Parenthèse

Maternité, séparation, fiançailles : la parentalité d'Alicia Moffet

Episode Summary

Maternité, séparation, fiançailles : la parentalité d'Alicia Moffet Cette semaine sur le podcast, Alicia Moffet se livre sur sa maternité, sa carrière, son engagement, et ses blessures d’enfance. Elle raconte avec émotion sa demande en mariage, ses réflexions sur l’équilibre travail-famille, et ses doutes face à l’idée d’avoir un deuxième enfant. Au programme : - Le récit complet (et grandiose) de sa demande en mariage - Les hauts et les bas de la coparentalité et des semaines partagées - Le sentiment de culpabilité de ne pas offrir de frère ou sœur à sa fille - La dualité entre ambition artistique et désir d’une vie de famille - Comment les traumas d’enfance influencent sa parentalité aujourd’hui 🔔 Abonne-toi pour ne pas manquer les prochains épisodes de Parenthèse

Episode Notes

Maternité, séparation, fiançailles : la parentalité d'Alicia Moffet Cette semaine sur le podcast, Alicia Moffet se livre sur sa maternité, sa carrière, son engagement, et ses blessures d’enfance. Elle raconte avec émotion sa demande en mariage, ses réflexions sur l’équilibre travail-famille, et ses doutes face à l’idée d’avoir un deuxième enfant. 

Au programme : 

- Le récit complet (et grandiose) de sa demande en mariage 

- Les hauts et les bas de la coparentalité et des semaines partagées 

- Le sentiment de culpabilité de ne pas offrir de frère ou sœur à sa fille 

- La dualité entre ambition artistique et désir d’une vie de famille 

- Comment les traumas d’enfance influencent sa parentalité aujourd’hui 

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Episode Transcription

(0:02 - 0:20)

Une production du Studio SF Lisons! Hey! Salut, toi! Aujourd'hui... Oui? On reçoit... Alicia Muffet. T'es-tu en train... On dirait que t'es en train... T'as fait ça, pis que tu te roules une croûte de... Eh bien, je confirme que non. Ici, dans mes doigts, il y a rien.

 

(0:20 - 0:26)

C'est ça! Mais je m'en roule une. Je m'en... Je m'en simule une dans mes doigts. Non.

 

(0:27 - 0:33)

OK. Bien, je disais qu'on recevait... Ouache! Quelqu'un d'extraordinaire. Plus grande que nature.

 

(0:33 - 0:43)

De groche. Non, mais... T'sais... Elle est impressionnante. Je m'en... Oh! Le micro revient.

 

(0:43 - 0:55)

Youh! Non, pour vrai, aujourd'hui, au podcast, on reçoit Alicia Muffet, qui est une femme extraordinaire. À tous les niveaux. Je l'aime, là, cette fille-là.

 

(0:55 - 1:09)

Je suis une grande fan. J'adore la suivre sur les réseaux sociaux, dans sa carrière, dans son rôle de mère, dans sa relation avec son chum. Je la trouve inspirante, puis drôle, puis... C'est ça.

 

(1:09 - 1:17)

C'était vraiment un honneur qu'elle prenne le temps de venir ce soir avec nous, aujourd'hui, nous parler. Elle a été généreuse. Elle s'est livrée.

 

(1:18 - 1:22)

Vraiment. D'extraordinaire. Il a fallu s'arrêter, mais ça y allait pendant trois heures.

 

(1:22 - 1:26)

Oui, vraiment. Merci, Ali. Merci.

 

(1:26 - 1:27)

Et à tous. Bon épisode. Bonne écoute.

 

(1:27 - 1:31)

Vous allez triper encore plus sur elle. Promis. Bye.

 

(1:37 - 2:02)

Ça, c'était comme dans, mettons, les derniers deux mois depuis qu'on a même sorti. J'ai fait beaucoup de développement. J'ai fait la première partie d'Alessia Cara.

 

(2:02 - 2:07)

C'est du bon matériel. Pourquoi vous parlez? OK, j'arrête de parler. C'est parce qu'on me parle de bébé, dans le photo.

 

(2:07 - 2:12)

Oui, mais on veut parler de ça. Moi, ça m'intéresse. On est dans la musique, on parle un peu de musique.

 

(2:12 - 2:19)

Ça t'intéresse, Chris? Oui, oui, moi aussi, ça m'intéresse. By the way, en fait, je me suis brossée, puis là, on dirait que ma gueule est complètement enflée. Je me suis fait faire cinq strings dans la gueule.

 

(2:20 - 2:35)

On ne le fait pas assez souvent. Ça n'a pas marqué. J'ai peur que le monde soit comme, God, qu'est-ce qu'elle a fait dans sa gueule? Un lendemain de bosse, ça fait ça? Je ne sais pas pourquoi ça m'a fait ça, mais je me suis réveillée, comme si j'avais serré, puis comme, pas fait un bruit.

 

(2:36 - 2:40)

C'est vraiment bizarre. Ma bouche était toute enflée le lendemain matin. J'avais honte.

 

(2:40 - 2:49)

Comme si, je ne sais pas, je me suis de la nulle. En fait, c'est en chasse d'une fille qui se fait dire tout le temps qu'elle est trop refaite. Tu es la viande fucking quand tu es enceinte.

 

(2:49 - 2:54)

C'est épouvantable. Mais c'est ton fucking belge. Tu n'as pas l'air d'un canard, reste-tu là? Non, non, zéro.

 

(2:56 - 2:58)

Non. Mais non, ce n'est pas lait. Ça ne sera jamais lait.

 

(2:59 - 3:01)

Ça peut être même plus gros. Ça ne sera pas le lait. OK, Claude.

 

(3:02 - 3:10)

Il y a des gens qui ne s'appellent pas bien, mais elle, on dirait que ça peut aller très loin. T'étais ma belle enceinte, Claude. T'étais trop belle, là.

 

(3:11 - 3:22)

Est-ce que tu t'es décœurée, toi? Est-ce que tu t'es décœurée? Oui, j'ai décœuré. C'est une saison difficile d'enceinte. Tu te souviens? Non, mais là, c'est parce que ça fait 40 tout le temps et être enceinte de pas mal, il n'en reste pas gros.

 

(3:23 - 3:33)

Le dernier 10 semaines, c'était une astuce de cauchemar qu'on n'en parle pas tantôt. Oui, c'est ça. Mais à 40 degrés, c'est comme... Ah, ta mère! As-tu le sait, t'as accouché en juillet? Oui, j'ai accouché le 20 juillet, moi.

 

(3:33 - 3:37)

C'est ça. Je suis allée en piscine, en tabarnak. Ok, là, c'est assez.

 

(3:37 - 3:46)

Trois, quatre. Aujourd'hui, au podcast, je suis vraiment contente. C'est tellement cute.

 

(3:47 - 3:56)

Alicia Muffet, qui est là avec nous, pis que t'es comme le premier ministre du Québec en termes d'honneur. T'es tellement niaiseuse. T'es toujours le premier ministre.

 

(3:56 - 4:03)

De quoi tu parles, toi? Au niveau du booking. Au niveau du booking, au niveau de ta vie, qui poppe, j'aime trop. T'es fière.

 

(4:04 - 4:07)

Je suis tellement fan. Je suis tellement fière de toi. Comme une mamie.

 

(4:07 - 4:10)

T'es tellement cute. Merci. T'es trop fière.

 

(4:10 - 4:17)

T'es trop hot. Ça va pas être facile, par exemple, être capable de venir avec l'horreur, pis tout ça. J'ai dit ça tantôt, j'ai cancellé genre trois fois.

 

(4:17 - 4:22)

Mais le pire, c'est que j'avais tellement hâte d'être là. J'aime tellement ça faire des podcasts, moi. Bien, merci d'avoir accepté.

 

(4:22 - 4:24)

Ça me fait tellement plaisir. On est vraiment chanceux. On est vraiment choyés.

 

(4:25 - 4:35)

Merci. C'est un honneur. Surtout que j'ai hâte de... Parce que, t'sais, ta carrière musicale est tellement... C'est ça qu'on voit en premier en ce moment.

 

(4:35 - 4:38)

Vraiment beaucoup. Pis dans le très bon sens. You're poppin'.

 

(4:38 - 4:42)

T'es incroyable. Mais j'ai hâte de parler de ton côté maman aussi. Oui, oui.

 

(4:43 - 4:58)

Le fait, c'est que moi, c'est ça que j'aime le plus parler. T'sais, je dis tout le temps que comme, dans mon ordre de préférence et de valeur, famille vient vraiment avant carrière. Fait que moi, quand je peux parler de ma fille, pis de ma famille, pis de mon workshop, je suis comme... C'est fait pour ça ici.

 

(4:58 - 5:08)

C'est vraiment... C'est vraiment pour ça qu'on a inventé ça. Mais il y a non seulement ça, mais récemment, quelque chose... Là, parce que t'as pas fait de podcast depuis, là. Non, non.

 

(5:08 - 5:12)

Tu as été engage. Ah, engage! C'est ça. On a juste vu un post ce passé.

 

(5:12 - 5:14)

Je sais. J'ai aperçu ça. J'étais comme, ok, je sais pas ça.

 

(5:14 - 5:16)

Je comprends. C'est juste un post. C'est tout ce que j'ai fait.

 

(5:16 - 5:24)

Puis là, en plus, y'avait... En tout cas, je vous l'ai raconté là, mais j'ai pas raconté comment c'est arrivé. Ben, go! Ah ok, je vais vous raconter. Ok, dans le fond.

 

(5:26 - 5:32)

Je me prends pas au sérieux, on dirait que je réalise pas que je suis fiancée. Dans ma tête, j'ai 19 ans et tout le monde est comme Créciéto. Tout le monde me sent en tout cas.

 

(5:33 - 5:48)

Mais, dans le fond, ce qui est arrivé c'est que t'sais, on en a toujours parlé, moi et Fred, spécialement moi. Pis là, dans le fond, on est allé en voyage en Grèce avec Billy. Pendant le voyage, Fred est devenu fucking stressé à un moment donné.

 

(5:48 - 5:59)

Pis je comprenais pas trop pourquoi mais en même temps, j'avais comme, j'avais un feeling que ça s'en venait avant qu'on parte à O'Day. Selon l'FBI là, que je suis vraiment. J'étais comme, je pense que ça s'en vient.

 

(5:59 - 6:13)

Pis en voyage, il est devenu vraiment stressé. Pis il a comme réussi à me faire croire que c'était par rapport au fait que, je savais qu'il était comme dans le dossier de faire la bague, mettons. Je savais que la bague était en train de se faire... Ok, tu savais des choses là.

 

(6:13 - 6:24)

Oui, parce que chaque fois qu'il me buvait un verre, il me donnait plus d'informations. Il me disait tout le temps quelque chose. Tu sais quoi qu'il m'avait dit à un moment donné? Ah oui, il était rendu chaud là.

 

(6:24 - 6:30)

Pis il me dit, ta bague elle est prête dans 3 semaines. Il a dit ça. Il m'a dit ça le lendemain.

 

(6:30 - 6:37)

Je me dis, tu te rappelles ce que tu m'as dit? Il me dit, non. But I remember. En tout cas, c'est ça pour dire.

 

(6:37 - 6:49)

Je sais qu'il est en train de confectionner la bague pis il a réussi à me faire croire que c'est parce que il avait un fuck avec la bague. Je me disais, je vais arrêter de poser des questions. Pis moi, j'ai quand même pour dire que je suis quand même forte.

 

(6:49 - 6:54)

Si on est en vacances, tu touches pas à ton cel. Pis il y a pas de job qui se passe. Fred, il a sa business.

 

(6:54 - 7:05)

Chaque fois qu'il y a un réflexe, il ouvre son cel, check Shopify, check son email, pis c'est comme automatique. J'essaie qu'il touche pas son cel. À un moment donné, il reçoit un appel de sa mère.

 

(7:06 - 7:13)

Qui était pas sa mère finalement. Il dit, ah mom m'appelle. Je suis comme, pourquoi ta mère t'appelle? Faut qu'elle débloque des fonds genre.

 

(7:13 - 7:23)

C'est sa comptable. Je suis comme, qu'est-ce qui se passe? Finalement, il me dit, fais juste me faire confiance. Laisse-moi 15 minutes, j'irai sur la plage avec Billy.

 

(7:25 - 7:36)

Finalement, whatever. On s'en va en avion, on revient. Pis quand on regarde, quand on est en avion, je vois qu'il regarde la température compulsivement à Brownsburg-Chatham.

 

(7:36 - 7:52)

Comme on habite à Blainville. Pis on a un tournage à Brownsburg-Chatham la fin de semaine pour O'Day. Parce que le groupe Investir qui donne le chalet aux gagnants, il m'était fait dire par la production qu'il fallait aller faire un tournage pour qu'il revenait comme partenaire.

 

(7:53 - 8:01)

Je savais que les chalets d'O'Day étaient là-bas. On a filmé les chalets des finalistes à Brownsburg. J'ai juste trouvé ça bizarre qu'il regarde la température à Brownsburg.

 

(8:01 - 8:09)

Il fallait qu'il fasse beau pour l'événement? Oui, c'est ça. Sinon c'était annulé? C'est ce que j'ai cru comprendre. Je me disais qu'il va sûrement me fiancer dehors.

 

(8:10 - 8:16)

Mais quand j'ai vu qu'il regardait la température, je me suis dit que ce n'était pas un tournage. C'est tellement pas un tournage. C'est sûr que c'est ça.

 

(8:18 - 8:23)

Le tournage était le samedi. Je me suis dit que je le ferais dimanche. Je reçois mes vêtements.

 

(8:25 - 8:29)

Ça m'aiderait si on le faisait dimanche. Je me suis dit que non. Dimanche, je fais rien.

 

(8:29 - 8:32)

Je fais mes meal prep. Je suis relaxée. Je n'ai aucune chance.

 

(8:33 - 8:43)

Le producteur me texte pour me dire qu'il va falloir qu'on mette le tournage dimanche. C'est un drôle de don. On est dimanche.

 

(8:44 - 8:53)

Le matin, il est vraiment stressé pour le tournage. Ça fait trois ans qu'on fait ça. Qu'est-ce qui se passe? Pourquoi tu es stressée de même? Il met son petit kit.

 

(8:53 - 8:59)

Il est en beige et blanc. Je vais me mettre en blanc. On n'aurait pas de chance.

 

(8:59 - 9:04)

J'arrive là-bas. Cinq minutes avant qu'on arrive, il arrête le char. Il me bande les yeux.

 

(9:04 - 9:10)

Il me dit que je suis même. Il me bande les yeux. Il me fait confiance.

 

(9:10 - 9:15)

Il ne me pose pas de questions. J'ai l'affaire sur les yeux. J'arrive là-bas.

 

(9:16 - 9:23)

On marche. Je ne sais jamais où je suis. On descend une côte.

 

(9:23 - 9:31)

Il me dit de baisser la tête et de rentrer là-dedans. Je rentre. Pourquoi ça sent le sauna? Pourquoi on est dans un sauna? Il me demande les yeux.

 

(9:31 - 9:35)

Il y a un projecteur. Il y a des fleurs. Il y a une vidéo qui part.

 

(9:35 - 9:43)

Il dit que c'est le moment que tu as attendu toute ta vie. Il prend cinq secondes de reconnaissance. On dit toujours ça quand on est stressé.

 

(9:43 - 9:52)

On se dit cinq recos. C'est une vidéo de toute ma famille, de tous mes amis qui nous disent qu'ils nous aiment. Ça commence par mon père.

 

(9:52 - 10:00)

Je vous aime tellement ensemble. Vous êtes le meilleur beau-père pour Billy. Sept minutes de vidéo de tous nos amis.

 

(10:01 - 10:06)

On braille comme des madeleines. On braille, on braille. Fred est un brailleux.

 

(10:06 - 10:11)

Il braille. Il me dit de fermer les yeux. Je vais sortir.

 

(10:11 - 10:16)

Je sors. Mon band est là. Je fais toutes mes tournées.

 

(10:17 - 10:24)

Ils jouent la tune de moi et Fred. C'est « Somewhere over the rainbow ». C'est une tune qu'on a écoutée à Mallorca. C'était notre première saison d'OD.

 

(10:25 - 10:33)

On est allés deux jours à Mallorca parce qu'on était en Espagne pour OD. C'est le plus beau moment de notre relation. C'était quand on est arrivés à un sunset à Mallorca.

 

(10:33 - 10:38)

Cette tune-là a joué. On buvait un petit spritz. C'est devenu notre chanson typique.

 

(10:38 - 10:43)

Mon band est en train de la jouer. Incroyable. C'était un petit détail tellement cute.

 

(10:44 - 10:47)

Il aurait pu faire jouer la tune. Il a pris mon band. C'est tellement petit.

 

(10:49 - 10:56)

Il me fait la demande sur un petit setup. Je me tourne et toute ma famille, tous mes amis sont là. Tout le monde.

 

(10:57 - 11:02)

70 personnes sont au courant depuis 3 mois que je vais me faire fiancer. J'en revenais pas. C'était un gros événement.

 

(11:04 - 11:10)

Il y avait tout organisé. C'est comme s'il n'avait pas fait une collab. Il y avait tout organisé.

 

(11:12 - 11:18)

Ça faisait 3 mois qu'il était là-dessus. Il pouvait bien stresser. Je me suis rendue compte qu'il était stressé.

 

(11:18 - 11:24)

Parce que la température n'était pas bonne. C'était supposé être samedi. Il pleuvait à Sio.

 

(11:24 - 11:28)

Il a tout déplacé. Oui, il fallait tout déplacer. Il n'a pas fait beau samedi.

 

(11:29 - 11:35)

Non, déluge. Il fallait déplacer des corps. Sa famille qui vient du Témiscouata.

 

(11:35 - 11:42)

Il avait tout loué un chalet le samedi. Tous mes amis, le DJ, tout. Il était comme « fuck man ». C'est fou.

 

(11:43 - 11:49)

On a fait le party après. J'avais une demande. On est très rassembleurs.

 

(11:50 - 11:59)

On aime ça être avec nos amis et notre famille. On aime ça. Quand tu vas me fiancer, j'aimerais qu'on soit ensemble.

 

(11:59 - 12:04)

Mais qu'après, on ait une célébration avec nos amis. C'est pour ça que tout le monde était là. On a tout célébré après.

 

(12:04 - 12:11)

C'est tellement fou. Il a mis la barre très haute pour tous les autres. J'ai fait ça avant.

 

(12:12 - 12:22)

Elle n'aime pas vraiment les gens. C'est ça. Il y a du monde qui... Il y a tellement de monde qui veut ça plus privé, en voyage.

 

(12:22 - 12:31)

Il a mis la barre là. Toutes leurs blondes étaient comme... C'est fou. Je le dis.

 

(12:32 - 12:47)

On a des amis qui étaient comme ça. Ils ont dit à leur chum « Fais pas... Prends pas l'exemple là-dessus. Fais exactement ça.

 

» « Respecte-toi pas. Copie. » « Oui, oui.

 

Plagiat. » C'est bon. Je suis chasseuse.

 

(12:47 - 12:54)

C'est le plus beau moment de ma vie. Montre ça. Je ne bougerai pas.

 

(12:55 - 13:01)

La bague, mettons. Dans le fond, je n'ai rien fait sur cette bague. Il y a vraiment une idée de good.

 

(13:02 - 13:11)

J'ai envoyé des petits exemples. Un petit mood board. Je n'ai pas vu une qui était de même.

 

(13:11 - 13:18)

C'est vraiment le résultat de tout ce que j'ai envoyé. Je suis contente qu'il ait pris un Marquise. J'ai changé d'idée en février.

 

(13:18 - 13:24)

« Finalement, je veux un Marquise. » C'est juste la forme. Avant, je voulais plus ovale.

 

(13:24 - 13:35)

Il l'a fait faire sur mesure avec une bijouterie. Il a fait mettre un petit rubis à l'intérieur pour la père de naissance de moi, Billy et lui. On est tous en juillet, c'est un rubis.

 

(13:35 - 13:48)

Il a fait graver 5 recours. Oui, il a fait graver 5 recours. On a commencé à se dire ça quand le premier O'Day qu'on avait fait, on était excessivement stressé.

 

(13:49 - 14:00)

C'était le moment le plus stressant de notre vie. À un moment donné, on s'est dit qu'il faut qu'on apprécie ce qu'on vit, 5 secondes de reconnaissance. À chaque moment qu'on était stressé, mais qu'on vivait un beau moment, il a fait 5 recours.

 

(14:01 - 14:15)

Il l'a fait graver. Là, ça va être la 3e année que vous animez ensemble? Oui, c'est fou. J'imagine que ça amène quand même des nouveaux défis dans votre relation de travailler à ce niveau-là ensemble.

 

(14:16 - 14:39)

Oui, mais je trouve ça le fun parce que oui, vous savez, travailler ensemble, ça peut être vraiment difficile, mais pour nous, c'est comme si ça nous rapproche parce qu'on est tellement occupé quand on est à Montréal. Tous les deux, on a 1000 projets chacun de notre bord. Ça en soi, pour le cerveau, d'avoir 1000 projets différents, c'est tough de devoir comme toujours te « lock » dans un projet.

 

(14:40 - 15:10)

J'avais consulté un spécialiste, comment on appelle ça? Ce n'est pas un psychologue, c'est un coach mental qui m'expliquait que j'avais fait ça avant pour essayer de me « train » mais lui, dans le fond, il t'accompagne avant des moments stressants. Lui, il « coach » bien des athlètes olympiques pour être solide dans le moment le plus important de ta vie, genre un skieur. Il faut que tu sois solide au moment où ça arrive, même si tu apprends plein de choses et que tu t'entraînes full.

 

(15:11 - 15:38)

Si au moment où je fais le tapis rouge d'OD, le stress s'empare de moi et je suis pire à me gérer, ça ne s'aide pas. J'avais consulté lui et il m'avait expliqué que justement avoir plusieurs projets, c'est ce qui est très fatiguant pour le cerveau humain de te concentrer, de te déconcentrer. Notre selle ne nous aide pas avec ça parce que notre laps de concentration est tellement réduit parce qu'on consomme tellement de choses rapidement qu'on n'est plus habitué à se concentrer sur des choses.

 

(15:40 - 15:59)

Le fait qu'on est concentré sur plein de petites affaires en même temps, c'est comme essoufflant et ce n'est pas nécessairement bon pour notre couple. Quand on est à OD, on est concentré sur une affaire et ça nous fait full du bien d'être ensemble concentré sur la même chose pendant deux mois, même si c'est vraiment intense au OD. C'est la fin la plus intense qu'on a faite.

 

(15:59 - 16:18)

Surtout que c'est, contrairement à quand on est ici, it's not on our terms. C'est genre leur horaire. Vous savez, on est entrepreneur, mais on gère notre horaire.

 

C'est nous qui décident ce qu'on fait. Est-ce qu'il y a quelque chose de le fun là-dedans? De se faire complètement conduire? Oui et non. Je trouve que c'est le fun dans le court terme.

 

(16:19 - 16:25)

Depuis deux mois que je suis là, j'ai fini vraiment. Je trouve ça quand même tough. Surtout après un mois.

 

(16:26 - 16:34)

C'est pas moi qui décide à l'heure que je peux aller au gym et que je peux manger. Moi, ça me gosse. J'ai eu une job dans ma vie où j'avais un employeur et j'avais 15 ans.

 

(16:35 - 16:43)

Sinon, j'ai toujours été... C'est le retour. J'ai toujours été sur ma propre horaire. D'être sur leur horaire avec quelqu'un d'autre, je trouve ça tough.

 

(16:43 - 16:51)

Mais en même temps, de ne pas avoir besoin de trop penser, ça me fait quand même du bien. Parce que l'histoire de ma vie, je gère tout. Je gère ma carrière.

 

(16:51 - 17:05)

J'ai une équipe. C'est quand même un peu moi qui conduis le bateau tout le temps. En tant que travailleur autonome, entrepreneur, quand on dirait que j'ai quelque chose d'obligé avec un horaire que c'est pas moi qui fixe, ça fait toujours un peu du bien.

 

(17:05 - 17:13)

J'avoue, deux mois, c'est long. Mais nous, ça nous fait vraiment du bien. Moi, ce que je trouve le plus tough, c'est par rapport à ma fille.

 

(17:14 - 17:26)

De devoir partir. Elle est pas là du tout? Non, elle vient 100%. Contrairement à ce que plusieurs personnes pensent, quand j'ai eu le rôle d'Odé, la première chose que j'ai dit, c'est comment je m'arrange avec ma fille, parce que je pars pas deux mois sans ma fille.

 

(17:27 - 17:33)

Il y en a qui le font. Il y a des parents qui travaillent à Destination. Il y a des artistes qui doivent partir un mois ou deux.

 

(17:34 - 17:39)

Moi, personnellement, je suis pas capable. Je peux pas faire ça. Sincèrement, trop loin de ma fille, trop longtemps, je suis malheureuse.

 

(17:39 - 17:49)

Je performe plus. Je suis pas bonne. La première chose que j'ai dit quand j'ai commencé le rôle d'Odé, c'est que j'ai dit à la production qu'est-ce qu'on peut faire.

 

(17:50 - 17:59)

Elle vient avec ma mère et mon père. La première année, elle était pas là deux semaines, elle venait deux semaines. Elle était venue trois fois deux semaines.

 

(17:59 - 18:04)

Deux fois avec ma mère et une fois avec mon père. Donc, pas une nounou. Contrairement à ce que Reddit dit.

 

(18:05 - 18:10)

Just so you know. La deuxième année, elle a commencé l'école. Elle va aller à la maternelle et à la maternelle privée.

 

(18:11 - 18:16)

Elles sont quand même sévères. La maternelle privée. Elle va à une école privée.

 

(18:17 - 18:22)

Moi, je suis jamais allée au privé. C'est vrai. J'ai jamais entendu ces deux mots-là ensemble.

 

(18:22 - 18:28)

C'est une école privée. Moi, je n'ai jamais été au privé. Je voulais pas qu'elle aille au privé.

 

(18:28 - 18:34)

Je trouvais ça un peu trop bougé. La maternelle privée. Honnêtement, je suis bien contente.

 

(18:34 - 18:41)

Le jour et la nuit. Si je compare à mon école, j'ai des beaux établissements. Je suis heureuse de pouvoir me le permettre.

 

(18:42 - 18:48)

C'est vraiment une bonne école. En maternelle, habituellement, tu sais pas lire. Elle sait lire parfaitement maintenant.

 

(18:50 - 19:14)

Leur programme en maternelle, quand ils sont au privé, ils savent lire après la maternelle. C'est comme leur maternelle est une première année. Quand j'ai appelé avant même 40, je me suis dit, « Bonjour, ma fille m'a manqué 3 semaines d'école.

 

» En début d'année, ils sont même, « Non, non, non. Elle m'a manqué la lettre T. » Au début, je trouvais ça vraiment intense. Quand je me suis rendu compte que quand elle s'en venait, il fallait qu'elle fasse ses devoirs.

 

(19:14 - 19:19)

Il fallait qu'elle apprenne son J et son T. En maternelle? Oui. Elle sait lire. Elle a fini sa maternelle.

 

(19:19 - 19:25)

Elle sait lire parfaitement. Elle a écrit une histoire. Elle aime ça? Elle adore ça.

 

(19:26 - 19:44)

Mais au début, je trouvais ça vraiment... Elle était brûlée. Tu passes d'un horaire maternel à faire une sieste d'une heure et demie et une journée de 4 à 4. Non, de 9 à 4. Là, c'est du 8 à 5. C'est fucking rough. C'est loin en plus de chez nous.

 

(19:45 - 19:54)

Elle était vraiment fatiguée au début. Tout ça pour dire qu'avec l'école, il a fallu qu'on adapte un peu l'horaire. L'année passée, elle est venue une fois, deux fois une semaine.

 

(19:55 - 20:03)

Moi, je suis revenue aussi une fin de semaine. J'ai jamais passé plus que... Mettons, le max que j'ai passé, c'était 17 jours. J'en ai viré un peu crackpot.

 

(20:03 - 20:09)

C'était du temps plus long. Cette année, je pars deux semaines. Je reviens une semaine.

 

(20:09 - 20:13)

Parce que l'année passée, c'était au Mexique. C'était un vol de 4 heures direct. Là, je suis en Chypre.

 

(20:15 - 20:21)

C'est comme... C'est un peu méditerranéen. C'est en dessous de l'Italie. C'est une île.

 

(20:24 - 20:31)

Moitié Cyprus en anglais. Moitié en Italie, moitié... C'est moitié turc, moitié grec. Je pense qu'il y a un débat aussi politique là-dessus.

 

(20:33 - 20:42)

C'est pas à côté. Non, c'est 10 heures. À cause que c'est 10 heures, à cause du décalage, avec l'école, je ne peux pas la fly-in trop.

 

(20:43 - 21:01)

Je ne peux pas trop y faire. Ça va dépasser 17 jours. Non.

 

Moi, je vais venir une semaine, après deux semaines. Elle, elle vient une semaine. Cette année, par chance, c'est écourté.

 

On revient une semaine plus tôt. Il y a le voyage final. Moi, je reviens, ça va faire 18... 17, je ne suis pas sûre.

 

(21:02 - 21:13)

Comment tu peux revenir une semaine? J'ai délaissé avec la production. Vu qu'on est deux animateurs avec mon chum, lui, il va rester. Moi, dans le fond, je manque deux cycles.

 

(21:13 - 21:20)

On a des horaires de trois jours. Trois jours, c'est une semaine. Trois jours de tournage, c'est une semaine.

 

(21:20 - 21:27)

Après ça, on a deux jours de congé. Je manque deux cycles de trois jours. Je pense que j'en manque un.

 

(21:27 - 21:40)

Ça te stresse-tu quand même? De manquer l'animation? De déléguer ce petit peu? Non. Comme je te dis, à mon ordre de valeur et de préférence, je suis fucking contente de partir voir ma fille. Ça ne me dérange pas.

 

(21:40 - 21:54)

Ça me dérange dans le sens que je sais que mon chum va être là et il va faire la job tout seul pendant une semaine, ce qui est rough parce que c'est vraiment intense. La job est quand même conçue pour deux animateurs maintenant. Avant, c'était juste Jay, mais là, c'est conçu pour qu'on soit deux.

 

(21:56 - 22:04)

Je trouve ça plate de laisser faire ça tout seul, mais en même temps, lui, il comprend. Il sait comment je suis aussi si je ne vois pas ma fille. C'est même pas pensable.

 

(22:04 - 22:10)

C'est même pas une possibilité. Mettons que la prod m'aurait dit « Ah non, tu ne peux pas partir une semaine. » J'aurais dit que je ne peux plus animer.

 

(22:11 - 22:19)

Je ne peux pas faire ça. Emotionnellement, je trouve ça top d'être là-bas parce que je suis loin d'elle. Elle est très fille à maman.

 

(22:19 - 22:27)

Elle est comme dans mes culottes, en tabarnouche. Surtout de plus en plus. Dans les derniers six mois, elle est dans mes culottes.

 

(22:27 - 22:37)

Which is a good thing. Même en tabarnouche, c'est simple. C'est comme si avant, quand elle était avec moi, elle était quand même down pour mamou, ma mère.

 

(22:37 - 22:46)

Et tout le monde autour, c'est genre « Si maman n'est pas là, je ne suis pas là. » Elle est vraiment après moi. It's a good thing.

 

(22:46 - 22:56)

Mais en même temps, des fois, je suis comme « Est-ce que c'est un problème ? » Mettons que tu es allé en Grèce et que tu n'es pas capable de te faire des amis. Elle est dans mes culottes. Et Billy est full sociable.

 

(22:57 - 23:06)

Ça donne une petite anxiété de séparation. Si je tourne la tête, elle va-tu partir ? Pourtant, je suis full présente. Je pense que c'est une semaine qui crée ça.

 

(23:06 - 23:12)

Vu qu'il y a une semaine avec papa, une semaine avec maman. Je pense que la séparation, ça crée ça chez un enfant. Ça peut créer ça.

 

(23:15 - 23:29)

Juste le fait qu'il y a toujours un des parents qui n'est pas là, ça crée un genre de « Tu vas-tu me tourner et partir ? » Ouais. Avez-vous toujours été… On s'est séparés quand on avait deux ans et demi. Mais c'était une semaine, une semaine de plus tard ? Non, c'était deux, deux, trois.

 

(23:29 - 23:34)

C'est de la merde ça. Moi, j'ai vraiment pas aimé ça. J'ai aimé ça parce que tu la vois plus souvent.

 

(23:34 - 23:43)

Tu es moins longtemps sans ton enfant. Mais rapidement, tu te rends compte que ça fait que tu ne peux vraiment pas organiser ta vie. C'est faux.

 

(23:43 - 24:07)

Quand tu es un entrepreneur, tu n'es jamais capable de commettre à quelque chose. Mais en même temps, je trouve ça quand même tough parce que justement, une semaine, une semaine me permet de plus commettre à ma fille et commettre à ma job. Mais ça fait que comme je t'expliquais tantôt de te « lock-in » et de te « lock-out » sur quelque chose, ça fait qu'à chaque fois qu'elle revient, je suis comme « ok ». Je suis revenu une mère.

 

(24:07 - 24:20)

Mais je n'ai pas l'habitude de me concentrer à être une mère. C'est comme un genre de choc à chaque fois comme je viens de passer une semaine sans être une mère et là, je deviens une mère. C'est comme tough de… Ça débalance.

 

(24:21 - 24:33)

Je ne veux pas qu'elle revienne et elle vient de passer une semaine avec son père qui est une personne différente de moi qui l'élève d'une différente façon. Des fois, elle revient et c'est comme « ok, on recommence. » Je ne veux pas qu'on ne l'élève pas pareil.

 

(24:34 - 24:41)

C'est con, mais elle revient et elle a des mimiques différentes. Je ne suis plus la même personne. C'est « weird ». C'est un drôle de phénomène.

 

(24:42 - 24:59)

– Il y avait une couple de mimiques qui te « trigger » un peu. – Des fois, je me demande. « Alexandre, c'est ton papa qui parle.

 

» Des fois, j'ai l'impression de… C'est normal. C'est juste… C'est un drôle de… Des fois, c'est déstabilisant. Être maman, pour moi, c'est l'affaire la plus naturelle.

 

(25:00 - 25:10)

Mais, tu vois, j'ai toujours dit ça et je trouve ça de plus en plus tough parce qu'elle répond. – De plus en plus dur. – Je trouve ça de plus en plus tough parce qu'elle se style et elle a une opinion.

 

(25:12 - 25:27)

Elle fait de l'attitude. – Là, ce dimanche, elle va avoir 5 ou 6? – Elle va avoir 6. Ça n'a pas rapport. Tantôt, quand tu m'as dit que Blythe allait avoir 2 ans et demi, j'étais comme « Quoi? » On dirait qu'il y a deux secondes, j'étais dans mon salon et tu m'apprenais que tu étais enceinte.

 

(25:29 - 25:32)

C'est fou comment ça a été vite. 6 ans. Moi, j'ai un enfant de 6 ans.

 

(25:32 - 25:40)

– Tu l'as eu à quel âge? – C'est un enfant. Elle est cute, moi je la trouve cute. – Ça se style.

 

(25:41 - 25:47)

C'est comme bon signe et ça gosse. – Oui, parce qu'elle a une opinion. Je veux qu'elle ait une personnalité.

 

(25:47 - 25:56)

– C'est vraiment « mixed feeling ». Tu te parais intelligente, mais tu gosses. – C'est parce que tu te rends compte que c'est exactement ça. Tu es intelligente, mais tu gosses.

 

(25:58 - 26:10)

Ton comportement en ce moment, est-ce que j'ai créé quelque chose? Ou c'est ton père, ou c'est tes amis, ou c'est l'école? – À l'âge où c'est le plus gossant, c'est parce que ça vient de toi. – Non, c'est parce que c'est ton père. – L'enfant te le dit.

 

(26:10 - 26:18)

Reconnais, mis le doigt dessus. Ça, c'est ce que je fais, c'est toi qui le dis. – En voyage, j'ai vraiment pogné un deux.

 

(26:19 - 26:33)

À un moment donné, je l'ai chicané parce que je n'étais pas capable. La réalité, c'est que quand il y a quelque chose qui se passe, tu n'as pas nécessairement le temps de le process et de savoir comment je vais réagir pour la « fucker » le moins possible. – Tu ne passes pas par ce chemin-là.

 

(26:33 - 26:42)

– Tu n'as pas le temps. Elle est en train de péter une gorge, il faut que tu réagisses. Là, à un moment donné, ça faisait comme trois fois qu'elle refusait.

 

(26:42 - 27:03)

Il y avait comme des petites jumelles françaises trop « cute » qui voulaient jouer avec elle. Foules sociables. « Salut Billy, on veut jouer avec toi.

 

» « That's a no-fun. Non, non, non. La, la, ma belle.

 

» Je sais qu'elle ne voulait pas y aller parce qu'elle ne voulait pas que je parte et qu'elle ne soit pas avec elle. Mais je ne pars pas. Je ne suis pas tout le temps en train de partir.

 

(27:04 - 27:09)

Je suis toujours là. Quand on est ensemble, je suis là. À un moment donné, je me suis fâchée.

 

(27:09 - 27:18)

Je me suis dit « Billy, si tu n'es pas capable de jouer avec tes amis, on va aller dans la chambre. On va être tout seul dans la chambre. » C'est comme si elle n'était pas capable de profiter.

 

(27:18 - 27:45)

Après ça, j'avais vraiment un problème avec ce que je venais de faire. Je me suis dit « Elle veut juste être avec toi. Elle veut juste être avec sa mère.

 

» Après ça, je me suis dit « Elle est où la ligne entre toi et ta mère? » Je pourrais quasiment être en train de la laiter. Je veux qu'elle soit capable de voler de ses propres ailes. Après ça, j'ai peigné un bon deux minutes parce que j'étais comme « Hostie, c'est moi.

 

Elle est pareille que moi. » Elle a des abandonnements et des choses. Elle a peur de se faire abandonner.

 

(27:45 - 28:29)

Elle a peur que je parte. Je suis réalisée. Je me suis dit « Non, c'est exactement moi.

 

» Je ne me suis pas faite abandonner, mais mes parents se sont séparés. Ça a créé des « abandonment issues » parce que quand mes parents se sont séparés, je me rappelle quand j'avais 4 ans, le premier « feeling » que j'ai eu, je m'en rappelle tellement clair, c'est que j'ai pensé qu'on allait tous dans une famille différente. C'est ça la réflexion que j'ai eue quand j'étais à la table et que mes parents me disaient « On se sépare.

 

» J'étais comme « Ok, mon frère s'est abandonné de famille. Moi, je m'abandonne de famille. » Dans mon cerveau de 4 ans, j'étais comme « Oh non, on s'abandonne dans une famille différente.

 

» C'est ça que j'ai compris. J'ai l'impression que ça a créé un gros trauma d'abandon, de « je me fais abandonner et mes parents m'abandonnent. » T'es restée combien de temps dans cette idée-là? Pas longtemps parce que j'ai compris rapidement.

 

(28:30 - 28:34)

C'est vraiment minimal. C'est resté. C'est collé dans le fond.

 

(28:35 - 28:51)

À quel âge? À 4 ans. Quand ma fille a des réactions de même, je réalise que j'ai peut-être pas de délai avec ce trauma-là parce que j'ai quand même des « abandonment issues » que ce soit avec mon chum, avec mes amis. Mon chum, j'ai tellement peur qu'il m'abandonne.

 

(28:51 - 29:12)

Et inconsciemment, je suis pas genre « Il en va tant pas! » Mais je sais qu'en moi, il s'en va au ball, il va kickball, il veut faire quelque chose sans moi, which is fucking normal. Il y a toujours un genre de petit genre « Ah, sans moi! » Il aime mieux sans moi, mais je le nomme même pas. C'est juste ancré en moi.

 

(29:13 - 29:23)

Quand il est arrivé dans cette situation-là en voyage, je braillais. « Oh my God, j'ai pas de délai avec mes démons pis j'ai shippé ça. Faut que je deal avec ça.

 

(29:23 - 29:32)

Je suis là-dedans! » On l'a tous un peu, ça on dirait. On est tous fuckés par nos parents de toute façon. Pis on va tous les fucker.

 

(29:32 - 29:44)

C'est vraiment ça. C'est vrai, on va tous les fucker, d'une manière ou d'une autre. Dans le bon sens, des fois, on voit ça comme une cicatrice pis qu'il y a du négatif.

 

(29:44 - 29:52)

On est tous des gens qui ont... On va leur transmettre des belles choses aussi. On réussit dans la vie, quand même. C'est fou de se dire qu'on est responsable d'eux.

 

(29:53 - 29:58)

Oui. Mais toi, surtout, tu l'as eu super jeune. J'avais 20 ans.

 

(29:58 - 30:08)

J'avais justement la fête de 21 ans deux jours plus tard. Là, ça va être la fête de 26? 27. C'est fou.

 

(30:08 - 30:20)

Fais bien attention à ce qui se passe. Mais c'est fou justement comment, looking back, ça s'est pas passé comme je pensais. Je savais que j'allais avoir des enfants jeunes mais à 27, je pensais que je n'en avais deux.

 

(30:21 - 30:26)

Même peut-être trois. Pis je pensais pas que je te séparais non plus. Fait que c'est bizarre.

 

(30:27 - 30:35)

Plus je vieillis, plus je veux attendre avant d'en avoir d'autres. Mais en même temps, ça me fait de la peine de pas offrir ça à ma fille. D'avoir un frère ou une soeur.

 

(30:35 - 30:40)

J'imagine que t'as peut-être vécu ça avec Romain. Vraiment. Le genre de culpabilité.

 

(30:40 - 30:49)

T'as-tu des frères et soeurs? Ouais, c'est ça. Tu veux un peu recréer ton setup que t'as été heureux dedans. Il y a des bons pis des mauvais côtés.

 

(30:49 - 30:57)

Ma fille, elle est maternelle. C'est terrible. Je comprends pas pourquoi la vie me fait ça.

 

(30:57 - 31:08)

C'est quoi ce que j'ai à apprendre de ça? Non seulement j'ai un enfant à 20 ans, j'ai un enfant qui veut tellement des frères et soeurs. Elle en veut. Elle voit des bébés et elle est « drawn ». Moi, j'étais pareil.

 

(31:09 - 31:15)

J'aimais tellement les bébés. Tout ce qui était un bébé. Un bébé chien, un bébé chien, une poussette, une maman qui allaite.

 

(31:16 - 31:25)

Ma fille, c'est une bonne maman allaitée. C'est même pas parce qu'elle veut voir ses seins. Elle est fascinée par le monde de la maternité.

 

(31:26 - 31:34)

Et à un autre niveau, je trouve. On dirait que c'est une culpabilité constante de me dire les crimes. J'y offre pas ça.

 

(31:35 - 31:39)

Jeune, ça va pas être tout de suite. C'est pas dans les plans là. Pas vraiment.

 

(31:41 - 31:49)

Oui, absolument. C'est sûr qu'on en veut un autre. Des fois, j'en veux un autre par rapport à ma carrière, par rapport à ma vie, par rapport à tout ça.

 

(31:50 - 32:00)

Peut-être deux parce que j'aimerais ça qu'il puisse vivre la fraternité. La vraie. Moi, j'ai des frères et soeurs de ma mère et mon beau-père.

 

(32:00 - 32:06)

Mon grand-frère, on a pas le même père. Je sais, la vraie fraternité, c'est mes frères et soeurs. Mais la vie de famille unie, genre.

 

(32:06 - 32:27)

Mais tu sais, c'est-tu ça la vraie, genre? Techniquement, c'est-tu ça la vraie? Moi, c'est pas le même que j'ai vécu. Vous, c'est pas le même que j'avais vécu. Fait que c'est... Ben, ok.

 

Là, mettons que tu t'imagines ton scénario avec Fred. Tu le vois dans combien de temps? Je sais que c'est pas le genre de choses qu'on contrôle pour vrai. Ouais, mais c'est ça l'affaire.

 

(32:27 - 32:39)

Si je le contrôlais pour vrai, je te dirais que je tomberais en scène dans... 2-3 ans, genre. Mais je l'aurai dans 3 ans. Après mon prochain album.

 

(32:39 - 32:54)

C'est ça l'affaire. Mais après ça, j'ai l'impression que Fred... Je sais pas quand moi, Fred, on va se dire ça part. J'ai vraiment de la difficulté à nous imaginer être capable de commettre à ça, genre, consciemment.

 

(32:54 - 33:02)

J'ai l'impression qu'il faudrait que ça soit un accident. Mais Fred a un bon pull-out game. Fait que genre... Criss, ça sera jamais un accident.

 

(33:02 - 33:09)

Il va toujours bien pull-out. Est-ce que Billy, c'était ça? Billy, c'était un cinquième sort d'accident. Une surprise.

 

(33:09 - 33:16)

Une surprise, c'est ça qu'on dit, hein? Une belle surprise. Moi aussi, j'ai de belles surprises. Toi aussi, c'est deux surprises.

 

(33:16 - 33:29)

Mais Billy, je veux dire, ça faisait 4 mois que je suis avec Alex. 4 mois? 4 mois, puis non seulement ça, je suis tombée enceinte d'Alex un mois après que j'étais avec Alex. Qu'est-ce que tu veux dire? Quand je suis avec Alex, je suis tombée enceinte après un mois, puis j'ai avorté.

 

(33:30 - 33:36)

Hé! Après un mois, oui. Aïe aïe. Est-ce que c'était la première fois que tu... Oui, c'était la première fois, puis j'avais 19 ans.

 

(33:37 - 33:46)

Fait que je l'ai pas gardé. Mais moi, ça a été vraiment difficile. Quand j'ai pas gardé ce bébé, j'y pense encore.

 

(33:47 - 33:58)

Surtout maintenant quand t'as un enfant, on dirait que t'es comme... Puis je sais pas pourquoi, j'ai toujours pensé que c'était un petit gars. C'est sûrement ma tête qui me joue des tours. Fait que je l'avais pas gardé.

 

(33:58 - 34:21)

Mais ça a vraiment été genre un gros heartbreak parce que, mettons, comme j'ai des crimes à faire, moi, j'étais pareille. J'ai toujours été de même, full maternelle. Tu sais, mettons, je t'écrivais si tu réécoutais des vlogs familiales YouTube, genre quand ils tombaient enceintes, je capotais, puis ils montraient leur What's in my hospital bag, leur gender reveal, leur shower, tout ce qui venait avec.

 

(34:21 - 34:28)

Moi, je rêvais de ça. Puis là, la première fois que j'ai eu une échographie, c'était parce que j'abortais. Moi, c'est pas de même, je l'envisageais là.

 

(34:29 - 34:43)

Fait que quand, mettons, tout ce que j'ai écouté sur YouTube toute ma vie, quand j'ai vécu l'échographie de ma mère, moi, j'avais hâte à ce moment-là, moi, quand j'étais couchée, je me faisais faire une échographie. Puis j'ai demandé genre, est-ce qu'il y a un heartbeat? Il y a vraiment un heartbeat. Puis you're about to feel it.

 

(34:44 - 34:54)

C'était traumatisant. Fait que même quand je suis arrivée, je sais même pas si j'ai raconté ça, mais c'est quand même deep. Mais quand je suis arrivée, on m'a fait l'échographie, puis j'aurais pu fermer ma gueule pour poser des questions.

 

(34:54 - 35:07)

Là, j'ai demandé, y a-tu un bébé? Elle a dit oui. Puis là, j'ai dit, combien de semaines? Elle a dit 8. J'ai dit, c'est quand même, c'est beaucoup vite quand même. Puis elle m'a montré, t'sais, elle m'a montré en zoomed out.

 

(35:07 - 35:11)

Elle a zoomed out. Fait que tout ce que j'ai vu, c'est juste une petite affaire. Mais quand elle m'a montré ça, je suis partie.

 

(35:12 - 35:17)

J'ai pas été capable. Je suis partie, puis j'ai pris un rendez-vous une semaine plus tard. Puis là, je l'ai fait pour vrai.

 

(35:18 - 35:34)

Mais avec du recul, ce qui est fou, c'est que quand j'ai été à ma première échographie de Billy, ma première échographie, je pensais que j'étais à 12. Finalement, j'étais à 9. Puis c'était vraiment un full-on bébé. Puis je me suis rendue compte que si la technicienne, mettons, à mon avortement, avait zoomé, j'aurais vu un bébé.

 

(35:34 - 35:40)

Mais là, vu qu'elle a zoomed out, j'ai pas vu. Je voyais rien, genre. Mais si elle avait zoomé, je pense pas que j'aurais avorté.

 

(35:40 - 35:53)

Parce que j'aurais vraiment vu un bébé. Mais le temps, mettons, entre l'avortement et que tu tombes enceinte de Billy, 4 mois. Ça doit t'aider quand même à faire la paix et de savoir que si t'avais eu ce bébé-là, t'aurais pas eu Billy, tu sais.

 

(35:53 - 35:56)

Absolument. 100%. 100%, 1000%.

 

(35:56 - 36:15)

C'est vraiment ça. C'est que je me dis, genre, ça aurait pas été Billy. Puis Billy, c'est l'enfant de mes rêves.

 

Je peux même pas te dire comment, la façon que j'imaginais mon bébé, c'est ça. Une petite blonde aux yeux verts, qui aime la musique, qui veut chanter, puis qui veut danser, puis qui capotait le bébé. Comme, pardon, fucking émotive.

 

(36:16 - 36:19)

Le zoom out. Zoom out. Oui, oui.

 

(36:19 - 36:26)

Tu peux te croire, tout a genre, tout a été basé sur cette personne. C'est fou. C'est ça, ça aurait changé de quoi? Oui, tout, tout, tout.

 

(36:27 - 36:36)

Puis Billy, je veux dire, c'est le bébé de mes rêves. Puis en même temps, tu sais, c'est ça. C'est que, pour revenir au sujet de vouloir un autre enfant, j'en veux vraiment un autre.

 

(36:37 - 37:05)

Puis j'aimerais ça en avoir deux, mais on dirait que, là, vu que Billy est rendu à 6 ans, on dirait que j'ai passé par tous les stades de, comme, savoir c'est quoi vraiment un enfant. De savoir ce que... Tu sais, c'est... On dirait que quand ton bébé a 1, 2, 3, 4, c'est un peu naïvement, t'en veux un autre, puis c'est un bébé, puis ça reste un bébé. Puis pour ma part, c'est comme de savoir qu'elle est rendue à 6 puis qu'elle va à l'école puis c'est un enfant qui... C'est un adulte, là.

 

(37:06 - 37:12)

C'est un full-on humain, là, qui vit, genre. On dirait que je suis comme, ah, ça va pas rester un bébé, là. Naïvement, quand t'as un bébé, t'es comme, un petit bébé, t'sais.

 

(37:13 - 37:23)

Puis là, c'est comme, c'est très conscient. Je sais pas comment expliquer, on dirait que c'est rendu... Mon désir d'avoir des enfants était plus naïf avant puis il est rendu très conscient. On dirait que là, je suis très au courant.

 

(37:24 - 37:42)

Je sais pas, puis... C'est ça. C'est vraiment ça. Puis t'sais, je te regarde enceinte, puis genre, je suis en vie, genre, je veux un bébé, j'ai tellement hâte d'être enceinte puis comme d'aller t'aider, puis de voir... Mais moi, la part, c'est que j'adore la partie bébé, là, la partie deux ans et moins.

 

(37:42 - 37:52)

Je suis vraiment... Je suis vraiment une gaga bébé. Puis ça se fait aussi, j'ai jamais eu autant de fun avec Billy qu'en ce moment-là. Notre voyage en Grèce s'est tellement bien passé, puis c'est pas vraiment le fun avec un bébé de deux ans, t'sais.

 

(37:52 - 38:19)

L'avion, là, tu le fais les allers-retours en bâtisse, là, quand il y a deux ans. T'es dans l'allée puis t'es debout, là, puis tu dors pas. Fait que t'sais, il y a tellement des... Vous le savez, vous le savez? Mais t'sais, il y a tellement des beaux côtés à tous les stades, mais c'est ça, je trouve ça... J'aimais quasiment la naïveté que j'avais avant, genre de voir des enfants, parce que c'était très... Puis je te dis ça parce que là, mettons, c'est mon côté le plus réfléchi qui parle, mais je veux fucking un bébé, là.

 

(38:19 - 38:40)

Puis genre, je veux vraiment avoir un autre. C'est juste que je suis rendue plus... Aussi, c'est qu'avec ma carrière, là, je suis rendue signée dans un label. Ça dépend plus juste de moi, là.

 

C'est comme il y a vraiment beaucoup de monde autour du projet. Quand j'étais avec mon ex, j'étais indépendante, puis c'est moi qui gérais tout. Il y avait pas personne qui avait des attentes, nécessairement.

 

(38:40 - 38:54)

C'était juste moi, moi et mon chum et mon bébé, t'sais. C'est comme plus possible d'avoir un enfant. Puis là, on dirait que... Tu m'en venais dire à mon agent, t'sais, je suis enceinte, elle serait de même... Follice! Mais on s'arrangerait.

 

(38:54 - 39:04)

On finirait par s'arranger. Surtout moi, dans le sens que je vais pas m'arrêter, là. Billy, j'ai jamais été aussi disciplinée et motivée que depuis que j'ai ma fille.

 

(39:04 - 39:19)

Mais la différence avec cet enfant-là, j'ai l'impression, c'est que le prochain bébé, c'est que je vais vouloir prendre une pause. J'ai l'impression que j'ai pas profité de... de... de Billy bébé. Heureusement, il y a eu la COVID.

 

(39:20 - 39:58)

Puis j'ai pu prendre une pause. Mais j'étais quand même en écriture d'album puis je prévoyais mes shows. Mais j'aimerais ça, mon prochain enfant, prendre le temps.

 

Puis si je veux prendre le temps, il faut que ça soit comme un bon moment. Pour ma carrière, techniquement, il faudrait que ça soit après mon prochain album parce que là, dans ce cas-là, dans la manière que... dans le plan, c'est plus là que je pourrais prendre une pause. Niveau album, on est où? Là, je viens de sortir mon... mon troisième slash premier.

 

Dans ma tête, c'est mon premier. Il est sorti en mai. Troisième puis slash premier, qu'est-ce que tu veux dire? Mes deux premiers, je suis indépendante.

 

(39:58 - 40:19)

On dirait que cet album-là, dans ma tête, c'est vraiment mon premier album assumé où je le sors puis je suis fière puis c'est moi. Tandis qu'avant, c'est... Celui-là aussi, j'ai vraiment pu me permettre de me concentrer vraiment sur la musique puis le contenu de l'album tandis que les autres, je n'étais pas signée, je suis indépendante donc je faisais pas mal de tout. J'étais plus dans l'anxiété, dans le stress, dans la performance.

 

(40:20 - 40:34)

Je sais pas, c'était plus... J'ai l'impression que c'est plus moi. Puis... Il y a comme un gros moment entre cet album-là puis le dernier. Combien? Il y a eu trois ans.

 

(40:35 - 40:45)

C'est très long. J'ai l'impression que j'ai tout le temps le goût de crier « open up, open up ». « Open up, open up ! » C'était d'abord cute. C'est ma deuxième tour que j'ai sortie en scène de 35 semaines.

 

(40:45 - 40:54)

Je sais pas c'est quelle année. 2021? 2019. C'est ma numéro 1 sur Spotify de 2019, genre.

 

(40:54 - 41:01)

T'es tellement fan. Je me souviens toujours que tu l'aimais fou, celle-là. C'était pointable, c'était vraiment bon.

 

(41:01 - 41:11)

Non mais c'est ça. L'affaire, c'est ça. Sortir un album quand... En fait, ma première chanson, je l'ai sortie quand Billy avait 30 semaines de gestation.

 

(41:12 - 41:25)

L'autre, 35 semaines. Avec quoi? T'as sorti son premier à 30 semaines? Mon deuxième, quand j'étais à 35 semaines. Mon premier album, je l'ai sorti quand elle n'avait pas un an encore.

 

(41:25 - 41:32)

C'est toutes des affaires que j'ai faites pendant que j'étais enceinte. T'as fait deux albums pendant que t'étais enceinte? Quand j'étais enceinte, j'ai sorti des tunes. Des singles.

 

(41:32 - 41:41)

Puis l'album est sorti quand Billy avait presque un an. Ce que je comprenais, c'est que t'as sorti ton premier album à 30 semaines, puis ton deuxième à 35. Je comprends pas.

 

(41:41 - 41:45)

Non, non, non, c'est ça. Mais chanson. Il y avait comme 5 semaines entre les deux.

 

(41:46 - 41:51)

Fait que c'est ça. C'est ça par rapport à l'album. C'est parce que tu dis que c'est long, 3 ans.

 

(41:52 - 42:19)

C'est long, puis là j'ai l'impression que cet album-là, je suis au même stade où je l'étais dans mon autre album. Personnellement, je trouve que en termes de genre, comment je pourrais dire, où je suis rendue dans ma carrière, je trouve qu'en ce moment, je suis à la même place que l'autre dernier album parce que j'ai pris autant de temps, parce que j'ai changé d'équipe, parce que j'ai passé d'indépendante à en label. Mon ex, c'était mon gérant.

 

(42:19 - 42:57)

Il y a eu beaucoup de gestion dans les trois dernières années par rapport à ça. Dans ma tête, sauf dans le contenu de l'album, j'ai vraiment très progressé parce que l'album, d'après moi, c'est le meilleur matériel que j'ai sorti, mais en termes de où je suis rendue dans ma carrière, ok, mettons, put it that way, j'ai fait le fait qu'il y a 3 ans, mettons, c'était moi plus un autre artiste plus le même. Je pense qu'à ce jour, je pourrais faire la même chose.

 

Je pourrais pas être un direct support. Je pense pas que j'ai progressé. Tu veux dire que tu serais la même hauteur en termes de blow-up? Ouais, en termes de musique.

 

(42:58 - 43:17)

Donc, j'aimerais avoir un autre album pour continuer de solidifier ma carrière avant d'avoir un autre enfant. Puis là, je te dis ça et mon agent serait comme, mais qu'est-ce que tu dis là? Je pense que c'est un sentiment très aussi intérieur. Je pense que, mettons, AVSC, je regarde... Elle serait comme, ben ta gueule, statistiquement, t'as progressé.

 

(43:17 - 43:28)

Ben oui, c'est ça. C'est tout ça qu'on avait peut-être dit. Mais moi, je pense qu'en tant qu'artiste, j'aimerais ça me solidifier encore plus avec un prochain album avant d'avoir un enfant.

 

(43:28 - 43:39)

Puis là, ton laps de temps idéal? J'aimerais ça sortir un autre album en début 2027, donc dans deux ans. C'est ce que tu veux. J'aime ça.

 

(43:40 - 43:49)

Je suis entourée. Je suis très entourée. T'es entourée, mais aussi, moi je pense que ce qui fait que t'as l'impression que t'as pas progressé, c'est que probablement que t'es... J'ai vraiment des grandes aspirations.

 

(43:49 - 43:53)

C'est ça. T'es quelqu'un qui a des grands, grands rêves. Ça, c'est beau.

 

(43:53 - 44:05)

Merci. Tu vois, c'est spécial parce que, mettons, ça a vraiment... C'est drôle que tu me dises ça. La réalité, c'est que, comme je te le disais tantôt, mon sujet préféré, c'est la famille.

 

(44:05 - 44:20)

La réalité, pourquoi je travaille dans ma vie, c'est pour pouvoir un jour m'acheter une petite maison dans une ferme puis chiller avec ma famille. Tout ce que je fais, c'est pour... Ce qui me rend plus heureuse... Claude est en train de tomber en amour. Non, non.

 

(44:21 - 44:35)

Je suis d'accord. C'est parce que j'aime la musique, j'aime performer, mais il n'y a rien qui me rend plus heureuse qu'un samedi avec mes amis. Puis ma famille, puis ma fille, puis mes fiancèles.

 

(44:35 - 44:49)

Mes fiancèles, by the way, j'avais vraiment un heartbreak que ma fille soit pas là. C'était une de mes demandes. Mais c'était comme... Dû les circonstances, notre été est tellement bouclé que on n'a pas pu l'avoir.

 

(44:50 - 45:01)

On aurait voulu qu'elle soit là mais il n'y avait pas d'autre fin de semaine. À chaque fin de semaine, j'avais un show où on avait un événement. Il n'y a littéralement pas une autre fin de semaine où il aurait pu me financer cet été.

 

(45:02 - 45:17)

C'est pas genre Fred n'y a pas pensé. Non, non. La réalité, c'est qu'on aurait voulu demander à son père, ma famille aurait voulu, puis il y a eu un caucus de famille de on prend-tu le risque? Demander à Alex, c'est quand même de dire qu'il va me fiancer.

 

(45:18 - 45:55)

Alex n'a pas de raison de ne pas le dire. Personne ne voulait, un, déranger sa routine et sa fin de semaine avec Billy. Prendre le risque de spread the word encore plus.

 

Fred était comme on va prendre un autre moment avec Billy. Dans leur situation, je comprends qu'il ait pris cette décision-là. Moi, sachant comment ma relation va avec Alex, honnêtement, je suis sûre qu'Alex aurait dit oui, 100%.

 

Parce que ça va vraiment bien. Quand je voulais amener Billy une surprise en Grèce, il n'a pas dit. Quand il voulait amener Billy à Disney, je lui ai pas dit.

 

On est vraiment good. Juste l'avocat disait que c'était des surprises pour Billy. Ce n'était pas une surprise pour Billy.

 

(45:56 - 46:01)

Ça aurait pu être différent. Honnêtement, ça se peut. C'est quand même touché quand tu y penses.

 

(46:01 - 46:12)

C'est quand même touché. Ils ont pris la décision de ne pas demander à Alex qu'elle soit là. Avec du recul, je pense que ça aurait été possible.

 

(46:12 - 46:18)

Tout ça pour dire. Tu as enjoyé ça. Avec du recul, je pense que c'était un moment pour moi et pour mon chum.

 

(46:19 - 46:25)

C'est correct. Elle était vraiment contente. Mais ce qui m'a brisé le cœur, c'est que moi, je voulais le dire à Billy.

 

(46:25 - 46:32)

J'ai appelé Alex la journée même et j'ai dit « Billy, je sais, c'est partout, c'est résolu. I know, I saw. » J'aimerais que tu ne le dises pas à Billy.

 

(46:33 - 46:53)

Mais le lendemain matin, il y a quelqu'un qui est allé à l'école. Il est allé à l'école. À l'école.

 

Au camp de jour. J'étais déçue. Il y a quelqu'un qui dit « Tant même, ta maman est fiancée.

 

» « Oh non, Billy ! » Ça me brise le cœur. Comme je vous dis, la petite princesse, amour, mariage. Elle voulait être là.

 

(46:54 - 47:14)

Quand je lui ai dit, elle était comme « Je veux être au mariage. » Je lui ai dit « Mais oui ! » Ça m'a brisé le cœur. Pour revenir sur le sujet travail-famille, c'est que, moi, la plus grande dualité dans ma vie, c'est ma vie de famille, vouloir être une mère, avoir 12 enfants, et vouloir être un artiste.

 

(47:14 - 47:23)

En vrai, je rêve d'avoir 3 chiens, puis toutes des golden. Je suis cancer et lion. Je suis sur le cospe.

 

(47:23 - 47:27)

Je suis le 22 juillet, tard le soir, donc je suis lion. Malheureusement, je suis en cancer. Je suis projet de cancer.

 

(47:28 - 47:46)

J'ai une très grande force maternelle, mais je veux être sur la scène. La dualité de ma vie, c'est de vouloir être une maman, mais de vouloir... Les deux cohabitent ensemble, mais je voudrais être maman à la maison, faire des activités avec ma fille. Je voudrais être une artiste internationale.

 

(47:47 - 48:03)

En ce moment, plus je vieillis, plus je prends en maturité. Je comprends que chaque chose a son temps, mais je ne suis pas à l'abri de prendre un petit 3 ans, de pondre les bébés et de revenir. C'est là que je me «fuel» dans ma vie de famille et avec mes amis.

 

(48:04 - 48:09)

Il n'y a rien qui me rend plus heureuse qu'aller souper au resto avec mon autre chambre. C'est ça que j'aime. Mais un ne va pas sans l'autre.

 

(48:10 - 48:41)

Si je veux aller au souper au resto et avoir de l'argent, il faut que je travaille. Mais tu es tellement... Le fait de justement «famer» des gros piliers... Tu sais, ce qui est le plus difficile dans la musique, c'est la longévité, garder la flamme, garder l'intérêt des gens, ton intérêt, l'ego, et ces outils-là que tu as, «famer», mettant ça en numéro 1, ça devient le meilleur outil pour la longévité. Je pense aussi, oui, et comme je disais, je pense vraiment que les deux cohabitent absolument.

 

(48:41 - 49:01)

Vous le faites tellement bien, c'est pas facile. Je suis brûlée! C'est «fucking» pas facile. C'est ça qui est «tough», je sais ce qui m'attend si je retourne enceinte, mais en même temps, il y a-tu quelque chose qui te rend plus heureuse que voir Blaise faire l'affaire la plus «basic» du monde? Non, c'est ça.

 

(49:01 - 49:39)

Genre, voir ma fille relire sa petite affaire, les premiers pas, voir ton chum être un papa, tu sais, c'est l'affaire qui... Il dit «oui», puis on est là. Non, mais c'est ça, vous le savez, c'est l'affaire la plus «fulfilled». Là, au moment où vous donnez le gagage, juste à l'imaginer, dire «oui», c'est... C'est «weird», on est «wired» pour ça, on est «fit» pour avoir des bébés, puis il y en a qui ont moins la fibre, mais moi, j'ai la «combo», ma fibre, tout ce que je dis, c'est contre-intuitif, t'as même pas idée.

 

(49:42 - 49:55)

Fred, papa, c'est mon plus grand rêve, il va être tellement «chaud», le «walk» avec le petit balle... Adipop est «chaud». Adipop va être «bon», Adipop va être «chaud». Non, il va être «chaud», il va être «chaud», il va être «bon».

 

(49:56 - 52:52)

C'est tellement autre, c'est parce qu'il est tellement plus sensible, j'ai l'impression qu'il va... C'est sa fête aujourd'hui d'ailleurs, puis je trouve tellement qu'il... Je trouve tellement qu'il vieillit bien, j'ai rencontré mon chum quand il avait 24, j'avais 23, puis il habitait en colocation avec trois chums, ça c'est un enfant, j'ai quand même passé d'habiter dans une maison avec le père de mon enfant qui est mon gérant, avec un chat, un chien, un enfant, une carrière, à sortir avec un gars qui vit avec ces trois gars-là à Québec, qui était très responsable, pareil, qui travaillait et tout ça, c'était un clash. Il est passé de ce gars brosseux, je le vois évoluer dans les trois dernières années, à passer à genre, moi les enfants, il est vraiment à votre suite, pourtant il a tellement bien pris son rôle de beau-père, mais de le voir évoluer à un homme qui veut une famille, qui veut se marier, je trouve tellement qu'il vieillit bien, puis là, on dirait que j'ai tellement hâte de le voir être un papa, parce que j'ai l'impression que... Il y a une affaire quand tes parents et ta conjointe, au début, il était plus vieux, peut-être ton gars quand vous avez commencé à être ensemble, mais il y a un truc de comme, on n'est pas sa même longueur d'ongles, quand t'es un parent et l'autre l'est pas, il y a des affaires qu'il ne peut pas comprendre, surtout que moi je l'ai eu jeune, je l'ai eu à 20 ans, c'est sûr qu'à 23 ans, je ne peux pas assumer qu'il va comprendre mon beat de vie, puis je ne peux pas lui demander de me suivre non plus, il y a beaucoup d'acceptation quand tu commences à sortir avec quelqu'un qui a un enfant, puis je me suis toujours dit, on va tellement, j'ai l'impression qu'on va s'emboîter encore plus quand on va avoir un enfant ensemble, parce que là, de plus en plus, il arrive sur mon beat, ça lui tente moins d'être... il ne l'est pas vraiment, je dis ça parce qu'on a eu une conversation ce matin, on avait notre party de fête, on fait comme un party annuel à chaque année, puis il est raffanté à la banane avec ce party-là, puis cette année, on a vraiment failli le canceller 4 fois, parce qu'on n'était plus tentant de faire ça, puis là aujourd'hui, Fred me parlait, il était comme, ça ne me tente plus de faire ça, puis il dit, j'ai pas le goût d'arrêter de boire, mais j'ai le goût de réduire ma consommation, puis pas qu'on boit beaucoup, mais c'est plus aligné avec ce qu'on veut, on a envie de performer, d'être les meilleures personnes qu'on... je sais pas comment c'est, on a envie d'être la meilleure version de nous-mêmes, puis de voir Fred me dire ça ce matin, c'est que tu vieilles bien, c'est comme tu... je sais pas, il devient un... il est déjà un homme, je sais pas comment expliquer, il a toujours été exactement l'homme que je... il a 28 aujourd'hui, il a toujours été un homme idéal pour moi, mais je trouve que là, il devient comme un papa de famille, il s'en vient un petit papa, j'ai hâte de pouvoir vivre ça avec lui, puis de vivre une vie de parent. Vous allez vivre ça encore plus.

 

(52:52 - 53:39)

Ouais, puis tu sais, en même temps, j'essaie de profiter des dernières années qu'on a sans être des parents, parce que moi, je suis maman, il est un beau-père exceptionnel, mais une semaine sur deux, on est vraiment un couple sans enfants, 100% sans enfants, puis ça... Ça aide beaucoup, j'imagine, une relation avec un... Ben, en fait, avec un... Quelqu'un qui n'a pas d'enfant, t'es comme, ok, là, je vais passer à travers... mettons, même si tu l'aimes, l'enfant, ça reste que c'est pas le tien. C'est pas le tien. Ça, c'est tough, fucking tough à comprendre, parce que... Imagine, exemple, vous n'êtes plus ensemble, puis vous savez comment vous aimez votre enfant, je ne sais pas si tu l'as vécu avec Romain, mais mettons, c'est tellement tough d'être avec une personne qui t'aime comme si c'était le père de ton enfant.

 

(53:39 - 53:53)

Tu l'aimes, tu l'aimes d'amour, mais il n'aime pas ton enfant comme tu l'aimes. Puis c'est normal, parce que ce n'est pas ton enfant. La personne qui t'aime le plus au monde, les deux personnes qui t'aiment le plus au monde, mon enfant et mon autre chum, mon chum ne comprend pas cet amour-là.

 

(53:53 - 54:10)

Puis vous, vous vous connectez par cet amour-là avec votre gars, c'est comme, ça vous unit. Ça fait tellement du bien que la personne que t'aimes le plus au monde aime ce que t'aimes le plus au monde autant que toi. Mais ça, ça a été vraiment un gros deuil de... Il n'y a pas les mêmes étoiles dans les yeux que moi, genre.

 

(54:11 - 54:22)

Puis la seule autre personne qui a ça, c'est mon ex. Puis pendant, genre, deux ans, moi et mon ex, on ne se côtoyait pas du tout. Puis là, dans la dernière année, on a commencé à être aux mêmes événements.

 

(54:22 - 54:42)

Pour Billy, là, on va à son spectacle de gymnastique, puis son spectacle de l'école, puis on est ensemble à ces spectacles-là. Puis des fois, je suis comme, oh my God, il aime ma fille comme moi. Même si c'est mon ex, puis je ne l'aime plus comme si ce n'était plus mon chum, ces moments-là, je suis comme, il y a quelqu'un qui aime ma fille comme j'aime ma fille.

 

(54:42 - 54:55)

C'est comme, juste d'avoir ce genre de... Ah, OK, Christ, je ne suis pas tout seule, elle l'aime une même. Bien sûr, ma mère aime ma fille comme j'aime ma fille. C'est un deuil à faire de ne pas avoir ça avec mon chum.

 

(54:55 - 55:04)

– De te retourner puis voir quelqu'un regarder avec les mêmes étoiles. – Je t'allais à son spectacle de fucking... C'était tellement nul, là. C'était nul, là.

 

(55:04 - 55:14)

C'était un spectacle de maternelle. Elle était déguisée en bonhomme de neige. Je fais comme... C'est nul, mais lui et moi, on était de même.

 

(55:15 - 55:27)

De voir comment elle regardait ma fille, c'est vrai, elle a un papa qui l'aime comme je l'aime. Quand tu te sépares, tu n'as pas vraiment de contact avec la personne avec qui on ne se cotoie plus. Tu oublies.

 

(55:27 - 55:32)

Ma fille, je ne l'entends pas dire papa. C'est vraiment spécial. Je ne l'entends pas dire papa.

 

(55:33 - 55:38)

Des fois, elle ne m'appelle pas parce qu'elle se trompe. Surtout la journée qu'elle revient. Elle m'appelle papa.

 

(55:38 - 55:43)

Mais je ne l'entends pas dire papa. C'est fucking weird. Quand elle est avec son père, je suis comme... C'est vrai, elle a un père.

 

(55:44 - 55:49)

Fred prend zéro la place de père. Il ne veut pas se faire appeler papa. C'est son beau-père.

 

(55:49 - 55:53)

Elle l'appelle Fredou. C'est pas son père. Il prend tellement bien sa place.

 

(55:54 - 56:00)

Il m'aide full et il est impliqué. Mais ça reste que ce n'est pas son enfant. J'ai hâte de voir.

 

(56:00 - 56:05)

J'ai hâte de partager ce bond. On doit se dire aussi qu'on n'a pas d'animal ensemble. Willow, c'est mon chien.

 

(56:05 - 56:23)

Billy, c'est ma fille. Des fois, je... C'est fou de se dire qu'un gars de 24 ans qui sortait d'Occupation Double et que la planète au complet voulait fourrer. Il a fait... Je vais être beau-père.

 

(56:23 - 56:32)

Des fois, j'oublie le sacrifice qu'il a fait. Je veux dire... Tais-toi aussi. C'est un bon sacrifice.

 

(56:35 - 56:42)

Sur le long terme, oui. Sur le court terme, tu es comme... Je dois être Alicia Buffett. Moi, je pense même sur le long terme.

 

(56:43 - 56:47)

Je me dis encore ça. Des fois, je te crie. Mon chum, c'est Claude Bégin.

 

(56:48 - 56:57)

Vous le dites en plus. C'est vrai. Moi, je regarde mon chum et je me dis... Fred Daudé.

 

(57:00 - 57:06)

Je trouve ça le fun de notre relation. Ça fait quand même 3 ans et demi qu'on est ensemble. Hier, on avait une journée hangover.

 

(57:07 - 57:14)

Je t'aime tellement. Ça fait 3 ans et demi qu'on est ensemble. C'est fou.

 

(57:14 - 57:19)

C'est un bon gap. 3 ans et demi, c'est long. Tu fais pas mal ça? On ne le sait pas.

 

(57:19 - 57:25)

C'est pas clair. Genre de 3 ans et demi. Deux enfants, vous êtes toutes.

 

(57:25 - 57:32)

C'est vrai. Nous, ce n'est pas le même challenge. Je trouve qu'en 3 ans et demi, on a eu des sacrés challenges.

 

(57:33 - 57:39)

Sacrés challenges. D'animer O'Day, entre autres. C'est juste la vie d'animer O'Day.

 

(57:39 - 57:47)

C'est une grosse pression. Animer O'Day, c'est parce que ça vient avec la pression qui vient avant. C'est comme si... L'année passée, on a eu une phase difficile.

 

(57:48 - 57:57)

2024 a quand même été vraiment difficile pour notre couple. On était full stressés. Quand on est stressés, on veut se taper ça à la tête.

 

(57:58 - 58:08)

La pression de ne pas se laisser. Faut qu'on aime O'Day. Il est arrivé un moment où j'étais comme... On est-tu ensemble juste pour O'Day? Tellement que ça allait mal.

 

(58:09 - 58:17)

Des fois, j'ai l'impression qu'O'Day nous a sauvés. Je pense que si O'Day n'avait pas été là, je pense que l'année passée, on se serait peut-être laissés. Christ, il y aura des articles là-dessus.

 

(58:19 - 58:32)

On a eu des phases vraiment difficiles. Mais avec du recul, ce que je trouve le fun, c'est qu'on n'a jamais eu des vrais enjeux. Comme ça ne va pas bien parce qu'il y a de l'infidélité ou parce que l'autre n'est pas impliqué.

 

(58:32 - 58:41)

Ça a toujours été des assises de conneries. On est brûlés, on est fatigués, on est stressés. Et à cause de ça, on ne donne pas le meilleur de nous-mêmes dans notre relation.

 

(58:41 - 58:52)

Mais avec du recul, thank God qu'on ne s'est pas laissés parce qu'on s'aime tellement. On est vraiment passés souvent par là. J'en doute pas.

 

(58:55 - 59:08)

Ton réflexe de faire comme on est-tu ensemble à cause d'O'Day, je l'ai eu à Claude. On est-tu ensemble juste parce qu'on a un enfant? Comme si ce n'était pas des raisons valides. C'est valide dans la tabarouette.

 

(59:08 - 59:17)

Au final, ça en prend des raisons. C'est des raisons qui... Oui, probablement qu'on ne serait plus ensemble. Si on n'avait pas un podcast, un enfant.

 

(59:18 - 59:21)

C'est pas un parenthèse. C'est vrai, l'enfant, ce n'est plus du célèbre. Ça vous a rapproché en tabarouette.

 

(59:22 - 59:34)

C'est un beau projet. Les discussions, je les regarde souvent et je trouve que vous avez des belles discussions. Je trouve que ça vous permet de... En plus, des fois, oui, je sais que vous invitez des personnalités publiques.

 

(59:35 - 59:47)

C'était beaucoup à deux, où on chill. C'était ça le but. Ça nous permet de... Je pense que des fois, tu oublies de t'écouter pour vrai dans le quotidien.

 

(59:47 - 59:57)

D'aller t'écouter pour répondre. Oui, puis aussi, t'es sur ton sel en même temps, tu règles une autre affaire, t'es pas là pour vrai. Je fais des grosses dates, souvent.

 

(59:57 - 1:00:07)

C'est comme le resto sans cellulaire. Ça, on le fait plus, mais on a ça. Là, on est dans une phase où... Il n'y a pas de resto.

 

(1:00:08 - 1:00:15)

Il n'y a pas de date. Mais là, vous êtes dans une... C'est ça. Dans cette saison-là de votre vie.

 

(1:00:16 - 1:00:29)

S'être enceinte, moi, j'ai comme un malaise. Le bébé va à la garderie toute la semaine puis le soir, on le ferait encore garder pour pouvoir aller au resto. Je suis comme... C'est pas une phase de ça, pour plein de raisons.

 

(1:00:30 - 1:00:39)

Je trouve ça dur, mais je suis comme vraiment fusionnelle. On est vraiment fusionnels avec notre enfant. T'allaites-tu encore? Faut oublier.

 

(1:00:39 - 1:00:52)

Je suis là dans le sens que... Je suis sûre que je n'ai plus de lait depuis 6 mois, mais une fois de temps en temps, il baisse mon chandail puis il tête. Ça me faisait rire. T'allaites-tu aussi? Moi, j'ai pas allaité longtemps, par exemple.

 

(1:00:53 - 1:01:00)

J'ai allaité 2 mois. Le premier 2 mois, c'est le plus tough. J'avais les plus grosses balles de l'histoire.

 

(1:01:00 - 1:01:12)

Moi, 4 mois après, j'ai fait une audition. C'était... C'était décollissant. C'est parce que ma dernière... Qu'est-ce que c'est que ça? C'est une grosse balle.

 

(1:01:16 - 1:01:24)

Je me souviens, j'avais déjà commenté. J'étais genre... Les gens étaient comme, c'est tellement un manque de respect. T'es en train de dire qu'elle veut se les faire enlever puis toi t'es là à thirst.

 

(1:01:24 - 1:01:36)

C'est parce que moi, j'ai une photo de ma dernière montée de lait. Et sincèrement, c'était... Je parle d'une boule. Ma dernière boule, c'était plus gros que ma tête.

 

(1:01:37 - 1:01:47)

Puis c'était gros et lourd et pas chill. C'était pas vivant. Et non seulement ça, c'est TMI, j'ai pas le mamelon qui sort.

 

(1:01:47 - 1:01:53)

Genre ben ben. Fait que j'avais des gros seins puis ma fille était même pas capable de titrer sa bande blanc. Elle était même pas capable.

 

(1:01:54 - 1:02:07)

Le mime! Pour allaiter ma fille, il fallait que je mette une tétrelle parce qu'elle était pas capable de latcher. Fait que j'avais des gros tits qui servaient à rien. Je parle de ma mère en ce moment.

 

(1:02:07 - 1:02:16)

T'as-tu réussi à... Pendant deux mois, j'ai allaité, mais je tirais mon lait. Fait que mettons, j'avais tous les côtés de marde de ne pas allaiter. Donc tirer le lait, laver les bouteilles.

 

(1:02:18 - 1:02:22)

Mais j'allaitais. Puis j'étais tellement grosse. C'était épouvantable.

 

(1:02:22 - 1:02:27)

J'avais mal au dos, fallait que je me fasse des brassières sur mes os. J'avais 21 ans là. Je pensais être à Vegas moi.

 

(1:02:28 - 1:02:40)

Non mais tu sais. Après deux mois, j'étais comme pourrais-je plus capable. J'ai donné le mieux que je pouvais.

 

J'ai donné du colostrum. J'ai donné deux mois. En plus, j'étais quand même grano comme mère.

 

(1:02:42 - 1:02:53)

Je voulais pas faire boire de la formule. En bois-tu toi? Oui. Non.

 

T'en as pas bu tantôt de la formule d'ailleurs? Non, c'était du bon vrai lait. Ah toi? Non, non. Du lait de deux litres de lait.

 

(1:02:53 - 1:02:58)

Du lait de deux litres de lait. Qui était resté. Le lait qu'on met dans nos céréales.

 

(1:02:59 - 1:03:02)

Qui a passé deux jours à 40 degrés là. Exact. C'est fou.

 

(1:03:03 - 1:03:09)

C'est mon déjeuner. Ah non, dégueulasse. Mais tout ça pour dire, j'ai allaité deux mois.

 

(1:03:09 - 1:03:14)

Puis après, je suis plus capable. C'est tellement déjà là. Je me demande vraiment si je vais être capable par exemple le prochain.

 

(1:03:15 - 1:03:24)

T'as-tu envie d'être ça? Je sais que quand je vais avoir mon bébé, je vais être comme, ben oui of course. Je vais vouloir donner le colostrum et le début et tout ça. Mais c'est parce qu'avec, j'ai une réduction.

 

(1:03:24 - 1:03:40)

Puis, un autre redrapage puis une augmentation. Fait qu'ils sont tous encore pluggés. C'était-tu toute la même étape ça? Non.

 

J'ai eu une réduction en 2020. Puis l'année passée, en janvier, j'ai eu redrapage, augmentation. Est-ce que c'est en dessous du muscle? Oui.

 

(1:03:41 - 1:03:48)

Tu penses que je vais être correcte? J'ai mon mamelon encore rose. Clairement, il y a des affaires qui se passent. Il n'est pas mort.

 

(1:03:49 - 1:03:57)

Non, non. Il est encore là. Je ne sais pas.

 

J'aimerais ça par exemple. Ok. Tu verras.

 

(1:03:57 - 1:04:05)

Toi, t'en es encore. Mais là, tu vas allaiter la prochaine aussi. On va voir.

 

Je suis quand même écœurée de me faire péter. Vraiment plus. C'est ça.

 

(1:04:05 - 1:04:10)

Dans la vie, c'est long en sacrement. Pour vrai, ça doit faire… Elle est écœurée. C'est ça que je lui ai dit.

 

(1:04:12 - 1:04:24)

Quand j'ai atteint le bout où j'étais tannée, j'ai vraiment mis ma limite. J'étais genre, ok, là c'est assez. Je suis tannée.

 

Mais je ne pensais pas que ça allait m'arriver. J'étais vraiment en mode je vais l'allaiter jusqu'au cégep s'il veut. Elle a dit ça.

 

(1:04:25 - 1:04:30)

Elle a dit le mot cégep. J'étais vraiment allée. Ce n'est pas des jokes ce qu'elle dit.

 

(1:04:32 - 1:04:41)

Moi, je veux savoir comment ça vous n'allez pas en dette? C'est une bonne question. On n'a pas d'entourage autour de nous vraiment. Vos parents ne sont pas ici.

 

(1:04:41 - 1:04:44)

Non. Ma famille est en Gaspésie. Sa famille est à Québec.

 

(1:04:45 - 1:04:50)

C'est comme si Garderie, c'est déjà le faire regarder beaucoup. Oui. C'est comme ça que je me sens.

 

(1:04:50 - 1:05:01)

Il va du 5 jours à la semaine? 4 jours en ce moment. Des fois, on demande s'il y a de la place pour une cinquième journée. Mais la majorité du temps, c'est 4 jours.

 

(1:05:01 - 1:05:10)

Sans aller de la même date, c'est quand il est couché et qu'il se couche très tard. Puis, on mange une fondue ensemble devant un film. Sortir, c'est vraiment différent.

 

(1:05:10 - 1:05:17)

Ça ferait vraiment du bien. C'est une espèce de phase finalement. Ça reviendra un jour.

 

(1:05:17 - 1:05:30)

Je comprends. Il y a quelque chose d'essentiel à ça? Oui. Moi et mon chum, je te dirais que la façon qu'on se dit qu'on ne va pas se perdre, c'est qu'il faut qu'on ait un date.

 

(1:05:30 - 1:05:37)

À un moment donné, c'est que tu deviens parent. Tu deviens tout. En plus, moins tu le fais, plus ça a l'air compliqué.

 

(1:05:37 - 1:05:41)

Ça ne l'est pas tant. On est dans la phase où c'est impossible. Oui, je comprends.

 

(1:05:42 - 1:05:49)

Tu as raison. C'est de ne pas mettre les priorités. Mais tu vois, je ne vais pas en date.

 

(1:05:50 - 1:05:59)

À votre défense, je ne vais pas en date la semaine que j'ai Billy. Je ne vais pas en date la semaine que j'ai Billy. Si tu vois que je dis ça, la semaine que j'ai Billy, mon chum, il capote.

 

(1:05:59 - 1:06:07)

Il se dit que tu n'es pas même blonde. C'est une affaire qui fait peur d'avoir des enfants. Tu vas te calmer.

 

(1:06:08 - 1:06:16)

Tout est là. Oui, je comprends. Il y a un instinct qui kick in.

 

(1:06:17 - 1:06:23)

C'est animal. Il y a aussi l'aspect que j'ai Billy une semaine sur deux. Quand je l'ai, je suis un peu comme elle.

 

(1:06:24 - 1:06:32)

Je vais prendre tout ce que j'ai. Je l'ai une semaine sur deux. Je ne vais pas la faire garder le mercredi pour aller en date.

 

(1:06:33 - 1:06:40)

Oui, je comprends. Puis nous, on se retrouve la semaine que je ne l'ai pas. On ne fait pas l'amour.

 

(1:06:41 - 1:06:46)

On ne se date pas. Je suis pressée le matin. C'est fou comment je suis moins présente.

 

(1:06:47 - 1:06:56)

Toi, tu te dormais tout le temps. C'est ça. La différence, c'est que la différence, c'est que là, il va aimer le bébé autant que moi.

 

(1:06:57 - 1:07:01)

C'est ça. C'est la meilleure raison pour ne pas se laisser. On en était là dans la conversation.

 

(1:07:01 - 1:07:08)

Ça prend des raisons. C'est la plus grande raison. Une fois de temps en temps, tu as une chance qu'on ne te laisse pas.

 

(1:07:08 - 1:07:14)

On s'aime. Si vous vous laissez, je vais mettre ça une semaine sur deux. Faites pas ça.

 

(1:07:14 - 1:07:22)

C'est un câlisse de cauchemar. Mais... Ça fait un velours à ceux qui n'ont plus le choix. Moi, c'est absurde.

 

(1:07:22 - 1:07:26)

On reste avec le père et l'enfant. C'est quand même le fun. Il y a des bons côtés.

 

(1:07:26 - 1:07:38)

Il y a beaucoup de mauvais côtés. Il y a des traumas que ça génère pour l'enfant. Mais je ne peux pas imaginer que ma fille aurait grandi avec nous ensemble.

 

(1:07:39 - 1:07:46)

C'était horrible. Je veux dire terrible. Pas horrible.

 

(1:07:47 - 1:07:54)

Ça n'était plus bon. Ça n'allait pas bien nous autres. Je ne peux pas imaginer que ma fille aurait grandi dans ce climat-là.

 

(1:07:54 - 1:08:05)

C'était juste pas l'idéal. J'aime vraiment mieux qu'elle grandisse avec moi et Fred qui s'aiment. Éventuellement, peut-être lui et une autre fille qui vont s'aimer.

 

(1:08:06 - 1:08:15)

Je ne veux pas des fois quand on n'a plus le choix... Je me demande. C'est drôle parce qu'on a tellement grandi avec l'idée. Je pense que c'est l'Église qui a donné cette idée-là.

 

(1:08:16 - 1:08:26)

Il faut marier une femme à tout et à jamais. Les enfants, les enfants... Il n'y a pas de vérité. Moi, j'ai tellement grandis avec cette idée-là qu'il fallait que j'aille à ma famille unie.

 

(1:08:27 - 1:08:34)

Quand tu en parles, tu es comme moi. Je ne peux que parler de mon enfant. C'est quoi le vrai bonheur? C'est weird.

 

(1:08:35 - 1:08:53)

C'est quoi la réponse à tout ça? Toi, ton exemple? Tu l'as dit tantôt, ils se sont... Mes parents? Ils se sont séparés quand j'avais 4 ans. Ça ne t'a pas laissé une image par défaut que ça allait finir un jour? Je pense que ça a fait que je ne voulais absolument pas recréer ça. Avec beaucoup de thérapie, je me suis rendu compte que j'ai recréé la même chose.

 

(1:08:54 - 1:09:00)

Même affaire, même affaire. Moi, je vis avec ça aussi. J'ai fait la même affaire.

 

(1:09:01 - 1:09:06)

Même âge que moi. C'est épouvantable. C'est épouvantable comment j'ai les gérés pareil.

 

(1:09:06 - 1:09:13)

Pareil, même affaire. Mes parents se sont séparés quand j'avais 4 ans. Ça a été la guerre pendant 15 ans.

 

(1:09:13 - 1:09:19)

Mes parents se sont détestés pendant 15 ans. Il y a aussi 15 ans. 15 ans, c'était vraiment rare.

 

(1:09:20 - 1:09:28)

La seule raison pourquoi ils ont recommencé à se parler, c'est parce que je faisais des spectacles et des concours. Ils ont commencé à devoir se recôtoyer. Là, ils te suivent.

 

(1:09:29 - 1:09:36)

Oui, ils sont amis maintenant. Si des shows sont là, mon beau-père et mon père sont fucking chummies. Keep in mind que mon beau-père et mon père ont 20 ans de différence.

 

(1:09:37 - 1:09:43)

Ma mère a laissé mon père pour un homme de 22 ans. Et lui, il avait 42. Quand il y a eu du recul, je crois que mon père est en tabarnak.

 

(1:09:43 - 1:09:48)

Mais ma mère est encore avec mon beau-père. Ça fait 20 ans qu'ils sont ensemble. Ils s'aiment le plus que tout au monde.

 

(1:09:48 - 1:09:54)

Donc là, ton beau-père a 42 et ton père a 65. Mon père a 45 et mon père a 65. C'est fou là.

 

(1:09:54 - 1:10:01)

Et ta mère a? 55. Comme entre les deux. Elle a 10 ans plus que mon beau-père, mais ils s'aiment tellement.

 

(1:10:02 - 1:10:14)

C'est un peu plus mon exemple de l'amour, mais plus ou moins en même temps. Parce que ma mère et mon beau-père ont passé par des saisons plus difficiles. Il y avait 4 enfants à leur garde.

 

(1:10:14 - 1:10:20)

Moi et mon frère. Moi et mon frère, on a déménagé chez ma mère. Puis mon beau-père et ma mère ont eu deux enfants ensemble.

 

(1:10:20 - 1:10:25)

Il y avait les 4 tout seuls. Ils peuvent aider pour 4 personnes, 4 enfants. C'était tough.

 

(1:10:25 - 1:10:34)

C'était pas une image d'amour comme si ça donne vraiment de l'amour, ils vont en date. It was never happening. J'ai quand même grandi avec cette image-là de c'est quand même difficile.

 

(1:10:35 - 1:10:49)

Mais parce que mes parents se sont séparés, vu que je suis allée en thérapie et tout ça, je me suis rendu compte que j'ai recréé la même chose parce que moi, je me suis séparée quand ma fille était petite. Je suis partie avec quelqu'un d'autre aussi. Et c'était la guerre au début.

 

(1:10:49 - 1:10:55)

La crise de guerre. Puis quand je suis allée en thérapie, c'est la plus belle affaire que j'ai faite. C'était même pas une psychologue, c'était une thérapeute.

 

(1:10:56 - 1:11:01)

C'était weird. Ça m'a amenée à faire de la thérapie. C'était quand même un petit peu ésotérique.

 

(1:11:01 - 1:11:10)

C'était un peu avec les 5 blessures de l'âme. À un moment donné, on me faisait parler à mon enfant intérieur. C'est un peu fucké, mais j'ai bâillé ma vie et je parlais à mon enfant intérieur.

 

(1:11:10 - 1:11:29)

C'était vraiment bizarre. Mais ça a marché parce que je me suis rendu compte que je recréais vraiment la même chose et que dans le fond, je traînais... Désolée pour ceux qui trouvent ça bizarre, mais je traînais des blessures générationnelles. Ça entraînait des détails avec mes grands-parents.

 

(1:11:29 - 1:11:43)

C'est une relation quand même spéciale, mes grands-parents, qui ont une belle relation depuis 50 ans. C'est une dynamique différente que ma mère a peut-être traînée, que moi j'ai traînée. Puis là, à un moment donné, j'ai voulu briser ça.

 

(1:11:44 - 1:12:05)

C'est à partir de cette thérapie-là en particulier que ça a commencé à bien aller avec mon ex. Parce que là, je me suis dit « C'est quoi que je fais maintenant à me battre, à vouloir me pogner? » Puis à un moment donné, j'ai décidé que c'était assez, la chicane. J'ai changé mon fusil d'épaule et je me suis dit qu'il y a quelqu'un qui va falloir descendre ses gardes.

 

(1:12:06 - 1:12:15)

Je pense que j'étais moins fâchée que lui. C'est moi qui est partie. Je pense que c'était peut-être à moi de devenir plus calme en premier.

 

(1:12:15 - 1:12:31)

En fait, je pense que j'étais peut-être la personne la plus en... Comment je pourrais dire? Entre nous deux, je pense que c'était moi qui était le plus capable de devenir plus calme en premier. Vu que j'étais peut-être dans une meilleure situation. J'ai changé mon fusil d'épaule et comme aujourd'hui, on a vraiment une meilleure relation.

 

(1:12:32 - 1:12:44)

Je me rappelle, il y a deux ans, je suis allée au podcast de Marie-Claude Barrette et elle m'avait dit « As-tu un souhait? » J'avais dit que j'aimerais avoir une meilleure relation avec mon enfant. C'était au moment de ma thérapie. Puis ça va vraiment mieux pour elle.

 

(1:12:45 - 1:12:50)

On n'est pas des amis. On n'est pas des amis. On ne va pas faire une fête pour biller conjointes.

 

(1:12:51 - 1:13:04)

Mais je ne pense pas que c'est impossible. Tu m'aurais dit ça il y a deux ans et j'aurais fait « et play ». Impossible. Mais aujourd'hui, on s'en va au spectacle de danse à biller ensemble, on est à la gymnastique ensemble, on s'appelle, on s'aide.

 

(1:13:05 - 1:13:15)

C'était pas envisageable pour moi avant. J'ai l'impression que d'avoir réglé ce genre de problème, ce trauma-là, j'ai des chances de ne pas le passer à ma fille. J'espère.

 

(1:13:17 - 1:13:33)

C'est pour ça que je te dis que quand j'étais en Grèce et j'ai pogné ces deux minutes-là d'ailleurs, j'ai passé une blessure à ma fille d'abandon. J'étais comme « Ah, elle en veut une autre qu'il faut que je gère parce qu'elle m'en passe en sacrement. » Parce qu'elle parait avec moi.

 

(1:13:34 - 1:13:49)

C'est ça. Je pense que c'est le plus gros challenge je pense d'être pareille, c'est qu'il faut que tu te dires avec tes démons parce que sinon t'es passé en anesthésie. Puis ça a comme été challengeant de réaliser que j'avais ce démon-là à passer parce que je le traîne quand même pas mal mon démon de l'abandon.

 

(1:13:49 - 1:13:57)

Je suis quand même pas à me faire abandonner par mon chum. J'ai pas le droit de me faire tromper en tabarouette. C'est terrible comment j'ai pas le droit de me faire tromper.

 

(1:13:58 - 1:14:19)

Est-ce que tu te décrirais comme quelqu'un d'insécure, mettons, qui ressent de la jalousie beaucoup ou pas nécessairement? Oui, mais dû à des expériences passées. Parce que si je me repousse à mes premières relations, j'avais pas le droit de me faire tromper, je m'étais pas faite tromper. Là, je me suis faite tromper plusieurs fois.

 

(1:14:21 - 1:14:52)

C'est ça que j'explique à mon chum des fois, c'est que comment tu veux que je conditionne mon cerveau? Mettons, si je me brûle la main sur le poêle, je vais pas pouvoir mettre ma main sur le poêle chaud. Comment tu veux que je conditionne mon cerveau à croire que ça va pas réarriver si, quand je pensais que ça arrivait pas, c'est arrivé dans un contexte, mettons. C'est dans une situation X. Là, si j'arrivais à une situation, je vois pas pourquoi mon cerveau est genre « c'est arrivé ». Pourquoi je penserais que c'est arrivé et que je le savais pas? C'est comme d'être en couple, c'est d'avoir une main sur le poêle.

 

(1:14:53 - 1:15:04)

C'est vraiment ça. Comment je suis supposée, puis je sais qu'il y a des thérapies de hypnose, puis genre blablabla, que AVC c'est pas le même gars. Mais on vit dans un monde de tentations, je sais pas comment te dire ça, mon chum, il est beau.

 

(1:15:06 - 1:15:21)

Puis les filles, un pion ça se tasse, je le sais que ça se passe dans même une fille, puis un goaler, ça peut se courir pareil. Dans le sens que c'est pas parce que c'est mon chum qu'on vit dans un monde de tentations, en plus avec les réseaux sociaux. On est pas à l'abri de rien, puis je le sais que je contrôle pas.

 

(1:15:23 - 1:15:33)

Quand je me dis ça, je me dis « if it happens, it happens », puis c'était pas le mien. Je le sais que c'est ça. Je vais pas mourir, j'ai vécu pire, ça peut arriver, puis c'est pas grave, je le sais, mais j'ai cette peur d'abandon.

 

(1:15:34 - 1:16:00)

Je pense aussi le fait d'avoir recommencé à zéro en laissant mon ex avec un enfant, je pense qu'aujourd'hui j'ai tellement peur d'avoir recommencé à zéro encore. J'ai vraiment tombé de haut en tabarouette. De passer d'une vie de famille avec une maison, puis de travailler avec ton chum, à 23 ans, c'était rough de devoir tout recommencer.

 

(1:16:01 - 1:16:11)

Tu retournes dans une relation où tu recommences à la base, il faut que tu recommences à te détester. Quand on va te dire « je t'aime », mais tu veux-tu quelque chose de sérieux, puis on va t'amener à chasser ensemble. Là, je suis enfin dans quelque chose de dégueulasse, c'est un cauchemar.

 

(1:16:12 - 1:16:22)

C'est un PTSD. Je suis désolée de dire que c'est dégueulasse, parce qu'il y a plein de gens qui sont dans cette position-là. C'est pas dégueulasse, il y a quelque chose de cool là-dedans, parce que tu revives.

 

(1:16:23 - 1:16:32)

Là, je suis présentement enceinte avec un toddler. Imaginez cette situation-là être un cauchemar dans ma situation. Oui, oui.

 

(1:16:32 - 1:16:53)

Je me rappelle quand Bill était plus jeune, puis j'étais enceinte, j'avais 21 ans, c'était pas facile la grossesse non plus, tel aspect personnel. C'était pas désiré. J'étais enceinte, j'avais 20 ans, ça fait 5 mois que t'es avec quelqu'un, tu baises plus parce que t'es enceinte.

 

(1:16:53 - 1:17:05)

C'est fou. Mentalement, autant pour moi que pour lui. Ta grossesse, on n'en a même pas parlé.

 

(1:17:06 - 1:17:18)

Ah, c'est vrai? Moi, j'ai eu vraiment une belle grossesse en termes de santé. Ma grossesse, j'ai eu aucune complication. Vraiment un bel accouchement.

 

(1:17:18 - 1:17:37)

J'ai vraiment été chanceuse, mais c'était plus émotionnellement parce que j'étais avec Alex, ça faisait pas longtemps qu'on était ensemble. Comme je te dis, je suis tombée enceinte après 4 mois, puis lui et moi, on n'était pas prêts à avoir des enfants. Il avait quel âge, lui? Lui, il avait 26 ans.

 

(1:17:37 - 1:17:44)

Il était plus vieux que moi. Avec du recul, il n'a pas eu le choix. J'ai pas vraiment demandé.

 

(1:17:45 - 1:17:58)

J'ai tombé enceinte la première fois, j'avais avorté, mais la deuxième fois, il savait que si je retournais enceinte. Mais lui, il voulait quand même une famille. Il en parlait beaucoup qu'il voulait une famille et qu'il voulait des enfants.

 

(1:17:59 - 1:18:06)

C'était correct, on voulait des enfants. La grossesse a bien été, mais émotionnellement, c'était vraiment tough. On se chiantait beaucoup.

 

(1:18:07 - 1:18:19)

Je pense que lui, il n'était pas prêt. Il n'était pas là. Pour l'homme, tu dois le savoir, tu n'as pas nécessairement cet attachement-là quand ta blonde est enceinte.

 

(1:18:19 - 1:18:29)

C'est toi ton premier, tu ne sais pas ce qui t'attend. Tu n'as pas l'attachement. Mais bref, j'ai hâte de revivre ça de manière plus heureuse.

 

(1:18:30 - 1:18:44)

Parce que ce n'était pas une belle expérience émotionnelle, mettons. Ce n'était pas nécessairement de la faute à moi ou lui, mais je pense que on n'était juste pas compatibles. C'était très difficile.

 

(1:18:45 - 1:18:55)

J'ai hâte d'essayer d'avoir un enfant. J'ai hâte d'avoir hâte de faire un test de grossesse et d'être enceinte. J'ai hâte que ce ne soit pas un stress.

 

(1:18:56 - 1:19:18)

Genre, fuck! Ah non, je suis enceinte. Tu l'as vécu aussi. Mon premier test de grossesse, c'était genre, oh, t'es à barnac.

 

Qu'est-ce que tu vas faire? J'ai hâte d'être heureuse, de vivre ça de manière un peu plus positive. Mais, pas tout de suite. Est-ce que tu as raconté ton accouchement? Je ne sais pas, mais je peux te raconter.

 

(1:19:19 - 1:19:30)

C'était vraiment un bel accouchement, honnêtement. C'était, dans le fond, j'ai été provoquée. J'étais à 40 semaines de grossesse un jour.

 

(1:19:30 - 1:19:45)

Ah, c'était le Dr Marcite aussi? Oui, c'était à cause de toi. C'est vrai! Il a pris sa retraite. C'est qui qui s'est rendu qui? On était avec Clinique, puis on va être dispatchés à un hôpital.

 

(1:19:45 - 1:19:52)

Si tu pouvais tomber enceinte, lui, il a pris sa retraite en fin. Parce qu'il était vraiment vieux. Il ne pouvait pas accoucher, il aurait échappé.

 

(1:19:53 - 1:20:00)

Il avait quel âge? J'étais content. Je ne sais pas, il avait quel âge. Il devait avoir proche de 85.

 

(1:20:00 - 1:20:09)

Il a l'air d'avoir 85. Il a enfin pris sa retraite. C'est fou, j'ai appelé la Clinique de Dr Marcite, puis ça n'a pas répondu.

 

(1:20:09 - 1:20:19)

Je regarde sur Google, c'est close, genre définitivement close. C'est fou. Ce que j'aimais de Dr Marcite, c'est qu'il y avait tout le temps des échos.

 

(1:20:20 - 1:20:27)

Non. Dr Marcite, il y avait un écho à chaque fois. C'était marrant.

 

(1:20:27 - 1:20:32)

Avec ses petites photos. Il a été pété dessus, sa bedame. Oui, oui.

 

(1:20:34 - 1:20:39)

Oh my God. Je me suis dit, j'espère qu'il ne va pas prendre sa retraite pour que je puisse le voir. Mais non, je l'ai manqué.

 

(1:20:41 - 1:20:50)

Finalement, j'étais 40 semaines dans la grossesse, puis vous savez comment il était chill. Je suis arrivée le mercredi, il m'a appelé, si j'ai de la place vendredi, je t'appelle. Si j'ai de la place, je t'appelle.

 

(1:20:51 - 1:20:55)

Si j'ai de la place, je m'en vais à coucher. Il dédramatise tout ça. C'est simple, simple, simple.

 

(1:20:55 - 1:21:00)

C'est comme, Dr Marcite, c'est ma fête le 22. Accouche-moi avant, Chris. Je veux des sushis.

 

(1:21:01 - 1:21:08)

J'étais tellement étonnée. J'étais étonnée. J'arrivais là, le vendredi, il m'a appelée.

 

(1:21:09 - 1:21:19)

C'était vendredi? Le vendredi le 19, il m'a appelée. Ils m'ont dit, on a de la place, t'es bien là pour 7h. La journée même? Le vendredi le 19.

 

(1:21:19 - 1:21:22)

Moi, c'est dû le 18. Le 19, il m'appelle. Il vient à 7h.

 

(1:21:23 - 1:21:31)

Le soir, il m'avait prévenue. Tout était pris. J'arrivais, ils m'ont mis un servidile.

 

(1:21:31 - 1:21:39)

C'est quoi? C'est comme un petit tampon qu'ils te mettent dans le col pour ramollir ton col. Tu te rappelles de ça? Le nom. Je me souviens plus du nom.

 

(1:21:40 - 1:21:46)

C'est peut-être pas le bon. Je pense que c'est un servidile. Je pense que c'est un servidile.

 

(1:21:46 - 1:21:53)

Ce serait malaisant si c'était vraiment quelque chose d'autre. C'est peut-être pour mettre dans le cul. Tu as vraiment l'air de savoir de quoi tu parles.

 

(1:21:55 - 1:22:08)

Ils m'ont mis ça dans le vagin. Ça a ramolli le col. À 7h du matin, le lendemain, il était supposé me donner du pitocin pour me provoquer.

 

(1:22:09 - 1:22:20)

Mais le servidile m'a provoqué parce que ça m'a ramolli le col et ça a provoqué mon accouchement. Ils mettent ça au cas où ça marche tout seul. T'es rentrée à 3h du matin et je me réveille et je me dis que ça fait mal.

 

(1:22:21 - 1:22:28)

Et là, je voulais pas réveiller mon ex. Je voulais qu'il dorme pour qu'il soit en forme. Top down.

 

(1:22:31 - 1:22:35)

Silencieusement. Pendant une heure, j'étais à la même. Alex, il m'est mal.

 

(1:22:36 - 1:22:43)

Il m'a aidée. J'étais comme, c'est moi qui accouche. Ça te plaît? Je l'ai réveillée.

 

(1:22:44 - 1:22:53)

Mon travail actif a commencé à 3h du matin. De 3h à 7h du matin, j'étais en travail actif et j'avais tellement fucking mal. Pas d'épidurale à date.

 

(1:22:53 - 1:23:02)

Non, pas d'épidurale à date. Mettons, entre 3h et 7h du matin, j'ai dilaté de 0,5 esti. Je dilatais pas pour la toute.

 

(1:23:03 - 1:23:10)

J'ai des souvenirs vifs. À un moment donné, quand tu checkes ton col pendant que tu es en contraction, je vais te slogger. Ça fait tellement mal.

 

(1:23:12 - 1:23:23)

Heureusement, ils m'ont donné l'épidurale à 2. Ils m'ont laissé 30 minutes de plus. Là, tes os ne sont pas encore crévés. D'habitude, ils attendent plus longtemps avant de me donner l'épidurale.

 

(1:23:23 - 1:23:32)

Ils me l'ont donné à 2 cm. Entre 7h30 du matin et midi, j'ai dilaté complètement. Ça m'a tellement relaxée.

 

(1:23:34 - 1:23:39)

À midi, je suis à 12. Mes os n'étaient pas encore crévés. On attendait le docteur Mercier.

 

(1:23:40 - 1:23:45)

Le docteur Mercier est arrivé à 12h30 à peu près. C'est fou. On entendait.

 

(1:23:46 - 1:23:52)

Il a crévé mes os. J'ai poussé pendant une heure. J'ai eu l'épidurale à 7h30.

 

(1:23:53 - 1:24:00)

J'ai accouché à 7h07. 12h plus tard? Oui, 12h plus tard. Mon travail a fait mal.

 

(1:24:01 - 1:24:11)

Il ne s'est pas pointé à 12h30? Il s'est pointé à 12h30, oui. Ça n'a pas duré une heure? Il s'est pointé à 12h00. D'abord, j'étais à 10 à 11h.

 

(1:24:11 - 1:24:18)

Il s'est pointé à 12h00 et j'ai poussé pendant une heure. Une heure et 7. On l'a entendu pendant une heure. À une heure et 7? Oui.

 

(1:24:20 - 1:24:27)

J'étais à 10 cm à 11h. Il s'est pointé à 12h00. Poussé une heure, c'est bon.

 

(1:24:27 - 1:24:34)

Ça s'est très bien passé. Oui, c'est quand même long. J'étais tellement gelée.

 

(1:24:35 - 1:24:45)

Nous autres, ça a été particulièrement rapide. T'as poussé combien de temps? Tout mon travail, c'était 5h45. C'est l'avant qui était rapide.

 

(1:24:46 - 1:24:51)

Elle a poussé, c'était 40. 45 minutes, je pense. C'est après qu'il y a eu des complications? Oui, c'est ça.

 

(1:24:51 - 1:24:59)

L'accouchement s'est très bien passé. Dans le sens que le bébé, ça chiait. Lui, ça chiait.

 

(1:24:59 - 1:25:12)

L'accouchement en soi, l'expérience, ça s'est bien passé. Quand il est sorti, le plus beau moment de nos vies, c'est là que ça a shifté. Comment avez-vous su qu'il avait une hernie? Il ne respirait pas.

 

(1:25:12 - 1:25:20)

Quand ils le mettent à côté pour enlever les sécrétions, pour qu'il respire mieux, ils l'ont fait ça pendant 40 minutes. À un moment donné, je me suis dit que ce n'était pas des sécrétions. Ils ne savent pas c'est quoi.

 

(1:25:20 - 1:25:28)

Il ne le savait pas pendant 40 minutes. Il ne respirait pas pendant 40 minutes? Très mal. Le masque, ça ne marche pas non plus.

 

(1:25:28 - 1:25:34)

La panique, il y a de plus en plus de monde. Il n'a jamais dans les bras. Je me suis dit que ça chiait.

 

(1:25:34 - 1:25:42)

Ça chiait, chiait, chiait. Jusqu'à ce qu'une médecin qui s'est réveillée fruit d'ennui dise qu'il y a une malformation au cœur. Il va mourir.

 

(1:25:43 - 1:25:55)

On s'est rendu jusqu'à « on ne l'aura pas ». On touchait notre cœur. C'est fou. Quand je suis enfin rentrée où il était, parce qu'après m'avoir recousu, ils m'ont transporté en chaise roulante.

 

(1:25:55 - 1:26:11)

Il t'a coupé? Oui, il m'a coupé. Il est fort ancré sur le coupage. Tu t'es dit que c'était une bonne idée, ou tu t'es dit que c'était un coupeur? Non, parce que moi, c'était une haste de coupeur.

 

(1:26:12 - 1:26:26)

On t'a mis en place. C'est cool. Quand j'arrivais avec ce grand ciseau de Edward Scissorfishers, il m'a dit qu'il arrivait avec ce grand ciseau quasiment de garlic.

 

(1:26:26 - 1:26:41)

Il ne t'a pas demandé? Non, ce coup, il ne m'a pas vu. Il va falloir qu'on coupe ma belle, ça ne passera pas. Je n'ai rien senti, mais l'affaire que je me souviens, je ne sais pas si c'est un bon souvenir, mais je suis sûre que c'est vrai.

 

(1:26:42 - 1:26:55)

Quand il a coupé, sa tête a sorti d'une shot. Mais il était tourné. Il a comme failli l'échapper, à garlic.

 

(1:26:55 - 1:27:01)

Dans le mauvais sens, il n'était pas prêt à accueillir le bébé. Il coupe, puis il se tourne. Il a vraiment fait genre wow.

 

(1:27:01 - 1:27:06)

Il coupe, puis ça marche tout de suite. Puis lui, il se tourne. Je vais replacer les ciseaux.

 

(1:27:06 - 1:27:11)

Ah ouais. On dirait que j'y crois. Ça me dit quasiment quelque chose.

 

(1:27:11 - 1:27:15)

T'es déjà vieux. Les réflexes sont totalement aigusés. D'accord, merci.

 

(1:27:18 - 1:27:26)

J'ai coupé dans ton histoire. Après ça, il est parti. On l'a raconté souvent, mais dans le sens que ils l'ont opéré.

 

(1:27:27 - 1:27:58)

Le lendemain qu'il a été opéré. Je n'arrivais pas à te penser au coup de ciseaux. Combien de degrés et demi? T'es-tu cousue correcte aussi? Super, c'est mon chum.

 

Il ne pourrait jamais s'en rendre compte. Mais toi, t'as-tu mal après? Nous, on a toujours eu l'impression qu'il a fait un point de plus. Ça se dit dessus? Oui.

 

Le husband stitch. Mais dans un pas si bon sens. T'as-tu l'impression qu'il t'a cousue comme tête, que ça fait plus mal? D'en haut ou en bas? Moi, c'était en bas.

 

(1:27:59 - 1:28:05)

Vers en bas. Moi, ça se passe bien. Tu n'as pas eu mal après? Mettons les relations sexuelles.

 

(1:28:05 - 1:28:10)

Non. J'ai attendu longtemps, par exemple. T'as attendu combien de temps, Chris? Deux semaines.

 

(1:28:12 - 1:28:17)

Deux semaines. Claude, c'était deux semaines. T'es supposée attendre six semaines.

 

(1:28:18 - 1:28:29)

C'était littéralement deux semaines. Mais là! C'était pas réglé, cette affaire-là. En plus, j'ai jamais voulu regarder en bas tant que c'était pas réglé.

 

(1:28:29 - 1:28:37)

Je comprends. J'ai pas regardé Manoun pendant quatre semaines. J'étais genre, « This one is not mine.

 

(1:28:38 - 1:28:43)

No, I don't wanna see it. » Ça m'appartient pas, man. Je comprends.

 

(1:28:44 - 1:28:50)

Est-ce que t'as filmé ton accouchement? Des vidéos, oui. Maman a tout filmé. Même quand elle coupait.

 

(1:28:52 - 1:28:57)

Tu peux réécouter. Je pourrais regarder. Oh my God, tu l'as jamais regardé? Non.

 

(1:28:57 - 1:29:06)

Pour vrai, t'as jamais regardé. T'es pas curieuse un peu? Pourquoi j'y demande? C'est parce que Chris a coupé plein de sang. C'est moins beau.

 

(1:29:06 - 1:29:16)

Qui était là à ton accouchement? Ma mère et la mère de mon chum. C'est quand même particulier, ça. C'est comme si j'avais plus de nounes.

 

(1:29:17 - 1:29:20)

J'avais plus de pudeur. Ça, ça a l'air quand même un mois après. On dirait que t'es de même.

 

(1:29:21 - 1:29:26)

C'est fou. J'avais plus de pudeur, c'est fou. J'ai accouché complètement nue.

 

(1:29:26 - 1:29:29)

Il y a plus rien qui te dérange. J'étais vraiment de même. On est connus.

 

(1:29:31 - 1:29:43)

La fille vient checker mes armoires. Elle est comme, je te suis. La mère de mon ex, elle a deux filles et deux gars.

 

(1:29:44 - 1:29:54)

Elle avait été à l'accouchement de ses filles. J'étais comme, j'aimerais qu'elle puisse vivre ça avec son gars aussi. Je vais faire la même chose pour mon chum.

 

(1:29:55 - 1:30:03)

Si sa mère va être là, je ne me dérange pas. T'es fine. Je t'aime fou, Sylvie, mais je n'ai pas envie.

 

(1:30:05 - 1:30:09)

J'avais une bonne relation avec. Elle avait déjà eu un accouchement. Je comprends les deux.

 

(1:30:10 - 1:30:19)

Moi, je comprends vraiment les deux aussi. Il y a quelque chose dans la nature de tout le monde est là et que je suis parti me perdre dans la forêt. J'y pense.

 

(1:30:20 - 1:30:23)

En plus, je vieillis plus. Je suis très rassemblée. J'aime le monde.

 

(1:30:24 - 1:30:36)

J'adore rassembler le monde. Mon chum, on est vraiment chéris au moment one on one. Peut-être que cet accouchement-là, je vais le vivre juste avec toi.

 

(1:30:37 - 1:30:42)

Forte chance. Je l'avais pas repensé. Je n'aime pas ma mère non plus.

 

(1:30:42 - 1:30:46)

Je l'adore de tout mon cœur. Tu n'as pas besoin. Peut-être que ça va être ça.

 

(1:30:47 - 1:30:58)

Même s'il y a des gens de l'hôpital. C'est où que tu vas? Là, ça va être à la salle. C'est Prénateau qui te suit? Oui.

 

(1:30:59 - 1:31:09)

C'est ça? As-tu encore une douleur? Non. As-tu accouché au Lake Shore? Oui. Toi aussi? Nous, c'était très loin.

 

(1:31:10 - 1:31:18)

Moi aussi, mais j'avais la vie. On dirait que c'est la même distance. Moi, je me suis fait provoquer.

 

(1:31:18 - 1:31:28)

Je n'étais pas en crise. Toi, t'as goûté dessus? J'ai été provoqué aussi à 41 semaines. Le chemin n'était pas terrible.

 

(1:31:28 - 1:31:34)

Tu te fais appeler et tu es là. Tu as ton popsicle prévu. C'est ça.

 

(1:31:34 - 1:31:50)

Ce n'était pas la complication du bébé. C'était un accrochement extraordinaire. Est-ce que vous avez des précautions? On a eu une échographie de plus avec des spécialistes.

 

(1:31:50 - 1:31:57)

Là, vous savez qu'elle n'est pas dans le bol. Elle a été checkée. La première chose qu'il nous a dit, c'est pourquoi vous êtes ici.

 

(1:31:57 - 1:32:10)

Il ne comprenait pas parce qu'il n'y avait pas l'historique. Il a juste vu une échographie parfaite et il était en mode, pourquoi vous êtes là? C'est quoi le rapport? C'est la réaction qu'on voulait. On dirait que je n'en reviens pas que vous allez avoir une fille.

 

(1:32:10 - 1:32:17)

C'est fou. C'est tellement une autre énergie. Là, il me reste 10 minutes avec toi avant que tu dois partir.

 

(1:32:17 - 1:32:30)

J'ai une dernière question. On s'en reparlera. Il y a une affaire qui est arrivée que je n'ai pas vu venir sur les réseaux sociaux par rapport à ta fille.

 

(1:32:30 - 1:32:41)

Est-ce que tu l'as déjà adressée? C'est quoi? Du jour au lendemain, tu lui as montré son visage. Bonne. C'est bon, on peut l'aborder.

 

(1:32:41 - 1:33:01)

Dans le fond, la réalité, c'est que mes motifs d'arrêter de montrer Billy étaient beaucoup basés sur le fait qu'il était tellement la guerre avec mon ex que j'avais l'impression que lui, en toute franche, j'avais l'impression qu'il la montrait avec des mauvaises intentions. Il se pognait des petites. Oui.

 

(1:33:02 - 1:33:07)

Elle a dit ça. J'avais peur que ce soit ça. Oui, oui.

 

(1:33:07 - 1:33:18)

Parce que j'étais tellement fâchée contre lui et il était tellement fâché contre moi et c'était vraiment la guerre. C'est facile d'avoir la tête qui spin et qui prête les mauvaises intentions à quelqu'un. Mon entourage, on était comme voyons donc.

 

(1:33:20 - 1:33:33)

J'ai commencé à me dire que ça a provoqué beaucoup de réflexion par rapport à ça dans ma tête. Au moment où on était en guerre, j'étais comme je ne veux plus cacher ça sur les réseaux. Elle ne se fera pas utiliser pour ça.

 

(1:33:34 - 1:33:44)

J'étais comme de toute façon, peut-être tu as raison. J'ai changé mon fusil d'épaule et je me suis dit non, ça n'a pas de bon sens. Quand les choses ont commencé à mieux aller, il continue de la montrer.

 

(1:33:46 - 1:33:54)

Tranquillement, j'ai commencé à des fois la remettre. Je vois la poster des fois mais pas souvent. Tu t'en souviens un peu plus? Les voyages et tout ça.

 

(1:33:57 - 1:34:09)

Il y a aussi un moment quand j'ai arrêté de la montrer, je me suis rendu compte à quel point mon identité c'était Billie. Ce qui n'est pas une mauvaise chose. C'est ma pride and joy.

 

(1:34:09 - 1:34:22)

Si tu la prenais de mes yeux ma fille, c'est cute quand le monde arrive et il te dit j'aime tellement ta fille. Personnellement, à un moment donné, je trouvais que c'était rendu intrusif. Les gens adressaient Billie avant de m'adresser et ça me dérangeait vraiment.

 

(1:34:23 - 1:34:38)

C'est le moment où Billie peut-être que Blaise n'est pas rendu à ce stage-là, c'est encore un peu naïf, mais le moment où elle est genre « Who the fuck? » Elle me dit « Madame, ne me faites pas. » Cette intervention-là a changé la dynamique. Les gens ne s'adressent plus à Billie.

 

(1:34:39 - 1:34:49)

Ils sont plus respectueux. C'est ce genre de petit laps de temps-là où je ne l'ai pas montré et où j'ai parlé de quand je suis à l'épicerie et vous venez envahir ma fille. Ça ne le fait pas.

 

(1:34:49 - 1:34:54)

Ça a vraiment fait son chemin. J'ai recommencé à la montrer tranquillement. Moi, je ne la montre pas beaucoup.

 

(1:34:54 - 1:35:01)

Je sais qu'elle montre plus. Il y a aussi beaucoup un truc de choisir mes batailles. J'ai choisi mes batailles.

 

(1:35:02 - 1:35:08)

Elle, j'imagine qu'elle aussi l'a rendue à 6 ans. Elle peut le dire. Il y a un peu cet aspect-là.

 

(1:35:10 - 1:35:15)

Mes rêves sont tellement sages. En vie, elle ne comprend pas. C'est quoi les réseaux sociaux? Je ne sais pas.

 

(1:35:17 - 1:35:27)

On ne peut pas comprendre l'ampleur. Elle n'a fucking d'intérêt. Pas avec les réseaux sociaux, mais avec danser, faire un tic-tac.

 

(1:35:28 - 1:35:32)

Puis comme, yo, oublie ça. Elle n'a pas de compte et de téléphone avant. Vraiment longtemps.

 

(1:35:33 - 1:35:41)

Surtout parce qu'elle n'a pas d'intérêt. C'est dépeurant. Elle me dit, maman, fais-tu un tic-tac? Elle va dessus.

 

(1:35:41 - 1:35:48)

Ce n'est pas moi qui ai montré ça. Là, j'en ai fait. Il y a un moment donné, il y a 6 mois, elle m'a dit, maman, fais-tu un tic-tac? Je lui ai dit, arc.

 

(1:35:50 - 1:35:59)

Elle a beaucoup d'intérêt. Aussi, ma fille est très outgoing. Elle est très, genre, comédie musicale.

 

(1:35:59 - 1:36:10)

C'est une actrice. Des fois, j'ai un genre de... Il y a deux côtés à la médaille. Est-ce que je la pousse vers ça? Elle aime, elle veut faire ça.

 

(1:36:10 - 1:36:18)

De l'autre côté, à son temps, elle n'a pas besoin. Est-ce qu'un jour, elle va me dire, maman, voyons donc que tu ne m'as pas poussée. Voyons donc que tu ne m'as pas donné cette plateforme-là.

 

(1:36:19 - 1:36:29)

Un jour, elle va me dire, maman, tu m'as tellement fuckée. Pourquoi tu ne m'as pas cachée? Je ne veux pas ça. J'ai l'impression que ça dépend de la personnalité de ton enfant.

 

(1:36:30 - 1:36:34)

Selon les prévisions, elle va vouloir que je la pousse. C'est ça. À triple, à triple.

 

(1:36:35 - 1:36:58)

Est-ce que pousser, ça aide vraiment aussi? En tout cas, c'est impossible à la répondre pour vrai. Mais c'est tough aussi, parce que c'est tellement, vous le savez, c'est tellement notre quotidien. Surtout, vous, c'est très, vous montrez, vous avez vos podcasts, vous montrez beaucoup votre vie.

 

C'est tough de cacher ça. C'est tough de s'entraîner. C'est surtout quand tu trouves tout le temps que c'est cute.

 

(1:37:00 - 1:37:06)

C'est ça. Tu peux tout montrer, parce que les bâtons, ils sont cute. C'est ça.

 

(1:37:06 - 1:37:13)

Il y a des danses qu'elle fait sur TikTok. On en a fait un sur TikTok l'autre fois, parce qu'on était cute et qu'on futile. Je ne peux pas mettre ça.

 

(1:37:14 - 1:37:32)

Elle a l'air d'un ado qui danse. Elle fait « fucking attitude » et je suis comme « les prédateurs, man ». Tu sais, il y a des affaires que... Ça, c'est une autre affaire. Je ne sais pas comment... Ça, mais Billie, comme je te le dis, elle danse vraiment, elle aime danser.

 

(1:37:32 - 1:37:46)

Des fois, elle fait des mots un peu poussés. Je suis comme « mais à quel moment faut-je dire que ça n'a pas de bon sens? » Parce qu'elle ne sait pas que c'est un petit peu fait pour les plus vieux. On faisait la même affaire.

 

(1:37:46 - 1:37:53)

C'est ça, je sais. Mon frère, c'est vraiment déplacé, ce qu'il a fait en ce moment. Elle ne le sait pas.

 

(1:37:54 - 1:38:10)

Je ne vais pas poster le moment où elle chaque le cul. Tu comprends? Mais au moment où je vais y dire, là, « I'm planting a seed » où elle est genre « there's something wrong, but what is wrong? » Je vais peut-être donner de la curiosité. Je ne veux pas ça.

 

(1:38:11 - 1:38:18)

D'ailleurs, il faut que je consulte pour ça. Il faut... Avoir de l'aide, c'est bon. J'ai besoin d'être un peu guidée.

 

(1:38:19 - 1:38:28)

Parce que je ne sais pas. Elle m'a rendue à l'âge qu'elle pose des questions. Tu comprends? Elle commence à s'apprendre à se connaître et à poser des questions.

 

(1:38:29 - 1:38:41)

Là, l'autre fois, elle m'a demandé les bébés, ils sortent d'où? T'aimerais bien être grande fille. Là, je t'aimais du bédon. Ce qui n'est pas un mensonge.

 

(1:38:41 - 1:38:57)

Ce n'est pas un mensonge, mais là, comment? How the fuck? Là, j'étais comme « man, le trou. » Alors, j'ai expliqué. Puis là, tu vois, la prochaine fois qu'on prend notre douche, elle-même, elle dresse la tête avec ce trou-là.

 

(1:38:58 - 1:39:06)

Celui-là? C'est tellement... Ça, c'est tough. Bonne chance. Ça, c'est l'affaire de la petite peau.

 

(1:39:07 - 1:39:13)

On n'est pas dans le déni. Le déni, c'est un bon choix souvent. Oui.

 

(1:39:14 - 1:39:19)

On est bons dans ça, nous. Mais là, j'aimerais avoir une fille. C'est une autre histoire aussi l'hygiène d'une petite fille.

 

(1:39:19 - 1:39:24)

Je te dirais que créer, c'est compliqué. J'ai peur de ça. Tu sais, d'impli, il faut que tu checkes le caca.

 

(1:39:25 - 1:39:30)

Oui. On va s'informer. Pauvre petite chatte.

 

(1:39:30 - 1:39:39)

Oui, pauvre petite chatte. Tu as choisi cet animal-là. Non, c'est quelque chose... Moi, j'ai hâte que ça y ait une fille.

 

(1:39:40 - 1:39:50)

On dirait que c'est tellement une énergie différente. Moi, je me vois tellement comme une « mom », je suis une « girl mom », j'ai la misère à m'imaginer être un « boy mom ». Mais toi, j'imagine... J'aurais ça fait. Mais toi, surtout aussi.

 

(1:39:50 - 1:40:01)

C'est loin, loin, loin. Ce que j'ai le plus hâte d'avoir une fille, c'est le voir. Tu es déjà vraiment un papa tendre, je trouve.

 

(1:40:02 - 1:40:06)

Mais une petite fille, tu vas être gaga. Très, très hâte. C'est fou.

 

(1:40:08 - 1:40:16)

C'est comme un... Je ne sais pas. On dirait que dans ma tête, j'imaginais être mère d'un gars. C'est tellement niaiseux.

 

(1:40:17 - 1:40:24)

C'est plus chiant qu'être mère d'une fille. On dirait que mère d'un gars, c'est genre... Je ne sais pas, un petit gars, c'est genre... C'est badass. Ça grimpe partout.

 

(1:40:24 - 1:40:32)

C'est doux. Elle se fait quand même chier, des fois. Oui, je me fais quand même chier.

 

(1:40:33 - 1:40:44)

Je me sens très chiotée. Oui, mais... Je pense qu'une fois que tu as eu ce que tu as eu, je m'imaginais une boy-mom. Je m'imaginais avec mes deux petits gars aussi.

 

(1:40:44 - 1:40:52)

Parce que c'est ce que tu connais. Il y a quelque chose... J'ai le goût de pleurer. Hier soir, je suis couchée.

 

(1:40:52 - 1:40:57)

Il me pogne par le bras. Il est comme ça. Il me tire pour que je lui fasse la grosse cuillère.

 

(1:40:58 - 1:41:06)

Mais comme... Il est vraiment... Un petit qui est rough avec sa mère. Oui, il est rough. C'est vraiment de l'amour féroce.

 

(1:41:06 - 1:41:10)

C'est mon petit gars. C'est ma mère. Il est tough.

 

(1:41:10 - 1:41:15)

Des fois, il va lui briser le visage. Oui. J'adore.

 

(1:41:17 - 1:41:24)

Je ne sais pas pourquoi je dis ça. Je n'ai pas de feeling. J'ai l'impression d'avoir une petite fille douce.

 

(1:41:24 - 1:41:28)

J'aimerais ça. On aimerait ça. Je ne sais pas.

 

(1:41:28 - 1:41:37)

J'ai l'impression que ça va être un boom sur votre cœur. Une petite fille douce. J'ai tellement un paquet de merde dans mon ventre que je n'arrive pas à y croire.

 

(1:41:38 - 1:41:47)

C'est fou. J'ai demandé à la GPT. Est-ce que ça peut... Elle va être vierge? Est-ce qu'il y a quelque chose qui peut être dangereux? Si ça bouge.

 

(1:41:48 - 1:41:56)

Elle ne disait absolument pas. Elle est juste pognée. Elle va être vierge? Je ne sais pas encore dans quoi.

 

(1:41:57 - 1:42:05)

As-tu demandé à Mélissastro? Pas encore. Je te dis que j'ai l'impression que ça va avoir une petite douceur. C'est ça qu'ils disent.

 

(1:42:05 - 1:42:11)

J'ai l'impression que mes attentes sont toujours... Je ne spécule pas. Je n'ai pas d'attente. Il faut la laisser partir.

 

(1:42:12 - 1:42:17)

Mon petit texté. Mais ce n'est pas grave. Je ne suis plus pour le dîner de mon chum.

 

(1:42:17 - 1:42:23)

J'aurais pris une heure de plus encore. J'aime tellement ça. On dirait que je n'ai pas fait ma gueule.

 

(1:42:24 - 1:42:26)

Dans le très bon sens. C'est ça qu'on veut. C'est ça.

 

(1:42:26 - 1:42:35)

Tu es hot. Je t'aime trop. J'aurais vraiment pu rester ici trois heures.

 

(1:42:35 - 1:42:43)

C'est mes sujets préférés. Je préfère être ma fille et mon désir d'avoir des enfants. Tu es une belle blonde.

 

(1:42:43 - 1:42:48)

Une bonne artiste. Une bonne mère. Une bonne animatrice.

 

(1:42:48 - 1:42:56)

C'est fou. Je n'ai pas écouté les deux dernières années parce que j'étais avec un bébé. C'est vrai.

 

(1:42:56 - 1:43:10)

Tu es rentrée dans ta job le moment où j'étais comme j'ai peu de temps et je ne peux plus. Mais là, ça risque de faire la même affaire. Ça me fait chier parce que je suis tellement une grande fan d'Odée.

 

(1:43:11 - 1:43:16)

Vraiment. J'aimerais ça rester ici. C'est mieux d'arrêter dans le silence.

 

(1:43:17 - 1:43:32)

Avec une petite musique d'off. J'aimerais vraiment ça. Merci les amis.

 

C'était trop le fun. T'es parfaite. Veux-tu plugger ta tournée maintenant? Tes affaires? Je peux faire ça.

 

Je viens de sortir un album. J'ai des shows. Ça sort quand? Très bonne question.

 

(1:43:34 - 1:43:37)

J'ai des shows cet été. Je ne sais pas si ça sort quand. J'ai des festivals.

 

(1:43:39 - 1:43:47)

Au Festival des Montgolfières. Tu y vas-tu en auto? J'ai demandé d'y aller en avion. En salle à Montréal en novembre.

 

(1:43:47 - 1:44:02)

À Québec, à Ottawa, à Toronto. Toutes les dates sont sur ton site internet. sur aliciamoffett.ca T'as-tu un prochain single qui sort bientôt? J'ai un petit projet de live music session qui va sortir en septembre.

 

(1:44:02 - 1:44:13)

Qui va être bon. Où ça? Sur tes plateformes? Sur mes réseaux. aliciamoffett.ca Moi, je vais être là avec mon petit bell de l'activer.

 

(1:44:15 - 1:44:20)

Comme un petit show qu'on peut regarder sur le téléphone. Bravo pour tout. C'était extraordinaire.