SF Aujourd'hui, au podcast, on lit vos préjugés sur nous. C'est une partie 2. Nous l'avons déjà fait auparavant. C'était drôle.

 

(0:17 - 0:30)

Oui, c'est comme si on a le pouvoir et le travail et le mandat de répondre à des commentaires. Tu sais que des fois, tu as le goût de répondre et tu réponds rien. Hein? Des fois, il y a des commentaires, tu dis rien.

 

(0:30 - 0:37)

Ah oui. Bien là, c'est une opportunité. C'est des opportunités professionnelles de faire ça.

 

(0:38 - 1:04)

Bon épisode. Bienvenue au podcast Parenthèses. Claude.

 

(1:05 - 1:08)

Claude. Ça va? Salut Lysandre. Salut.

 

(1:08 - 1:16)

T'as mis de mon linge encore. Oui, c'est ça. Mon look, c'est le linge à mon chum en ce moment.

 

(1:17 - 1:24)

À mon fiancé, pardon. Mais moi, j'ai toujours... En fait, quand on s'est réellement connus, tu mettais mon linge. Oui.

 

(1:24 - 1:35)

C'est une façon de me sentir connectée à toi. Full kill dans mon linge et j'ai toujours trouvé que... Fait que là, pour moi, c'est ton meilleur kit. C'est le même kit.

 

(1:35 - 1:44)

Pas parce que je m'aime tellement mon look et tout. Surtout, c'est que je te trouve super cute dans du grand linge de gars. Le tien.

 

(1:45 - 1:52)

C'est ça. Pas n'importe quel gars. Aujourd'hui, on va répondre à des préjugés à notre sujet encore.

 

(1:53 - 2:25)

Et Julia, qui a trouvé les préjugés. J'adore que tu fasses... Ah oui! C'est mon rôle de ne pas savoir. OK.

 

Julia? J'apprends avec les gens. Allez, crions des préjugés. La majorité était suivie d'un « mais on vous aime, zéro jugement » ou genre « c'est vraiment pas méchant, je vous adore » avec beaucoup de messages d'amour, même beaucoup de « aucun préjugé ici, je vous aime ». Elle a dit « boring ». Tout le monde a comme rendu ça smooth à la fin.

 

(2:26 - 2:32)

Oui. Julia, elle aime ça sec. Elle aime ça « t'as vu qu'on se fait avancer ». Elle aime ça la tragédie.

 

(2:32 - 2:39)

Elle aime ça les papillons inversés. Oui, c'est ça. Avoue, elle est un peu... Elle veut que ça chie.

 

(2:39 - 2:54)

Je l'ai surpris souvent, à dire de quoi, d'un peu exagérer pour nous faire plus réagir, pour que ça choque. Ah oui? T'as pas remarqué? Non, mais c'est peut-être pour ça que je l'aime. Quelque chose de full vulgaire, genre... Elle ne se sert pas comme quelqu'un de vulgaire.

 

(2:54 - 2:59)

Pas du tout. Mais elle aime beaucoup les grosses réactions. D'ailleurs, je pense que l'histoire des sandales, en dedans, c'était ça.

 

(3:00 - 3:11)

Fuck off! Pour vrai? Fuck off! Moi, j'ai appris à la connaître, mais... Ah non, elle s'est torturée avec ça. Elle en parle à chaque fois que je la vois. Parce que, dans le fond... C'est parce qu'il y a quelque chose qu'elle a aimé aussi.

 

(3:11 - 3:29)

Bon. Julia, contexte, c'est la recherchiste de parenthèses, de sexes orales et également de mes TikToks. Elle vient chez nous avec un... Comment ça s'appelle? Un diaporama, un... Je ne sais même pas.

 

(3:29 - 3:39)

Qu'est-ce que tu cherches comme mot? En tout cas. Le trépied? Un dossier où elle a préparé du contenu qu'on va faire ensemble. Puis là, on fait des journées complètes de contenu.

 

(3:41 - 3:50)

Puis, après ça, c'est elle qui va les poster. Je continue d'en faire de mon côté également, mais il y a ça qu'on fait ensemble. Là, c'est rendu... On aime vraiment ça.

 

(3:51 - 3:53)

Oui. Chaque visite. C'est ça.

 

(3:53 - 4:01)

Mais là, elle vient chez nous. Puis là, elle a mis les sandales à Claude d'extérieur à l'intérieur. Je vais mettre en contexte.

 

(4:01 - 4:10)

Ça faisait quelques avertissements. Mais... Puis là, la femme d'hommage venait de passer. Oui, on a décidé d'engager une fois par mois.

 

(4:10 - 4:17)

Juste pour un petit lavage de fond. Oui, mais la réalité, c'est plus une fois par mois. Parce qu'elle choke.

 

(4:17 - 4:23)

Bref. Fait que là, c'est mes sandales. Moi, c'est très... Tu enlèves tes... Ah, il y a des gens qui viennent chez nous.

 

(4:23 - 4:35)

Des amis, mettons. Récemment, j'ai deux amis à moi qui sont venus à la maison puis qui ont emporté leur genre de sandales d'intérieur parce qu'ils aiment ça avoir quelque chose dans leurs pieds. Puis Claude, il mentionne.

 

(4:36 - 4:47)

Ça, c'est-tu des souliers d'intérieur ou... J'ai vraiment... Puis, sais-tu quoi? Je m'en doutais. Mais je me suis dit, je vais le demander. Ma belle-mère... Parce que j'ai trouvé un peu sale le look.

 

(4:47 - 4:55)

Fait que tu sais, ça n'a pas toujours été. Si c'était vos sandales d'intérieur, ils n'ont pas nécessairement l'air. C'est digne de mention.

 

(4:55 - 5:04)

Ma belle-mère qui vient à rentrer de dehors des sacs d'épicerie avec ses souliers. Claude lui dit que c'était des souliers. C'est gênant.

 

(5:05 - 5:06)

Ça, c'était fou. Ça, c'était fou. Faut que je t'explique.

 

(5:08 - 5:19)

Ses souliers... Écoute ça. Elle avait quand même renversé de l'eau en faisant des affaires dans la cuisine. Puis là, ses souliers étaient tellement sales que la saleté du soulier a pogné dans l'eau.

 

(5:19 - 5:23)

C'était rendu dans un peu de la boîte dans la cuisine. Ah là, c'est sûr que c'est ça. Je n'exagère pas.

 

(5:24 - 5:28)

Et là, j'étais là. Je vais y dire. Elle et moi, on se dit les affaires.

 

(5:28 - 5:34)

Puis ça a très bien été. Moi aussi, j'ai pas aimé ça. Il a fallu que j'intervienne.

 

(5:36 - 5:43)

C'était de la vaisselle. C'était une genre d'eau sale, de chenut, de souliers et d'eau de la vaisselle. C'était fucked up.

 

(5:44 - 5:49)

Mais dans le feu d'action, elle ne s'en rendait pas compte. Un plombier qui est venu chez nous. Il a dit au plombier.

 

(5:51 - 6:00)

J'aimerais ça que tu enlèves tes souliers. Toi, tu as déjà marché dans de l'eau sale, de toilettes. Je suis traumatisée du nombre de fois où tu m'as chicané parce que j'ai gardé mes souliers.

 

(6:03 - 6:07)

C'est une autre époque. On dirait que tu ne l'as jamais refait. Non, c'est sûr que je ne le refais pas.

 

(6:07 - 6:13)

Tu es un martyr. Pas du tout. Martyr, si tu es la personne martyrisée.

 

(6:15 - 6:21)

Les réactions de femmes battues, ça suffit. Ça ne vient pas de nulle part. Je suis quand même smooth.

 

(6:21 - 6:25)

À chaque fois, je fais une intervention. C'est juste Julia. Elle m'a regardée avec une face.

 

(6:27 - 6:29)

« Chicane-moi. » Je le sais. Ça fait cinq fois.

 

(6:29 - 6:33)

Je l'ai avertie. En plus, je l'ai avertie. Avant que tu l'aies dit, je l'ai avertie.

 

(6:34 - 6:44)

Elle est rentrée chez nous et j'ai dit « Oh, Claude sait que tu as tes souliers en ce moment. » Mais tu vois, elle les a regardées en mode « Vivons-là. » Non.

 

(6:44 - 6:51)

Elle n'est pas traumatisée. Elle a cherché ça parce qu'il y a quelque chose en elle qui veut se faire avertir. Non, c'est parce qu'on est montés sur la terrasse.

 

(6:52 - 6:58)

On est montés sur la terrasse en haut. Puis, rendue en haut, elle a fait « Oups! » parce que j'y ai dit. Puis, elle les a enlevées.

 

(6:58 - 7:06)

Avec quelle face elle a fait « Oups! »? Peut-être avec un petit sourire. Peut-être. En tout cas.

 

(7:06 - 7:18)

On peut commencer les préjugés, mais j'ai aimé ça statuer sur le… Si vous aviez un préjugé que Claude est un esti de tata sur les souliers d'intérieur. « Tata » est un drôle choix de mot. Tu sais, c'est intense.

 

(7:18 - 7:21)

Intense. Un intense. Oui.

 

(7:22 - 7:25)

Déjà mieux. « Tata » est intense. OK.

 

(7:26 - 7:28)

Vous auriez eu raison. Je suis rigoureux. OK.

 

(7:28 - 7:42)

Bon. Il choisit vraiment le mot « rigoureux ». On va garder « rigoureux ». C'est quoi que j'ai choisi comme mot? Si votre préjugé que c'était Claude était « rigoureux » avec les souliers d'intérieur. Hier, on jasait, puis j'ai choisi un mot.

 

(7:44 - 7:50)

Tu te rappelles-tu le choix de mot? Non, c'était quoi? Moi, je ne me rappellerai pas. OK. Mets le contexte.

 

(7:50 - 7:53)

On jasait deep. On était collés. On s'aimait.

 

(7:53 - 7:59)

Tu sais, comme rares sont les moments avant de se coucher. On choisit juste de… Parler. Jaser dans le noir, coller.

 

(7:59 - 8:03)

C'est arrivé hier. Ça fait du bien. C'est nécessaire.

 

(8:04 - 8:12)

J'ai vraiment passé une mauvaise journée. C'était une belle soirée à cause de ça. Ça m'a comme… À un moment donné, c'est comme « Là, il est quelle heure? » Puis là, il était minuit et demi.

 

(8:12 - 8:16)

« Ouh! » On est allés chacun de notre bord du lit. Pas loin. Bonne nuit.

 

(8:18 - 8:21)

Avec un bi. Un bi. Un seul.

 

(8:21 - 8:28)

Mais il était comme doux. Il n'a jamais eu de sous-entendu que ça allait plus loin que jaser coller. Il l'a remarqué, ça.

 

(8:30 - 8:38)

Non, non, c'est important. Vraiment important. OK, il est préjugé.

 

(8:38 - 8:48)

Numéro un. Lysandre aimerait que Claude se fasse chop-chop, mais Claude ne veut pas laisser cette partie de sa masculinité. Est-ce que ça, c'est des gens qui ont dit ça? Oui.

 

(8:49 - 9:01)

Ils ont dit ça où? Ce serait cool la référence en dessous. Bien, ça doit être une boîte que Julia a mise sur notre compte, parenthèse « Vos préjugés ». Ah oui, OK. Oui, bien oui.

 

(9:02 - 9:12)

Je croyais que quelqu'un s'essaye. Je n'ai jamais dit ça. Non, mais est-ce que tu sentirais que ça menacerait ta masculinité? Non, c'est que… Pas du tout.

 

(9:12 - 9:22)

Très pratique, très bonne option. C'est juste, je ne sais pas à quel point on va être en mode… Moi, ça ne me tente pas de me faire chopper et après ça, replugger. Je n'aime pas ça, les rendez-vous.

 

(9:23 - 9:29)

C'est long, c'est loin, c'est une petite gossette. Si on le fait, c'est parce qu'on est seul. Oui.

 

(9:29 - 9:41)

Quand je dis on, c'est parce que ça te concerne. Tu as déjà dit… J'ai dit profite-en, parce qu'il y a des moments chiants d'être en scène. J'ai dit profite-en, c'est probablement la dernière fois.

 

(9:41 - 9:48)

Je ne sais pas. Je ne sais pas. J'étais comme ok, on se fera chopper tout ça d'après.

 

(9:49 - 10:15)

C'est parce que j'avoue que je trouve ça difficile de naturellement me dire, de juste mettre un point final à quelque chose. Mais, en même temps, si je suis réaliste deux secondes, je trouve que deux enfants, c'est assez. On a la chance de vivre les deux sexes, même si ça ne change rien au final de qui ils vont être.

 

(10:16 - 10:30)

On a un gars, une fille, des deux indifférences. On a comme le scénario idéal. Tu écoutes n'importe quel esti de comédie romantique qui est la thème de la famille parfaite avec un Golden, et c'est ça.

 

(10:30 - 10:40)

Tu as un petit gars de 8 ans et une petite fille de 6 ans. C'est souvent trois dans les films des années 90. Ah oui? Si on a un Golden, trois.

 

(10:40 - 10:47)

En tout cas. Comme s'il n'avait pas assez de troubles, il s'achète un Golden. En tout cas, le classique.

 

(10:48 - 10:57)

Dans mon classique, la petite famille parfaite de quatre, un gars, une fille, un chien. Je ne veux pas de chien. Je serais comme satisfaite.

 

(10:57 - 11:08)

On a été chanceux, on close ça, et on a le beau Romain qui est le troisième, qui est le plus grand. Mais ça n'a jamais été dit. C'est vraiment un préjugé.

 

(11:08 - 11:18)

Oui, oui, c'est un préjugé. Ça atteint sa masculinité. C'est une vraie affaire qu'il y a des hommes qui peuvent se sentir comme ça.

 

(11:18 - 11:28)

Non, c'est mon manhood. Moi, ce n'est pas la masculinité, mais le FOMO est toujours présent. Je me dis, ça serait con.

 

(11:30 - 11:44)

Mais en même temps, tu es rendu à 41. Tu veux pouvoir être là quand tes enfants vont être grands? Là, je suis sûr. Si j'en avais un dans dix ans, je serais là quand ils vont être grands.

 

(11:45 - 11:50)

Oui, je sais, mais c'est ça. Ça serait dans dix ans. Je suis en forme.

 

(11:50 - 12:00)

À 50 ans, il n'y aura pas tant de différence. À 70 ans, je vais essayer de courir plus vite que celui de 20 ans. C'est sûr.

 

(12:02 - 12:15)

J'aime ça quand tu dis ça. Je ne pense pas que je t'ai dit ça. Tu as eu deux fins de semaine récemment où tu es parti pour faire des shows.

 

(12:15 - 12:29)

À chaque fois que tu t'en vas, le soir avant de m'endormir, je pense à si tu n'étais pas là. Non, non, pas dans ce sens-là. Laisse-moi dire.

 

(12:31 - 12:39)

Je me mets la tête à spin juste avant de s'endormir. Je m'imagine des scénarios. Tu prends un accident et tu ne reviens pas.

 

(12:40 - 12:55)

C'est fini. J'en suis venue à une conclusion que tu n'as pas le droit de mourir. Alors, je ne me donne pas le droit du tout? Tu n'as vraiment pas le droit.

 

(12:56 - 13:04)

Je ne peux pas vivre ça. Romain ne peut pas vivre ça. Notre fils, notre fille à venir, les gens, tu ne peux pas.

 

(13:05 - 13:12)

Tu penses à ça? Oui. C'est ma conclusion à laquelle je suis convenue. Tu n'as pas le droit.

 

(13:13 - 13:21)

Merci. Tout le monde n'est pas remplaçable, mais il y aurait quelqu'un dans ta vie éventuellement. Ça irait bien.

 

(13:24 - 13:38)

Imaginez, avec mes deux enfants, de voir leur expliquer à quel point leur père les aimait. Elle était plus hotte que celui qui est remplacé. Non, je pense que je serais capable de refaire… Non, non.

 

(13:39 - 13:42)

Tu serais hotte. Je serais hotte. C'est sûr que je serais hotte.

 

(13:43 - 13:56)

Non, ce serait d'essayer de leur expliquer l'amour que tu as particulièrement en tant que papa pour ces enfants-là qui ne peuvent pas le vivre. Ah, non, non, non, non, non, non, non. Mais ne pense pas à ça.

 

(13:56 - 14:00)

Ce n'est pas dans les plans. Non, je sais. Je ne sais pas pourquoi je suis seule là.

 

(14:00 - 14:10)

Il y a quelque chose de… C'est correct. On pense à plein d'affaires par rapport, mais ne pas trop penser à ça. Je sais, mais des fois, la tête, elle va là.

 

(14:11 - 14:18)

Normal. Puis je suis hostie de cauchemars. Moi, je m'imagine vieux depuis que je suis tout petit.

 

(14:18 - 14:26)

Je me déguisais en vieux. J'avais le nom de mon grand-père, mais mon idole était vieux. C'est ça, l'objectif.

 

(14:26 - 14:31)

Oui. Ah oui. Puis avoir l'air vieux le plus tard possible.

 

(14:32 - 14:37)

Donc, tout ça est très long. Oui. OK, bonne nouvelle.

 

(14:38 - 14:53)

C'est ça. Parce qu'il faut que tes enfants t'aillent le plus longtemps possible pour qu'ils puissent avoir les souvenirs les plus… les plus connectés à eux pour le plus longtemps possible. Il faut qu'ils se rappellent de toi.

 

(14:55 - 15:00)

Longtemps. Il faut qu'ils puissent avoir des souvenirs à leur mariage. Ça va se passer.

 

(15:01 - 15:09)

Moi, je veux être grand-papa. Ah, tu veux être arrière-arrière-grand-papa. Le plus possible, le plus longtemps possible.

 

(15:09 - 15:21)

Arrière-arrière-arrière. Fait que se faire couper, oui. Sans atteinte à ma… Moi, je pense que ce serait une bonne idée parce qu'on se protège pas puis j'ai pas le goût de prendre la pilule.

 

(15:26 - 15:30)

Mais c'est ça. Mettons dans le choix… Puis j'en veux pas de troisième. Bon.

 

(15:30 - 15:36)

De troisième, nous deux. Parfait. De toute façon, on a un concept d'album qu'on se tient toute la main puis qu'on se fait toutes couper.

 

(15:37 - 15:52)

C'est tellement… Ça là, est-ce qu'on peut le dire publiquement puis le mettre dans l'univers? C'est la meilleure idée. Tous les gars dans la Claire, le cover d'album, vous vous tenez toute la main dans une clinique de vasectomie. C'est tellement drôle.

 

(15:53 - 15:57)

Bien, le dernier album s'appelle quand même Les Patterns. Bien, c'est ça. C'est le prochain état.

 

(15:57 - 16:02)

Vous allaitiez puis là, c'est bon là. Oui. Très bonne idée.

 

(16:02 - 16:04)

On le fait. OK. Numéro deux.

 

(16:06 - 16:19)

Suite au dernier Q&A, j'ai l'impression que vous avez vraiment envie de déménager en banlieue pour avoir plus d'espace. Ça, c'est vraiment… T'es dans le champ bien raide. Non, mais attends.

 

(16:19 - 16:37)

C'est le moment de parler de plan de grandeur avec notre maison actuelle. Bien, le niveau de charge mentale actuel a fait que le plan de déménager n'était pas… On ne pouvait pas vivre ça là. Puis, on ne sait pas si on est très banlieue ou pas.

 

(16:37 - 16:47)

Puis, les gens n'aiment pas ça qu'on doit être, qu'on ne dit pas. Tu sais, on est à Montréal. La banlieue, ce n'est pas un si bon deal que ça.

 

(16:47 - 16:56)

Oui, t'as plus d'espace, mais tu payes une somme astronomique pour une maison qui n'est pas si haute même. Tu sais. Fait que là, on s'est dit qu'on reste là.

 

(16:57 - 17:07)

Mais on essaie d'optimiser la maison. C'est comme un peu essayer de réinventer dans l'impossible, mais il y a quand même des options. Puis, il y en a des très intéressantes.

 

(17:07 - 17:26)

Puis là, je viens d'avoir des nouvelles sans spéculer, mais il y aurait peut-être possibilité d'agrandir la maison puis de mieux organiser l'intérieur. Une combinaison des deux serait l'idéal sans mettre une fortune qui finalement, tu ne récupères pas quand tu revends, mais on est là-dedans. J'aime tellement l'emplacement d'où on vit.

 

(17:26 - 17:33)

Moi aussi. Quoi qu'il y a, il y a vraiment un doute que je me disais. Une chance, c'est moi qui se promenais avec bébé.

 

(17:34 - 17:43)

Qu'est-ce que tu veux dire? Ben, tu sais, il était dans la rue puis il me regardait avec un genre de... Je ne sais pas. Il tenait un truc sur sa tête genre puis... Tu sais, il avait l'air fou. Ben oui.

 

(17:43 - 17:48)

Non, mais il y a du monde fucked up. On était en ville, il y a du monde fucked up partout. Oui, mais il était tard aussi.

 

(17:49 - 18:00)

Il était tard, mais j'étais comme... Estimablement, on serait terrorisés avec raison. Puis moi, je ne voudrais pas qu'elle soit là avec bébé pendant que ce gars-là était au milieu de la rue, sous la pluie. Il me regardait comme ça.

 

(18:00 - 18:08)

Ben oui. Oui. J'étais comme... J'ai regardé en mode... Tu t'approches, je te... Pas tard.

 

(18:10 - 18:18)

Un protecteur. Non, mais dans le sens, tu sais... Oui, oui. C'est comme... Oui, oui, mais il y a, tu sais... Il y a ça.

 

(18:18 - 18:27)

Mais là, il y a ça en banlieue aussi. Il paraît moins. Je t'ai déjà raconté mon souvenir à Montréal de la première fois que je suis venue à Montréal avec mon petit frère.

 

(18:28 - 18:40)

Non, je ne pense pas. Il y a un monsieur... Tu sais, je me souviens clairement de quoi il avait l'air. Mettons, je devais avoir 7 ans puis mon frère 4 ans.

 

(18:42 - 18:59)

Honnêtement, je ne sais pas si ça ne devait pas être la première fois que je suis venue à Montréal, mais mes premiers souvenirs concrets de... Puis ma mère était toute seule avec moi puis mon frère dans une entrée de caisse. Mon père était parti chercher quelque chose dans un genre de petite boutique en face ou je ne sais pas quoi. C'est comme une affaire de plongée.

 

(18:59 - 19:07)

Oui, genre. Très bon guest. Puis il y a un monsieur qui est rentré puis il a demandé à ma mère combien il avait chargé.

 

(19:08 - 19:14)

Ma mère toute seule avec ses deux enfants. Gros délire. Elle est comme... Je ne veux pas ça, whatever.

 

(19:15 - 19:29)

Puis là, il a pogné mon frère par la tête. Une main en dessous, une main par-dessus puis il l'a accoté dans un mur comme ça. Puis il a répété la question à ma mère puis ma mère était comme terrorisée puis elle faisait juste shaker puis elle ne comprenait pas.

 

(19:29 - 19:34)

Puis moi, j'étais à côté de ma mère puis je regardais le monsieur qui tenait mon frère par la tête. Je regardais ma mère. Ah, vous vous êtes fait attaquer.

 

(19:35 - 19:38)

Oui. Ton frère vous a fait prendre. Oui, par un genre de monsieur.

 

(19:39 - 19:45)

Tu en rappelles-tu? De ce moment-là, je m'en rappelle comme si c'était hier. Ce que je te dis là, ce n'est même pas ma mère qui m'a raconté ça. C'est mon souvenir.

 

(19:46 - 20:04)

Il ressemblait à quoi, le monsieur? Un monsieur... J'ai le goût de dire... Je ne sais pas les origines honnêtement, mais je sais qu'il y avait un turban. Oh! Non, mais ça donne de même. Tu m'as demandé de quoi il avait l'air.

 

(20:04 - 20:08)

Il y avait un turban. Il a pris la tête à ton frère puis c'est... En otage. Oui.

 

(20:09 - 20:18)

Il avait l'air mêlé. Clairement, il n'était pas bien. Il devait avoir... Ça a fini comment? Mon père est arrivé.

 

(20:19 - 20:30)

Tu connais mon père, très doux, mais il n'était pas dans la confrontation. Il était plus comme... « Lâche-le. » Je ne me souviens pas trop de ce bout-là.

 

(20:30 - 20:39)

Je me souviens juste du moment où je n'ai pas compris qu'un monsieur prenne la tête à mon frère. Je sais que finalement, on est comme toutes parties et c'était correct. Il a mis ses mains dans le visage.

 

(20:40 - 20:45)

Il tenait comme ça collé contre lui en reculant. C'était épouvantable. Je ne sais pas si mon frère se souvient de ça.

 

(20:46 - 20:51)

D'ailleurs, je pense que je n'en ai jamais reparlé de ce souvenir-là. Il faudrait que j'en reparle. Oui, de la vision d'adulte et de ton frère.

 

(20:53 - 21:01)

Juste qu'il y avait un monsieur qui est arrivé, le monsieur est parti sûrement. Genre, peut-être qu'il a vu un monsieur arriver et il a fait comme « OK, je m'en vais. » Peu importe.

 

(21:01 - 21:08)

Même si mon père n'est pas trop menaçant, c'était un homme. Vous êtes quand même rendu une gang contre un monsieur. Oui.

 

(21:09 - 21:17)

Une gang. En fait, 4-7 ans, ma mère qui était à ce moment-là mince comme un pic. Elle était mini, mini, mini.

 

(21:18 - 21:27)

Ah oui, OK. Et mon père qui était aussi d'un piquet. Mon père était… J'avais vraiment deux parents un peu asperges.

 

(21:27 - 21:32)

Il n'y avait personne qui était bénéparent là-dedans. C'est fou. Oui.

 

(21:35 - 21:41)

Toi, tu t'es dit, « J'ai le goût d'habiter à Montréal après. » Oui. J'ai fait ça.

 

(21:41 - 21:46)

C'est ma ville en esthétique. On avait écrit quelque chose. Ah oui.

 

(21:47 - 21:51)

Puis moi, je vais savoir quoi répondre. Combien je charge de l'heure. Excuse-moi.

 

(21:52 - 21:55)

C'est une blague. Bon. C'est bon.

 

(21:55 - 22:01)

Pourquoi je raconte ça? C'est bon. Tu l'as trouvé bon? Oui. Fait que non, on ne veut pas déménager, on veut optimiser où on vit.

 

(22:03 - 22:15)

Ah non, c'est fou le tri, celui-là. « Lisande a vraiment de la difficulté à être active sur les médias sociaux. Maintenant, ce n'est plus sa passion.

 

» C'est faux. C'est faux. C'est totalement faux.

 

(22:15 - 22:25)

Je n'ai jamais été aussi active. L'affaire, c'est que, mettons, avant, mon contenu était plus… Trash? Non. Franchement.

 

(22:25 - 22:33)

Excuse-moi. C'est toi qui avais une blague juste avant de ça. Mais c'est parce qu'avant, mettons, il y avait… Tu avais d'ailleurs déjà fait cette blague-là.

 

(22:33 - 22:38)

Blague sur Instagram. Ah oui, c'est vrai. Puis tu n'avais pas trouvé ça drôle.

 

(22:38 - 22:41)

Fucking troublant. Je t'ai mutée. Ça suffit.

 

(22:42 - 22:47)

Je pensais que tu m'avais mutée après mon augmentation, ma mère. C'était dans le même coin, il me semble. J'étais comme, non.

 

(22:49 - 23:02)

Ça suffit. Je comprends. Ce que je disais, donc, c'est que c'est ma façon de faire du contenu qui a changé plus parce que maintenant, j'ai un horaire plus stable.

 

(23:03 - 23:12)

Ça fait que j'ai quand même trois épisodes de shows qui sortent par semaine. Un épisode sexuel, un épisode parenthèse, un épisode de Sims en ce moment. Puis il y a full de stories.

 

(23:12 - 23:23)

J'ai quelqu'un qui vient chez nous pour enregistrer du contenu, qui s'occupe de poster. Mais je pense que ce que la personne veut dire, c'est qu'avant, mettons, je ne prévoyais rien. Il n'y avait rien, rien, rien qui était prévu.

 

(23:23 - 23:31)

Je n'avais pas d'horaire focal. Je sortais mon sel comme tout le temps. Puis ma façon de publier a changé.

 

(23:31 - 23:38)

Fait que je publie… Mais encore ça, c'est juste que… Oui. C'est dilué dans plus d'autres affaires. Mais c'est moins que ce que je faisais avant.

 

(23:38 - 23:46)

Avant, mettons, je pensais à quelque chose, je sortais mon sel puis je parlais tout de suite, systématiquement, tous les jours. Ça peut être dans le bon sens qu'il y en ait un petit peu moins. Oui.

 

(23:48 - 23:54)

On s'entend que tu ne dirais pas de la merde aujourd'hui. Spontanément, si tu le faisais autant qu'avant. Il y a deux raisons à ça.

 

(23:54 - 24:05)

C'est que maintenant, j'ai un horaire. Fait que je suis moins en train de sortir mon sel parce que je suis en train d'enregistrer soit des podcasts ou des affaires. Fait que j'ai moins de temps pour faire ça.

 

(24:05 - 24:16)

Puis deuxième raison, c'est quand je ne suis pas en train de faire ça, mais je suis avec mon garçon. C'est des très bonnes raisons. Souvent, j'essaie de moins sortir mon téléphone.

 

(24:16 - 24:23)

Je vais le sortir quand même, on s'entend, mais je suis moins en mode… « Oh my God, j'ai une idée. » Ça fait du sens. Mais il y en a encore, tu sais, le pire.

 

(24:23 - 24:27)

Oui, il y en a encore. Comme moi, d'ailleurs, il y en a encore. Tout à l'heure, je lui ai demandé c'était qui.

 

(24:28 - 24:33)

On va aller voir les réponses. Je suis curieux. C'est A. 100 % oui.

 

(24:35 - 24:40)

Non, il faut que tu reloades. Ah oui, c'est genre… Il y avait une réponse. Oui, c'est ça.

 

(24:41 - 25:00)

C'est parce que Claude, il est persuadé que si… J'aimerais votre avis dans les commentaires. Claude est persuadé que si on… que les gens, ils ne savent pas, comme d'instinct, c'est qui Pierre Bouvier. Mais non, mais dans le sens où… Appeler Pierre Bouvier, Pierre Bouvier, à moi, en pensant que c'est… Ben oui, Pierre Bouvier.

 

(25:00 - 25:09)

Ben oui, Pierre Bouvier. Ben oui, mais là, ça c'est… Tu sais, quand tu es super fan, tu penses que tout le monde le sait, mais là, c'est comme ça suffit. Les gens, ils ne savent pas ça.

 

(25:09 - 25:24)

Pis, c'est quoi le résultat du sondage? Alors, le verdict? Parce qu'il a fait un sondage sur Instagram de « si je t'ai dit Pierre Bouvier, sais-tu c'est qui? » Bon, une personne sur deux ne le saurait pas, donc tu ne peux pas l'appeler Pierre Bouvier. C'est quoi le résultat? C'est 56-44. Bon, quand même.

 

(25:25 - 25:37)

Quand même! C'est un peu plus que je pensais, mais si on sait qu'une personne sur deux ne sait pas c'est qui, ben appelle-le pas Pierre Bouvier. Ben, c'est Pierre Bouvier. Ça, c'est super fan.

 

(25:37 - 25:43)

Ben oui. Pis tu sais que je sais sa date de fête par cœur? C'est correct. Je sais qu'il est né le 9 mai.

 

(25:43 - 25:46)

C'est correct. T'étais jeune. 1979, à mon souvenir.

 

(25:48 - 25:57)

C'est… Regarde. Pis dans mon souvenir, son animal préféré, c'était le loup, pis sa couleur préférée, c'était le bleu. Ben oui, Claude, mais qu'est-ce que tu veux que je te dise? C'est hot.

 

(25:57 - 26:15)

J'avais 10 ans. Ah! Ah! Ce qui est fou, c'est que moi, c'est difficile de trouver quelque chose plus whack à l'âge où j'avais. Pis toi, t'es en train de vivre ton… J'espère que maintenant, t'es capable de mettre du respect à Simple Plan.

 

(26:15 - 26:35)

J'ai pas pas de respect, mais tu sais, quand t'as… Tu sais, quand t'as genre 20, 22, pis que t'écoutes du Wu-Tang, pis tu sais, t'es tellement loin de… Mais imagine comment eux, ils ont vécu ça, là. Tu sais, parce que justement, j'écoutais récemment des podcasts. Parce que là, ils sortent leurs documentaires sur Amazon dans deux jours.

 

(26:35 - 26:41)

Fait que j'étais vraiment… D'ailleurs, allez voir ça. Tu sais, comme si… Moi, c'est sûr, je l'écoutais, en tout cas. Oui, non, mais oui, vas-y.

 

(26:41 - 26:49)

Pis j'écoutais un podcast avec Pierre, hein, récemment. Pierre Bouvier. Pierre Bouvier, mon… Pis je pense que je sais son nom.

 

(26:49 - 26:55)

Ben oui, tu sais son nom. Bon. Pis pour ceux qui savaient pas, quand on montre les stats, son nom, c'est Pierre Bouvier.

 

(26:55 - 27:04)

Il y a Sébastien Lefebvre, Chuck Como, Jeff Cinco, qui sont encore dans le band à ce jour. Cinco. Oui.

 

(27:05 - 27:25)

Fait que ça veut dire ce que… Euh, j'allais dire… Ouais, que tu sais, ils parlaient du fait que ils sont arrivés, mettons, dans le monde de la musique à l'ère de comme, tu sais, « All the small things » de Blink, là. Tu sais, il y avait eu d'autres groupes, mais qui étaient plus vraiment punk. Pis là, c'est là où le punk a viré un peu plus pop.

 

(27:25 - 27:34)

Pis ils sont arrivés juste après ça. Mais ils ont vraiment « lean in » dans le côté pop. Pis là, la communauté punk était off, off, off.

 

(27:34 - 27:49)

Ils étaient super « wack » même pour les gens qui étaient… Non, non, dans le sens où ils se faisaient « diss » là. Oui, ils se sont fait beaucoup « ostraciser ». C'était un gros mot. J'ai choisi ce mot-là.

 

(27:49 - 28:01)

Hé, moi, je le maîtrise pas, ce mot-là. Va chercher la définition. J'ai peur que c'est genre full, plein de sens politique, pis que… Hey! Non, imagine, je suis en… Non! Exclus d'une société ou d'un groupe, ça marche.

 

(28:02 - 28:14)

Exclus… En tout cas, ils sont « ostracisés ». Simple Plan était « ostracisé ». D'où le nom du pays Australie. Rapport! J'essaie, j'ai l'impression que ça en vient. Fait que… Fait que, ben, c'est ça.

 

(28:14 - 28:33)

Pis là, avec du recul, Simple Plan, en ce moment, est genre dans un gros boom, parce que toute notre génération, de moi, qui est plus jeune que toi, tout le monde revient en force avec l'amour de ça. Pis là, il y a eu TikTok, « I'm just a kid », qui est revenu en gros boom. Ils sont comme live.

 

(28:34 - 28:54)

Dans le podcast, mon chum Pierre, il racontait qu'il s'attendait à avoir une carrière qui drop, pis de devoir… Mettons, lui, dans sa planification de vie, il mettait tout en place pour qu'éventuellement ça fade out. Ben oui. Pis au final, c'est encore en train de boomer, Simple Plan.

 

(28:54 - 29:06)

Mais quand t'as atteint ce niveau-là, de popularité mondiale, tu fais pas d'autre chose. Tu vis dans la nostalgie des gens qui l'ont vécu. Tu peux faire des shows toute ta vie.

 

(29:06 - 29:16)

Mais même là, c'est ça qui est fou, c'est que ça commence à parler… Parce que c'est très… Les ados, ça parle aux ados. Ah, même les nouveaux, là. Oui, oui, oui.

 

(29:16 - 29:32)

Il y a des ados qui sont comme « I'm just a kid, FYI ». Tu sais, aujourd'hui, on est tellement plus dans le style de musique « pure ». Tu sais, même à l'époque, quelqu'un qui faisait du… Tout le monde peut se trouver là-dedans. Du rap un peu plus pop, il était automatiquement… Wack, là. Ben non, c'est ça.

 

(29:32 - 29:40)

Mais là, il y a un respect qui se donne à ces choses-là. Il y a plus de pureté musicale dans le très mauvais. C'est ça.

 

(29:40 - 29:45)

Le rap pur, ça veut rien dire. C'est déjà un mélange. C'est ça.

 

(29:45 - 29:58)

C'est l'appréciation générale de l'art. Pierre Bouvier. T'es full fière.

 

(29:58 - 30:00)

Ben oui, je suis fière. Vaut mieux être fier. Merci.

 

(30:01 - 30:16)

Que… Que pas. Que pas. C'est vraiment… Si j'avais eu… Si, genre, vous aviez un préjugé que Claude, il savait pas, c'était que Pierre Bouvier, vous auriez eu raison, mais là, pu.

 

(30:18 - 30:40)

C'est fou parce que les gens fiers de ça, qui étaient donc bien vus comme des gens moins cools que ceux qui, mettons, étaient fiers d'être des fans de Wu-Tang de ma génération. Les fans de Wu-Tang, que tu vois qui braguent encore ça sur Facebook en ce moment, puis qui écrivent comme des… genre de boomers sur Facebook. Y'a comme pas vraiment de quoi être fier.

 

(30:40 - 30:47)

C'est pas… Ça look pas tant good. Ça vieillit mal. Ils sont de même dans la vie.

 

(30:47 - 30:53)

C'est ça. C'est fou. D'être de même, de pas accepter que les gens ont d'autres goûts, d'autres styles.

 

(30:53 - 30:58)

Ça vieillit mal. C'est fou. Fait que t'sais, au final… T'avais tort, j'avais raison.

 

(30:58 - 31:13)

Non, moi j'ai… Non, non, moi j'ai… Je suis en mutation constante. Non, non, mais je parle à ce moment-là. À ce moment-là, moi, 10 ans, qui trip sur Simple Plan, puis toi, 22, qui… 10 parce que t'aimes Wu-Tang, j'avais raison, t'avais tort.

 

(31:14 - 31:16)

C'est différent. Avec du recul. C'est différent.

 

(31:19 - 31:26)

Ah, qui dit 22, hein? C'est vraiment fessé comme de le dire de même. Bon. C'est quoi? Oh my God, ça c'est drôle.

 

(31:26 - 31:33)

Ben j'ai juste dit, moi, 10 ans, toi, 22, puis là, ça m'a donné de la perspective. Ah, c'est le pire gap, on dirait. C'est vraiment le pire gap.

 

(31:34 - 31:46)

C'est… Ben, 9-21, c'est pas pire aussi. Les styles de musique et tout ça, rendit long aussi. La petite fille qui écoute Simple Plan puis l'autre de 22 qui écoute… Ark.

 

(31:46 - 31:58)

Du Gangsta Rap, c'est vraiment le pire match. Ouais, je comprends. Numéro 4. Claude n'aime pas autant l'anal qu'on pourrait le penser en écoutant sexe oral.

 

(32:01 - 32:19)

En écoutant sexe oral? Mais je parle jamais de ton amour de l'anal, je parle du mien. Fait que c'est juste, les gens déduisent que t'es mon partenaire sexuel, fait que… Mais j'essaie de comprendre le préjugé parce que… Cette personne-là pense que moi, j'aime pas tant ça quand t'écoutes toi parler de ça. OK.

 

(32:20 - 32:33)

Le préjugé, c'est que t'aimerais pas ça autant que ce que je… Que ce que tu dis qu'on… Que ce que je dis que moi, j'aime. Là, je sais pas, que t'aimes peut-être pas ça autant que moi. Il doit comprendre ce préjugé-là.

 

(32:33 - 32:44)

Que t'aimes peut-être pas l'anal autant que moi, j'aime ça, attends. Tu peux faire next, si tu veux. On peut pas répondre à cette question-là.

 

(32:46 - 32:56)

Non, non, non, mais je réfléchis. Anal ou autre, sexualité en général, je veux dire, ça veut pas dire que j'aime moins ça. En général.

 

(32:58 - 33:15)

Fait que, tu fais juste garder la… Mais non, mais tu sais, je pense que… Il faudrait que je cherche comment répondre. Je comprends. Entre toi pis moi, s'il y avait une compétition de qui aime plus ça, c'était probablement assez différent.

 

(33:16 - 33:23)

Les deux ont… Un donneur et un receveur. Les deux ont… C'est très différent. On aime ça, là.

 

(33:23 - 33:34)

C'est impossible de dire… C'est vraiment circonstanciel. Mais les deux, on est content quand la circonstance est là. Oui, oui, oui.

 

(33:36 - 33:45)

Je veux pas parler pour toi. Mais moi, je suis content quand t'es contente. Moi, c'est pas une énorme différence.

 

(33:45 - 34:03)

Bon, next. Non, mais tu sais… C'est ton petit move de tête quand t'es… Comment qu'il est là, il faut que ça s'aide. C'est… Moi, ça me dérange pas.

 

(34:04 - 34:09)

Fuck off. Ma mère est encore de ce monde. Si jamais… Je sais qu'elle aime ça, écoutez, des fois.

 

(34:09 - 34:19)

Pis ça, c'est des affaires que… Je pensais que tu disais « Moi, ça me dérange pas ». T'as qu'un trou. Non, non, non. Non, non, non, non.

 

(34:20 - 34:23)

C'est d'en parler. Ça me dérange pas d'en parler. Tu comprends.

 

(34:24 - 34:33)

Je suis vraiment pas quelqu'un de gêné de parler des choses. Ben, moi non plus. À mon autre podcast… Ma petite gêne est juste là pour les gens.

 

(34:34 - 34:39)

Je dose. Je sais. Je suis pas… Je suis pas un moule à marde là non plus.

 

(34:40 - 34:52)

C'est juste… C'est un podcast… Parenthèse, c'est un podcast plus accessible qui est pas 18 ans et plus, qui est écouté par la famille. Ils ont le droit à ça. Les sexuels, ils ont pas le droit.

 

(34:53 - 35:01)

T'as mis tes paramètres au début avec ta famille. Ben, tes paramètres? OK, oui. Oui, oui.

 

(35:01 - 35:04)

Ton père, t'avais pas le droit de l'écouter. Ah non, il est interdit. Bon.

 

(35:05 - 35:11)

J'ai dit ceux qui ont le droit. En même temps, c'est pas si pire. C'est juste… Ben, c'était plus avant l'œuvre.

 

(35:13 - 35:19)

OK. OK. Lysandre ne voulait absolument pas consulter en couple.

 

(35:22 - 35:35)

C'est pas vrai le « absolument pas ». C'est ça. Mais, j'étais effectivement plus à reculons que Claude. Pis, encore à chaque rencontre, je suis plus à reculons que toi.

 

(35:37 - 36:07)

Pas parce que je veux pas qu'on prenne ce temps-là pour nous, mais parce que c'est… Je prends ça au sérieux, pis quand on y va, ça me brasse beaucoup, pis ça shake des choses en moi, pis souvent, je ferais autre chose de ma journée que plutôt aller fouiller dans des bobos, t'sais. C'est plus ça. Des fois, le déni où vivre dans… avec des ailleurs, c'est plus facile que d'affronter.

 

(36:08 - 36:27)

Cet temps-ci, il y a un peu de… t'sais, je conseille à tout le monde d'aller consulter, mais cette temps-ci, je pense pas que ça nous fait du bien. Dans le processus, ça peut aller moins bien pour ensuite aller mieux. – C'est ça.

 

(36:28 - 36:42)

– Mais là, c'est comme… jamais été autant « triggered » et… en distorsion avec… genre… Je sais pas. C'est tough. – Bien, c'est ça.

 

(36:42 - 37:11)

Il y a des… En même temps, je trouve… Je pense que c'est toujours mieux d'adresser les choses que ne pas. – Ouais, mais là, t'sais… Il y a eu des exemples, sans rentrer dans les détails, mais les exemples, c'est comme des images qu'on garde en tête ou des personnes, puis après ça, on reste avec ça, comme un genre de petit traumatisme, t'sais. Je sais pas à quel point ça aurait ajouté des images, mais c'est sûr que c'est bon.

 

(37:13 - 37:19)

Je te dirais que moi aussi, cette année-ci, ça me tente un peu moins. Non, ça me tente full. – Ouais.

 

(37:19 - 37:31)

– Mais ça me rentre dedans particulièrement cette année-ci. – Ouais. – Mais c'est clair qu'à la base, j'étais un peu en mode « il faut y aller, là, parce qu'on va s'enfoncer ». À un moment donné, ça va nous revirer dans la face.

 

(37:32 - 37:49)

– Je me demande à quel point c'est clair ou pas clair pour quelqu'un qui est en train d'écouter en ce moment. – Non, mais je parle de fait de… S'il y a une personne des deux qui est plus motivée à aller consulter, d'abord, c'est normal, mais juste que les deux, ça leur tente. En bout de ligne, le bilan, on y va.

 

(37:49 - 37:52)

– Oui, oui. – Mais t'es un petit peu plus à reculons. – Oui.

 

(37:55 - 38:15)

– C'est ça, t'avais moins consulté quand même dans ta vie. Des fois, il y a un genre où on l'associe à quelque chose de super… – C'est que j'ai jamais vraiment eu de lien avec un ou une thérapeute longtemps. Ça a tout le temps été des premières rencontres où j'étais comme… – Mais c'est là que ça devient… – Je déballe l'histoire de ma vie, puis finalement, je m'en vais puis je refais la même affaire une couple de… – C'est ça.

 

(38:16 - 38:30)

J'avais jamais eu ça, de comme creuser avec une thérapeute que j'ai vue souvent, mettons. – T'avais vraiment juste des one-night de… – De thérapeute, exact. – Tout ça, rien.

 

(38:31 - 38:37)

– Non, ça, je suis crissement d'accord avec toi. Vraiment. Ça sera absolument rien.

 

(38:39 - 38:49)

À part peut-être la satisfaction de pouvoir parler de moi pendant une heure. Mais ça, maintenant, je le fais beaucoup, fait que j'ai plus besoin de ça. J'ai plus besoin d'aller chercher en thérapie.

 

(38:50 - 38:55)

Je fais ça ici. – Préjugé, le choix de moi était intense. – Oui.

 

(38:56 - 39:15)

Puis là, même si c'est plus dur récemment, je pense pour vrai qu'on va s'en sortir plus fort. – Peux-tu dire tout ça un peu plus lentement? – Écouter le podcast en 2X. – Ce bout-là.

 

(39:16 - 39:21)

Moi aussi, je pense. – Oui. Fait que c'est douloureux, mais c'est pas en vain.

 

(39:21 - 39:34)

Puis ça nous fait réaliser justement peut-être à quel point ça fait mal, mais que ça existe, mais qu'on n'en parle pas. – Oui. – J'avais… Fallait que je… – Ça prend une certaine confiance à l'autre personne.

 

(39:35 - 39:46)

Des fois, je me demande si elle s'en va… – Si dans le fond, elle veut juste nous saboter. – Ça serait quand même facile. Tiens, on va leur faire parler de quelque chose qu'ils ne se sont jamais dit.

 

(39:47 - 39:57)

On va leur donner des images très troublantes. – Fait que là, on s'assure qu'ils viennent plus souvent, pendant plus longtemps, plus d'argent. – Je pensais même pas à ça.

 

(39:57 - 40:05)

Je pensais plus au sabotage. À être payé pour saboter. – Pour essayer de me pogner mon chum.

 

(40:05 - 40:13)

– Dans le fond, c'est ça. Ça serait fou. – Elle tripe sur toi puis elle essaie de… Si t'écoutes ça, on le sait.

 

(40:14 - 40:44)

« Hey, Claude! » – La bonne nouvelle, c'est que j'avais jamais pensé à ça. Là… – Préjugé numéro 6. – Pas que j'aimerais ça. Mais je pense que… ça serait un ingrédient de… d'équilibre.

 

(40:45 - 41:03)

Parce qu'il y a un grand déséquilibre au niveau… À plein de niveaux. C'est pas toi qui crée un déséquilibre nécessairement, mais t'sais, t'es… t'es quelqu'un qui aime pas tant ça faire des activités en communauté. Moi, je me suis surpris.

 

(41:04 - 41:19)

T'sais, la vie va vers… Chaque soir, être en petite famille puis on adore bébé puis on est chez nous puis t'sais, il y a comme presque rien d'autre. À part quand je suis obligé puis j'ai un show. Mais je me suis surpris à aller voir un show, aller voir des amis, pas rapport, t'sais, je rentrais à 3h du matin.

 

(41:19 - 41:27)

Mais c'était complètement… conscient, là. C'est juste pour remettre un équilibre. Tu peux pas… trop déséquilibrer.

 

(41:27 - 41:38)

Dans tout. – Je suis d'accord. Dans le sens que… À chaque fois, ça me fait du bien, t'sais.

 

(41:40 - 41:50)

C'est comme… naturellement, ça me vient pas, par exemple. Faut que je le force ou qu'on me force. – Ben oui, oui, moi aussi.

 

(41:50 - 41:55)

En bout de ligne, je me suis vraiment forcé. Aller à Mural. À part.

 

(41:57 - 42:07)

Je me faisais croire que ça me tentait. – Imagine si toi, il faut que tu te forces comme moi, il faudrait que je me force. Il faut vraiment que quelqu'un me tienne par la main et me pousse.

 

(42:07 - 42:26)

T'sais, mettons, Corinne, elle m'envoie mon adjointe qui m'envoie des listes, mettons, par semaine, de choses à faire ou d'invitations, whatever, t'sais. Mettons que le point… Du point 4 au point 7, c'est des invitations à des événements. Je fais juste répondre 4 à 7, non merci.

 

(42:27 - 42:38)

Genre. – Mais, mettons que tu le vois dans… C'est comme prendre un médicament, là. Tu t'obliges à dire oui une fois par mois à un événement.

 

(42:40 - 42:46)

Seul. Sans moi. – Je pourrais me dire le mois de juillet… – Ça me tente pas autant que ça, là.

 

(42:46 - 42:54)

Ça me tente pas du tout, même. Mais j'ai l'impression que c'est un ingrédient essentiel. – On se dit que le mois de juillet… Peut-être le mois d'août.

 

(42:55 - 43:01)

Le mois d'août… Ah non, je vais être enceinte. C'est ça. Je me trouve facilement dans les excuses pour pas le faire.

 

(43:01 - 43:09)

– Ça marche pas. On peut pas faire ça. – Je me disais, toutes les invitations, t'as pas le choix de les accepter.

 

(43:09 - 43:11)

Que tu le veuilles ou non. – C'est trop. – C'est trop, hein.

 

(43:13 - 43:17)

– Tu vois, t'as de la misère avec le dosage d'équilibre. – Oui, oui, oui. OK.

 

(43:17 - 43:24)

– C'est comme ça y est, je vois tous les événements. Pis là, on tombe dans un malheur différent. – OK.

 

(43:25 - 43:29)

Fait qu'un par mois, tu sais. C'est vrai que c'est une bonne idée de le faire. – Un par mois.

 

(43:29 - 43:37)

Là, on va attendre aussi d'avoir nous. Je sais qu'on passe quand même du temps ensemble, mais c'est pas du temps nous. On va même pas au resto.

 

(43:37 - 43:53)

Jamais. – L'affaire, c'est que je te considère pas parce que, mettons, sur toutes les invitations aux événements que j'ai, ben, y'a un cinéma, y'a un resto, y'a un cocktail, y'a un 5 à 7, que ça pourrait tout être des beaux moments de se trouver pis d'aller... – Ben, avant, c'est ça qu'on faisait. On prenait une pierre deux coups.

 

(43:53 - 44:01)

– Je pense que j'ai demandé à Corinne. – Un genre de collab avec un resto en échange de... Ouais, pis c'est juste une pierre trois coups, Chris, on avait notre moment. – Pierre.

 

(44:01 - 44:18)

– Dans un énorme... Dans un superbe restaurant, t'sais, avec la bouffe extraordinaire. OK, t'sais, ce que je vais faire, je vais dire à Corinne de t'envoyer toutes les invitations à toi, pis c'est toi qui choisira pis tu lui diras oui ou non. – Mais je pensais qu'on... Je pensais pas qu'il y en avait tant que ça.

 

(44:18 - 44:20)

Je vois pas. – Ouais, quand même. Surtout cet été, là.

 

(44:21 - 44:26)

Pis j'ai dit non à toutes. Je suis désolée. Je vais te dire d'être envoyée à toi pis toi, tu choisiras.

 

(44:26 - 44:33)

– Tu fais du sabotage. – Hein? – Tu fais du sabotage de... – Oui. Parce que je me dis tout le temps, ça me tentera pas.

 

(44:42 - 44:47)

Je veux travailler là-dessus. Je veux travailler là-dessus. Je veux pas renforcer ça.

 

(44:48 - 45:01)

Renforcer ça. Ils disent que la clé de vieillir en santé mentale et physique et positive, c'est les connexions. Faut pas que je m'enfonce.

 

(45:01 - 45:07)

Je regarde ma grand-mère, qui est décédée. Elle était seule. – Ben oui, ça accélère.

 

(45:07 - 45:12)

– Pis c'était un choix. Elle avait envie d'être seule. Ben, c'est la première à être décédée.

 

(45:13 - 45:17)

– Je comprends pas. J'ai jamais compris. – Pis vers la fin, elle se sentait seule.

 

(45:18 - 45:25)

Mais elle s'est ramassée là parce qu'elle avait le goût d'être seule pendant toute sa vie. Je ne comprends pas. – Moi, je comprends.

 

(45:26 - 45:39)

« I'm looking at my future and it's looking bright. » – Tu comprends pas qu'être seule avec quelqu'un ou des gens, c'est mieux? À côté d'eux? – Pas tout le temps. Parce que t'es pas seule pour vrai.

 

(45:40 - 45:53)

– Pis c'est quoi l'avantage d'être seule pour vrai? Péter? – Ou entre autres. – Dans votre genre? – Non. – Même péter, c'est plus le fun quand quelqu'un est à côté.

 

(45:54 - 46:12)

– OK, j'ai une théorie. Je pense que malgré moi, il y a une pression de répondre à des attentes qui existent. Fait que si quelqu'un d'autre est là, moi, je suis pas totalement en paix face à mon lâcher-prise.

 

(46:12 - 46:40)

Je suis tout le temps en train de penser peut-être à est-ce que l'autre a besoin de si il aurait envie de ça? Est-ce qu'il est en train d'attendre après moi? Je suis pas dans le lâcher-prise total. Tandis que quand je suis seule pis qu'il y a personne autour de moi, je sais que je suis la seule. C'est un réel comme « Ah, j'ai pas besoin de penser à personne.

 

» Pour vrai, de vrai. Hein? – Oui. Ça me fait du bien.

 

(46:40 - 46:56)

– Lâcher-prise? – Hum-hum. Un vrai, de vrai, comme... – Je me demande, il est où mon... Est-ce que je suis dans un... Je m'en rends pas compte, je suis dans le déni pis j'ai besoin d'un lâcher-prise que je touche jamais. J'ai jamais pensé à ça.

 

(46:56 - 47:02)

Un lâcher-prise qui est pas pareil. Seul, ensemble ou seul, seul. C'est quand même fucked up.

 

(47:05 - 47:20)

– Ben... T'es... Hum... Je sais pas. – Je suis peut-être dans le lâcher-prise quand je suis pas seule. – T'es peut-être capable d'être avec des gens pis de pas... Que ça affecte pas... – Ben là, il y a des gens que oui.

 

(47:20 - 47:27)

Il y a des gens, c'est littéralement une tension constante. – Oui. – Il existe toutes sortes de gens.

 

(47:27 - 47:38)

– Oui. Mais l'affaire, c'est que la tension que tu sens, mettons, avec ces gens-là, c'est comme si tu la sentais avec tout le monde pis pas parce que les autres la créent chez toi mais parce que toi, tu le crées. – Avec moi, là.

 

(47:40 - 47:54)

– Oui. Pis c'est pas parce que tu me crées une tension... – Ben ça devrait pas. – Non, je sais, mais c'est pas parce que tu me crées une tension, c'est pas... C'est genre... C'est comme une pensée de comment, en ce moment, il aimerait faire ça.

 

(47:54 - 48:24)

Peut-être, en ce moment, il... Peut-être que je pourrais faire ça pour lui ou peut-être que je... T'sais, le genre de... Le petit cureuil qui est comme... Consciente que... – Y'aurait-tu deux sortes de personnes? Ceux qui vivent un petit peu pour care pis ceux qui... Les autres? – Mais c'est parce que j'ai pas l'impression que je suis quelqu'un qui vit pour care, là. – Non, non, c'est ça, mais y'a vraiment... Non, non, t'es clairement les autres. Mais moi, clairement, je serais l'autre type de personne.

 

(48:24 - 48:34)

T'sais, j'ai comme... Moi, me demander si t'as besoin de quelque chose dans la maison, c'est un élément de bonheur, là. Pas de... Pas de pression ou de... J'ai oublié le mot. De lâcher prise.

 

(48:35 - 48:44)

– Ça t'empêche pas de lâcher prise. – En fait, je veux... C'est ça, peut-être, que je veux une petite prise. Toujours une petite prise.

 

(48:44 - 48:47)

– Les gens autour de toi que tu fais care. sur une palaise. Ouais.

 

(48:47 - 48:51)

– C'est ça. – Je veux jamais faire ça. – Non, mais c'est... – Y'a peut-être deux sortes de personnes.

 

(48:52 - 49:05)

Ça, ça doit être un terme connu en psychologie. Y'a le nom de ça et de ça. – Ben, tu sais, y'en a qui disent que t'as comme la batterie sociale, y'en a que... De voir des gens, ça remplit ta batterie pis y'en a que ça agite, là.

 

(49:05 - 49:21)

– Moi, je l'aime, cette métaphore-là, mais clairement, là... Tu sais, comme, mettons, mon père, lui, il aime ça être seul pis probablement que c'est ça. On lâche les prises pis ma mère, t'sais... C'est vraiment du type... – Ben, c'est ça. – Quand je peux care, j'ai mes ancrages pis là, je peux care sur quelque chose.

 

(49:21 - 49:31)

Ça me prend au pire un chat. – Ben, imagine, c'est ça. Toi, ta batterie, c'est de prendre soin pis qu'à chaque fois que tu prends soin, ta batterie se remplit pis qu'à chaque fois que tu... – Ouais.

 

(49:32 - 49:50)

– Que tu care pour les gens autour de toi pis que t'as des interactions, t'es comme... Ah, t'sais, je sens ma jauge d'existence est pleine, là. Ben, imagine, là, si à chaque fois que tu dois penser à quelqu'un d'autre, aux autres, que tu dois... – Ça s'inverse-tu, ça? Ça existe-tu? – Je sais pas. – Là, t'as un fils, là.

 

(49:50 - 50:13)

– Oui! Ben, tu vois, mon fils, c'est comme un... Ça... Ça me... – Des fois, ça vide, des fois, ça remplit? – C'est comme, là, un mélange des... C'est comme si c'est une plug dans le mur qui garde ton sel à la même batterie. – Fait que... – Non, non, ça me tire du jeu. Ça me tire du jeu, là.

 

(50:13 - 50:16)

– Oui, c'est ça. Il me semble que oui. – Oui, oui, ça me semble que oui.

 

(50:16 - 50:23)

– Oui. Mais... J'adore utiliser mon... – C'est sûr, ça peut faire l'inverse. – J'adore utiliser mon téléphone.

 

(50:23 - 50:28)

J'adore utiliser mon téléphone. J'adore perdre la batterie de mon téléphone, tu comprends? – Bon. – Fait que... Mais ça m'en tire du jeu, oui.

 

(50:29 - 50:33)

Mais je l'aime tellement. C'est épouvantable. C'est épouvantable comme je l'aime.

 

(50:33 - 50:36)

– Mais là, je pense qu'il tire du jeu. Anyway. – Il tire du jeu.

 

(50:36 - 50:42)

– À moi aussi, là. Je suis pas en train de charger ma batterie, je te confirme. Il assoit à courir dans la rue avec une trottinette en dessous de la pluie.

 

(50:43 - 50:46)

Je te pardonne. Je vais courir. De bons souvenirs.

 

(50:46 - 50:56)

C'était vraiment très le fun, très cute. Je l'aime tellement, Claude. – Il t'a amené le chandail pour aller dehors? Il t'a allé le chercher? – Oui.

 

(50:57 - 51:12)

Puis il était frustré parce que le banc, il était pas capable de l'ouvrir parce qu'il y avait ses petites autos pis là il poussait, pis là il était... – Parce qu'il savait que s'il faisait ça, peut-être qu'il y avait des chances d'aller dehors même s'il pleuvait? – Oui. Fait que là, j'ai tassé l'auto, il a ouvert le banc, il a sorti le chandail pis il me l'a donné en mode abée moi. – J'ai des papillons.

 

(51:19 - 51:33)

On dirait qu'il dit tout ce qu'il fait. – On a couru dans... on courait sur le terrain de football éclairé genre dans une pente pour qu'à la fin il tombe un peu dans l'herbe, dans la pluie. C'était extraordinaire.

 

(51:34 - 51:44)

Il devait tellement être content. Je sais pas s'il réalisait à quel point c'était comme... – Magique. – Genre non, mais les parents ils feront pas ça là 9h30 sortir jouer dans la pluie sur le terrain de football.

 

(51:45 - 52:07)

Il avait pas conscience du privilège qu'il vivait, mais j'ai, moi, J'ai probablement eu plus de fun en bout de ligne parce que... T'sais, il m'a passé un souvenir exceptionnel, encore. Numéro 7. Claude semble tout faire. Il se lève tous les matins, etc.

 

(52:07 - 52:24)

Et si c'était l'inverse, on jugerait beaucoup. Ben non, l'inverse, les gens assument que c'est ça, la normalité. Les gens assument... Personne jugerait une fille qui fait tout.

 

(52:24 - 52:33)

Je comprends pas. Euh, on jugerait beaucoup que le gars fasse rien. Mais là, vu que t'es une fille, c'est correct.

 

(52:34 - 52:38)

Mais c'est pas vrai. Parce que c'est comme l'inverse d'habitude. Non, c'est au contraire.

 

(52:38 - 52:46)

J'ai l'impression que tu vas plus juger une fille qui fait rien qu'un papa qui fait rien. Pis de toute façon, c'est pas vrai que je fais rien, là. Là, on parle d'exemples.

 

(52:46 - 53:04)

Ouais, c'est un peu un quote au retour du balancier. Comme si là... Ouais, c'est dur à... Je suis passé d'un bord pis de l'autre deux fois. Non, je pense vraiment qu'une mère qui est pas présente se fait plus taper sur la tête qu'un père pas présent.

 

(53:04 - 53:16)

Un père pas présent, on l'a vu pis on l'a vu. Fait que... Ouais, il aurait tendance à dire que c'est l'inverse. Pis là, les gens auraient tendance plus à juger.

 

(53:16 - 53:25)

Quoi que non, justement, on le dit ça pis on rit de ça. Parce que les gens, ils jugent pas ça du tout. Non, il y a un petit quelque chose de vrai.

 

(53:26 - 53:37)

Si on avait fait le même TikTok... La raison pourquoi que ça, ça existe, là... C'est à cause que c'est l'inverse qui arrive. C'est ça. La raison pourquoi qu'on peut se permettre de faire ce joke-là.

 

(53:37 - 53:45)

C'est ça que la personne veut dire. On aurait fait le TikTok de « Je m'appelle Claude », pis toi tu dis « Je m'appelle Ysanne et je fais ça. » Je fais ça en joke, parce que tout ça reste quand même une joke.

 

(53:45 - 53:55)

Tu fais pas rien. Il y avait une pluie de jugements, là. Parce que... Parce qu'on vient renforcer ce qu'on veut pas renforcer.

 

(53:55 - 54:02)

Pis parce que c'est ce qui existe, pis qu'on essaie de déconstruire ça. C'est la déconstruction. C'est ça.

 

(54:02 - 54:05)

Le retour du balancier. Ouais. On le fait.

 

(54:05 - 54:15)

« Je m'appelle Claude ». Ça serait pas vrai. Ouais, mais on le fait dans le quotidien aussi. Pis c'est pas vrai celui qu'on a fait non plus.

 

(54:15 - 54:32)

Mais c'est plus, mettons, renforcer la caricature de... Parce que c'est vraiment rendu ça, la caricature, là, de toi qui fais tout, pis moi qui fais rien. Même qu'à un moment donné, ça m'a... J'étais là « OK, là, ça va être beau, là. » Les gens pensent vraiment que je fais rien que me pogner le cul à la maison.

 

(54:33 - 54:48)

Je suis comme... Ce qui est au hack de ça, l'envers de la médaille, c'est que... On donne tellement des trophées aux hommes qui s'en vont se promener avec les bébés pis qui font des tâches à la maison. Alors que... C'est ça qui est au hack, là. De faire comme si c'était extraordinaire.

 

(54:49 - 54:57)

Alors que c'est normal. Que ça devrait être normal. Moi aussi, je veux un trophée quand que... Ah oui? Je passe une fin de semaine seule avec le bébé.

 

(54:58 - 55:01)

Moi aussi, je veux ça. T'en auras pas, là. Quand que c'est moi qui se lève.

 

(55:01 - 55:06)

T'en auras pas, malheureusement. Les gens sont comme ben, là. C'est normal, t'es sa mère.

 

(55:06 - 55:15)

C'est ça. Toi, t'as le droit. Moi, j'ai des trophées... Même le TikTok est une source de trophées.

 

(55:15 - 55:18)

C'est ça. Un papa présent, wow! Ça a fait l'inverse. T'es fou.

 

(55:19 - 55:29)

C'est un chien. Mais merci de le reconnaître. Mais refuser les trophées, c'est... C'est aussi insultant pour une grosse partie de la population.

 

(55:31 - 55:35)

Mais... Je le vois, là. J'espère que tu le reconnaisses. Je le sais.

 

(55:35 - 55:40)

Voyons. Faut être stupide ou opportuniste pour pas le dire. I love you.

 

(55:42 - 55:49)

Moi aussi. Il est déjà midi. Moi, je dis qu'on en lit... Deuxième.

 

(55:50 - 55:51)

On flingue. On flingue la fin. OK.

 

(55:52 - 55:58)

OK. Vous avez de la difficulté à vous faire des amis maintenant que vous avez un bébé et votre vie sociale est à plat. C'est vrai.

 

(55:59 - 56:05)

Prochaine. C'est vrai. Pour vrai.

 

(56:07 - 56:17)

La difficulté à se faire des amis, c'est vrai. C'est vrai parce que l'envie... Se faire des amis, c'est surtout aller chiller de façon hyper légère. OK, on va aller là.

 

(56:17 - 56:19)

OK. Puis là, c'est drôle. Puis là, finalement, c'était drôle.

 

(56:19 - 56:29)

Puis là, une couple de fois, ça devient un peu ton ami, mais ça arrive pas. Ça peut pas arriver. Il y a beaucoup de... Ah, on fait de quoi? Puis là, finalement, l'autre personne ou nous, ça choke.

 

(56:29 - 56:44)

Puis là, finalement, ça arrive pas. Puis c'est quelqu'un avec qui tu le sais que dans une vie, tu as arrêté full ton ami, mais que la réalité fait que ça arrive pas. Puis même ceux qui ont des enfants, tu te dis, on va comme matcher nos réalités, puis on va chiller, puis les enfants vont jouer ensemble, ça arrive pas.

 

(56:45 - 56:52)

C'est fou. Mais tu sais, ils sont à Montréal. Mais Montréal, c'est comme trop gros, fait qu'ils sont à 40 minutes de route, ça n'arrivera pas.

 

(56:52 - 56:56)

Faut être voisin pour que ça marche. Faut être voisin direct. Même voisin direct.

 

(56:56 - 57:03)

Même voisin direct, ça marche pas. J'avais un très bon exemple d'une personne chez elle, ça serait mon ami. À côté.

 

(57:04 - 57:09)

Il n'arrive jamais. C'est fou. C'est ce qu'on est... Oui, oui.

 

(57:10 - 57:19)

Claude voulait plus un deuxième bébé qu'Élisandre. Oui. C'est quand même vrai.

 

(57:19 - 57:33)

Je le porte pas, fait que c'est la zèle. Mais t'as vraiment été une motivation pour moi d'en vouloir un deuxième. Si on pesait les pours et les comptes, puis qu'on a une vraie discussion là-dessus, on arriverait au même point.

 

(57:34 - 57:58)

Oui, mais c'est... Mettons, premier bébé, je l'aurais eu, que tu sois là ou pas. Ça. Le deuxième, tomber enceinte, c'est pas le même contexte, t'es pas un papa présent, t'es pas... t'es pas le père que tu es, t'as pas la même motivation, la même, tu sais, amour pour... C'est sûr, je l'aurais pas eu.

 

(57:58 - 58:08)

J'aurais... Non, non, j'ai jamais pensé ça non plus. Ben, c'est ça que je veux dire dans le sens que le premier était indépendamment de toi, rien à battre. Le deuxième, si t'étais pas là, j'en aurais pas eu de deuxième.

 

(58:11 - 58:14)

Oui, oui. Que ça soit clair. C'est ça.

 

(58:16 - 58:29)

Hé, moi non plus. T'aurais pas eu d'autres bébés. Je t'aurais jamais rappelé deux ans après, hé, j'espère que vous allez bien, on en fait-tu un autre? Celui-là, je vais m'en occuper.

 

(58:31 - 58:37)

Non, pas nécessairement. On en fait-tu un autre? Arrange-toi. Pas arrange-toi, mais on peut continuer comme ça en ayant deux.

 

(58:37 - 58:47)

OK, oui. Ça arrivera, ça serait pas arrivé non plus Non, non, mais... Non, c'est sûr. C'est juste... Ouais.

 

(58:48 - 58:56)

T'étais vraiment en mode je voulais le garder à tout prix parce que je savais pas de quoi je parlais l'autre fois aussi. Pas en mode regret. Mais t'étais vraiment genre ouais.

 

(58:56 - 59:02)

Mais j'étais vraiment une place dans ma vie. J'ai des bons amis puis on va vivre en communauté ensemble. Le contraire de toi.

 

(59:03 - 59:06)

J'ai... Les gens à qui tu parles plus. Ouais, bon. On les salue.

 

(59:08 - 59:27)

Non, mais je... Je... Ma réalité était que j'avais le temps, j'avais l'énergie puis j'avais l'argent pour accueillir un bébé puis je... Mettons que je m'arrêtais deux secondes à... Pourquoi je l'aurais pas? J'avais pas de bonne raison. J'avais pas de bonne raison de pas avoir cet enfant-là. C'est comme... Ouais.

 

(59:27 - 59:40)

T'sais, j'ai les sous, j'ai l'énergie, j'ai le temps. Oui, mais t'sais, j'ai... Il y a... J'ai pas d'autre chose de plus. J'ai accompli déjà pour une fille de... J'avais 26 quand j'ai appris que j'étais enceinte.

 

(59:40 - 59:50)

Ouais. J'ai appris que j'étais enceinte à 26 ans. C'est comme, je suis... J'ai une bonne place, fin vingtaine.

 

(59:50 - 59:55)

Non, c'est une bonne raison. Faire le... Tout. L'exercice de pourquoi je l'aurais pas, c'est bon.

 

(59:55 - 1:00:13)

T'sais, j'y buvais même plus et j'ai... C'est comme... Ça faisait aucun sens de pas aller au bout de ça. Mais tu vois, là, mettons, j'en trouverais plein des raisons de pas en avoir de deuxième. Mais on le fait parce qu'on a envie pis qu'on sait que c'est le plus beau.

 

(1:00:13 - 1:00:27)

Non, mais les raisons pour en avoir un deuxième faisaient plus lourd que les raisons de pas. Oui, oui. Mais t'sais, c'est plus facile pour moi de faire comme, OK, ça c'est... T'sais, je suis consciente que je vais trouver ça plus dur ce coup-là, mettons.

 

(1:00:27 - 1:00:34)

Je suis vraiment en mode de... Je m'apprête à vivre une épreuve, là. J'ai hâte, là. J'ai fucking hâte de la rencontre.

 

(1:00:34 - 1:00:42)

Moi, j'ai hâte pour qu'elle devienne tellement un enfant rapidement qu'il peut jouer avec bébé. Laisse-la tranquille. Le chat à patates.

 

(1:00:43 - 1:00:50)

Fuck off! Fuck off! Non! C'est pas vraiment notre chat. C'est juste le chat à patates. C'est pas vrai.

 

(1:00:50 - 1:00:54)

C'est pas notre fille. C'est la fille à blaise. C'est pas notre fille.

 

(1:00:54 - 1:00:58)

C'est sa soeur. C'est sa compagnonne de vie. Fuck off! C'est ça que je disais hier.

 

(1:00:58 - 1:01:11)

À qui? T'sais, on entendait un bébé crier dans un appart pendant qu'on... criait. Ah oui? Ou jouait ou pleurait. En tout cas, j'étais comme, t'as-tu hâte, là, d'avoir... une soeur, une amie pour moi? Pour la vie.

 

(1:01:12 - 1:01:16)

Jouer avec toi. Il comprenait. Oui.

 

(1:01:16 - 1:01:25)

Tu penses qu'il comprenait pour vrai? Pas à 100%, mais quand même. Il me semble qu'il a dit un genre de oui. Next.

 

(1:01:26 - 1:01:29)

Que je sois claire. Oui. J'ai hâte d'avoir notre fille.

 

(1:01:30 - 1:01:36)

Vraiment. Ah oui? C'est juste que je sais que ça va être dur. Mais ça veut pas dire que j'ai pas envie, pour autant, là.

 

(1:01:37 - 1:01:44)

On est là, là. Je t'accepte. Mais tu parles pas d'une fille qui s'emmerde pis qui cherche un peu un sens à... Si j'ai un sens à ma vie, là, ça va être beau.

 

(1:01:44 - 1:01:56)

Mais on va l'enjoy pis... Dans la même direction. Vous passez énormément de temps sur vos cellulaires et sur la télévision avec le bébé. Hey! C'est vraiment un préjugé.

 

(1:01:57 - 1:02:00)

Hey! C'est vraiment un préjugé. C'est un combat de la vie. Oui.

 

(1:02:01 - 1:02:16)

Non, moi, je pense qu'on est vraiment bons. Vraiment. Même que, t'sais... Moi, j'ai eu un enfant dans une autre... une autre époque où c'était beaucoup moins criminalisé, là.

 

(1:02:16 - 1:02:19)

Ce que ça fait aux enfants, là. Ouais. La télé, les écrans, tout ça.

 

(1:02:21 - 1:02:24)

D'abord, il y avait beaucoup moins d'écrans. Je sais pas. Mettons, à part la télé.

 

(1:02:27 - 1:02:32)

Pis j'aimais ça, là. C'était mon trip, là. Écoutez, film, on revient de l'école, film, on soupe en même temps.

 

(1:02:32 - 1:02:35)

C'est la chose j'aimais le plus. Ouais. À part aller au parc, là.

 

(1:02:36 - 1:02:44)

Mettons, on allait full au parc aussi. Pis là, c'est tellement genre non, non, non, rien, rien, rien. Je sais que c'est bon, là.

 

(1:02:44 - 1:02:50)

Je sais pas ce que ça va faire, là. Parce que lui, il a ça, ça, un genre de privilège surdimensionnel, là. Ben, non.

 

(1:02:51 - 1:02:55)

Je pense pas qu'on est trop intense. Vraiment pas. Dans le sens que... Non, non, non, mais non plus.

 

(1:02:55 - 1:03:06)

Mais t'sais... Je trouve que notre balance est bonne. T'sais, mettons la fin de semaine que t'étais pas là, dernièrement. T'sais, là, là, ce que moi, je me permets de faire parce que là, en plus, je suis enceinte pis j'avoue, je me sens coupable, peu importe, là.

 

(1:03:06 - 1:03:14)

Peu importe ce que je fais, je me sens coupable. Mais en ce moment, je nous permets un film par jour. Fait que, même s'il y a deux ans, pis qu'est-ce qu'ils veulent pas lancer.

 

(1:03:14 - 1:03:17)

C'est énorme. C'est énorme. Non, mais pour ce qu'on fait, on fait jamais ça.

 

(1:03:17 - 1:03:24)

Oui, non, c'est ça. Mais mettons le samedi, samedi, j'ai mis un film, mais le reste de la journée, t'sais, y'a zéro, zéro écran. Y'a zéro, zéro, zéro écran.

 

(1:03:24 - 1:03:50)

Là, c'est pas pour se défendre, mais il peut passer une semaine au complet sans avoir checké la télé. Dans le sens où il va à la garderie, il revient, on l'écoute à la télé, pis des fois, un petit film, la fin de semaine. Comme dans n'importe quoi, je pense que l'absence totale peut être mauvaise aussi.

 

(1:03:51 - 1:04:01)

Y'a des gens qui vont avoir une télé à un moment donné, pis je sais pas. Tout ça est une expérience, mais vraiment, on fait des énormes efforts pis les résultats sont quand même là. C'est un préjugé total.

 

(1:04:02 - 1:04:19)

Oui. Ben, si vous nous avez déjà vus au resto avec notre fils pluggé sur un téléphone, dites-vous que c'est parce qu'on avait vraiment vraiment faim. Dites-vous que c'est parce qu'on est jamais au resto pis que ce bébé-là, il serait dans la cuisine en train d'essayer de faire des dégâts.

 

(1:04:20 - 1:04:25)

Ça, c'est sûr, on le voulait pas qu'il y ait d'écran à ce moment-là. C'est déjà arrivé. Oui.

 

(1:04:27 - 1:04:39)

OK, un dernier. Vous n'avez plus de relations sexuelles depuis la deuxième grossesse. On en a plus depuis que je suis enceinte.

 

(1:04:40 - 1:04:45)

Je pourrais dire qu'on en a plus. Oui. On a plus de relations sexuelles un petit peu plus.

 

(1:04:48 - 1:04:58)

T'as entendu ça où? Oui, c'est ça, pourtant. OK. Dans le dernier Q&A, vous étiez vraiment dans une phase super difficile.

 

(1:04:59 - 1:05:05)

Oui. Je pense pas. Je pense que t'as checké le vieux, vieux Q&A d'il y a un an.

 

(1:05:06 - 1:05:23)

Je me souviens pas. Mais je veux dire, on a des hauts pis des bas, mais en général, on... Je pense qu'il y avait un extrait qui commençait il y a pas si longtemps par... par... Il y avait un extrait par... C'était une question pis c'était... Ouais, c'est ça la question. C'était... Pis vous en... Où en est votre mariage ou quelque chose comme ça? Je sais pas.

 

(1:05:25 - 1:05:33)

En riant qu'on était plus en thérapie qu'en train de prévoir le mariage. Mais c'est des jokes. Non, c'est vrai, mais ça veut pas dire que ça va pas bien.

 

(1:05:34 - 1:05:39)

Non, mais c'est ça que je veux dire. Dans le sens où... Non, c'est vrai. Oui, je sais.

 

(1:05:39 - 1:05:52)

Dans le sens où c'est pour ça que quelqu'un peut dire ça du dernier Q&A. Oui, mais c'est... Oui, c'est vrai. Moi, les gens qui se marient au lieu d'aller consulter dans des circonstances comme ça, c'est eux qui vont pas bien.

 

(1:05:53 - 1:06:02)

Je parle pas à Anestine Meur. Dans le sens que... C'est parce qu'on veut que ça aille bien. On n'est pas... On n'est pas en train d'abandonner notre relation pis on est encore capables de rire ensemble.

 

(1:06:02 - 1:06:09)

Beaucoup. Pis d'avoir du fun. Pis de... On n'est pas... Mais Chris, c'est sûr qu'il y a des hauts pis des bas.

 

(1:06:10 - 1:06:16)

On n'est pas dans le déni. En tout cas, on n'est vraiment pas dans le déni. Il y a des gens qui vivent une vie de déni, là.

 

(1:06:16 - 1:06:25)

Mais mariez-vous, pis... Des vies parallèles. Vous avez des problèmes de communication, ce qui crée beaucoup de chicane. Non.

 

(1:06:26 - 1:06:33)

Non. S'il y a une chose qu'on a, c'est ça. Capacité à communiquer comme il faut.

 

(1:06:34 - 1:06:36)

Sur la même fréquence. Pas toujours. Non.

 

(1:06:36 - 1:06:42)

Mais pas mal. Oui. J'ai l'impression qu'on l'a beaucoup jinxé, quand même, là, qu'on communique bien.

 

(1:06:42 - 1:06:51)

Versus, tu sais... Versus... Versus la réalité. Les moments qu'on... qu'on communique pas bien. Non, je pense qu'on... Pour vrai, je pense qu'on communique bien.

 

(1:06:52 - 1:07:07)

Mais peut-être pas de la même façon, tu sais, mettons, dans les besoins de la communication. Dans le sens, une fois que les deux, on est prêts à communiquer, on est capable d'avoir une belle communication. Non, non.

 

(1:07:07 - 1:07:14)

Quand t'es dans un état pas sur une bonne fréquence ou pas sur la même, ça peut pas marcher, là. C'est ça. Alors, si t'es fâché, on va attendre.

 

(1:07:15 - 1:07:26)

Oui. Là, je dis t'es fâché, mais... T'as tendance à moins... à me défâcher très vite ou pas à être fâché. Fait que, tu sais, là, j'attends que tu sois sur la même fréquence pour qu'on te discute parce que j'ai vraiment hâte le plus vite possible.

 

(1:07:27 - 1:07:37)

C'est parce que moi, je sais qu'il y a rien qui sort de bon si je discute... Bien, savoir ça, c'est déjà un gros skill. Il y a des gens qui se lancent dans une conversation de merde. C'est ça.

 

(1:07:37 - 1:07:44)

C'est nos chicanes, là. Mettons qu'on a des chicanes, ce qui est rare parce que c'est rarement des chicanes, là. C'est plus comme un fret.

 

(1:07:45 - 1:07:59)

Fait que quand on a des fret, c'est qu'on va dans une conversation où un moment qui n'était pas opportun ou j'étais pas réceptive à ce moment-là à ouvrir la discussion. Puis là, on n'est pas bon. Là, on n'est pas bon.

 

(1:07:59 - 1:08:07)

En ce temps-là. Mais en général, si ça s'est respecté, oui, on communique bien. La dernière.

 

(1:08:07 - 1:08:13)

Vous avez une paire bleue qui est votre petite fille. Oui! Non. Oui, non.

 

(1:08:14 - 1:08:22)

Peux-tu filmer ton ventre? Peux-tu me montrer? C'est fou comment qu'elle bouge. C'est fou. Autant sinon plus.

 

(1:08:23 - 1:08:34)

Bien, c'est ça. Je me demande si c'est vrai qu'elle bouge plus ou si c'est juste parce que ça fait longtemps puis que je me souviens pas. Mais j'ai l'impression qu'elle ne donne pas sa place.

 

(1:08:34 - 1:08:38)

Il y a un lien entre comment ça bouge dans le ventre puis après. Tu penses? Oui. C'est ça.

 

(1:08:39 - 1:08:49)

J'ai déjà... J'ai checké. Ah oui? Oui. T'as checké ça où? Elle bougeait tellement que je me suis dit je vais checker voir si ça peut être dangereux.

 

(1:08:49 - 1:08:53)

Ça peut être des enfants plus actifs pour vrai s'ils bougent. Oui, oui, oui. Ah bon, bon, bon.

 

(1:08:53 - 1:08:59)

Mais en aucun cas ça peut être négatif trop bouger dans le ventre. Oui, oui. Mais c'est ça.

 

(1:08:59 - 1:09:02)

Je m'inquiétais. J'étais comme bien là, ça n'a pas le bon sens. C'est inquiétant.

 

(1:09:02 - 1:09:08)

Bien là, tu viens de m'inquiéter. Ah, tu veux dire pour l'actif après? Pour la suite. Ah oui, oui, oui.

 

(1:09:09 - 1:09:27)

Imagine, on est là voir qu'on trouvait qu'il y avait de l'énergie. Imagine, on finit par se dire ça par comparaison. Qu'on est comme ah, tu te souviens du temps où on trouvait que Blaise était paquet de nerfs? On se rappelait de tous les moments où il joue dans son... Quand tu sais quand il joue dans son coin avec ses autos.

 

(1:09:29 - 1:09:37)

Puis là, avec nostalgie de comme on savait rire. Oh my God. Et puis on est dans un setup pas de grands parents.

 

(1:09:39 - 1:09:49)

Là, on s'en reparlera de la banlieue. T'es mêle en cours puis il y a deux ouragans. Tout ce que tu as à faire, c'est comme remettre un peu les choses à leur place sur le terrain après.

 

(1:09:52 - 1:09:59)

Honnêtement, je m'en contrefous d'être un gars de banlieue ou pas. Si c'est pour gagner ça. Contrefous.

 

(1:10:00 - 1:10:03)

Bye, je t'aime. Bye. C'était le fun.

 

(1:10:04 - 1:10:09)

Oui. C'est tout. À la semaine prochaine.

 

(1:10:10 - 1:10:14)

C'est tout. Bye. Attends, c'est dans les commentaires si vous avez d'autres préjugés qu'on n'a pas adressés.

 

(1:10:14 - 1:10:18)

Je suis quand même curieuse. Ben oui, oui. C'est une bonne idée.

 

(1:10:18 - 1:10:20)

OK. Dites-nous. OK, bye.